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 Otton sent des fesses

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Izei Ingenoc
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Izei Ingenoc

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Fiche : La super fiche.
Vice : Lâcheté
Faction : Prieuré
District : Prioral
Influence : 2446
Occupation : Vicaire

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MessageSujet: Otton sent des fesses   Otton sent des fesses EmptyMar 3 Mar - 18:30

Ces derniers mois ont été étrangement calme, niveau maintien de l'ordre. La Ville tourne bien. Les travailleurs travaillent. Les étrangers restent là où ils sont. Pas de robots tueurs. Tout est tranquille. Tellement tranquille que j'en passerais presque trop de temps enfermé au Fort.
Je sais que c'est un concept très exotique d'être trop à l'intérieur. Il n'y a rien de meilleur que de rester dans son lit sans voir personne, mais je commence à penser autrement. Je suis en train de faire du lard, je plisse les yeux les rares fois où je croise le soleil, et je ne parle à personne en dehors de mes obligations professionnelles ce qui commence à déteindre salement sur le peu de compétences sociales qu'il me reste. Je m'emmerde beaucoup, aussi. Tous les jours se ressemblent, je connais tous les bouquins du Fort par cœur, je vois toujours la même chose, je passe toujours des heures dans ma cellule qui pue la sueur et le vieux.

C'est bizarre que tout soit si calme comme ça. Je dois être le seul à m'en plaindre, mais c'est un fait. Je me retrouve à faire des bazars religieux, ce que j'arrivais à plutôt bien esquiver jusque là.
Il n'y a pas que les Prieurs qui viennent au Fort, il y a aussi les gens qui veulent méditer sur l'utilité que leur vie peut avoir sur la Ville, regarder les reliques à Saint Gabriel, ce genre de trucs. Pas de l'idôlatrie et de la prière, bien sûr, ce sont des activités étrangères et nous sommes bien plus évolués que ça. C'est juste des gens qui viennent se mettre à genoux devant des épées ou des gobelets magiques pour réciter des trucs. Souvent des vieux. C'est hautement spirituel. Tu peux pas comprendre. Enfin d'habitude je ne m'occupe pas de ces choses là, mais il se passe tellement rien... c'était le moment pour ceux qui ont des vacances en retard de les prendre et je me retrouve à faire le guignol folklorique pour des citadins tordus. Je n'aime pas les citadins, ils viennent du dehors et ils ne pigent rien.

Bref, tout ceci pour dire que j'étais dans mon coin et que je me faisais chier. Si il y avait des signes de la catastrophe à venir, je ne les ai pas vu. J'étais occupé à bâfrer des gâteaux dans ma chambre.

Une nuit, des bruits bizarres m'ont réveillé. Pas des bruits terrifiants comme des hurlements ou des coups de feu, ça ressemblait plus à des gens qui poussaient furieusement des meubles. C'était étranges parce que les murs sont très épais, j'entends jamais des trucs. J'ai pas eu envie d'enquêter. Je ne voyais pas de quoi m'inquiéter, pas encore. Je me suis dit que ça devait encore être les autres vicaires qui font une fête bizarre. Il y en a beaucoup qui ont des... loisirs étranges. Je préfère pas en parler. J'ai écouté pendant un moment, assis dans le noir. C'est devenu agaçant et je n'avais plus envie de dormir. Plutôt envie de... de fumer une cigarette. Ça me prend de temps en temps, j'arrête et puis j'ai envie. J'ai commencé comme tout le monde, quand j'étais enfant, avec ma famille. Tout le monde fume à la ferme. C'est quelque chose que j'associe avec la saleté, la pauvreté, comme cracher par terre, se pochetronner ou se gratter en public. Une mauvaise habitude. Mais c'est plus fort que moi.

Je m'habille rapidement, j'attrape la tabatière que je cache dans un tiroir, je sors.

Les bruits sont plus forts. Je ne vais pas voir parce que je me sens un peu merdeux avec mon tabac à la main et mon physique bouboule. J'aurais peut être dû. Peut être que ça aurait changé quelque chose, peut être que je serais mort plus vite. Je ne sais pas.

Tout le challenge quand on fume c'est de trouver un endroit à la fois caché, à l'abri du vent mais pas trop à l'intérieur pour que l'odeur ne stagne pas. J'ai opté pour un petit recoin derrière l'armurerie, dans la cour, juste à coté de la forge. Il fait froid. Au milieu de la nuit c'est absolument désert. J'ai des petits morceaux de tabac qui se prennent dans ma bouche. Je les crache. Je me souviens que mon père crachait toujours des glaires de tabac un peu partout, je trouvais ça absolument immonde, mais la sensation de fumée épaisse et grasse dans les poumons rattrape tout mon dégoût.

J'en étais à quelques délicieuses bouffées quand un type a déboulé. Il a été très silencieux, j'ai rien entendu venir. Je ne le vois pas très bien dans la nuit, j'ai vaguement reconnu les cheveux et la silhouette. Un nom m'est revenu. Un prieur de mon âge, j'ai entendu des gens l'appeler Sam. On a jamais spécialement parlé, mais à vivre trente ans ensemble dans la même bâtisse je suis bien obligé de connaître de vue.

Sur le coup je me sentais surtout con d'être là tout seul et pris à fumer comme le dernier des crasseux. J'ai eu le réflexe d'écraser ma tige comme un novice pris en faute, et puis de me rappeler que j'étais un adulte et que tout le monde s'en fichait que j'ai le souffle coupé et que je pue de la gueule. Enfin bref, très embêté par moi même je ne faisais pas attention. Pourquoi aurais je été vigilant ?

Sam a marmonné quelque chose que je n'ai pas entendu. Il a une voix bizarre, comme si il parlait depuis le fond d'un puits, le visage baissé. C'est idiot mais il se tient entre moi et la sortie de cette petite cachette à clope. Si ce n'était pas un collègue je me sentirais oppressé d'être coincé de cette façon. Il faudrait que je lui demande de se pousser pour pouvoir partir. C'est bête hein ? Mais il est là debout dans le noir, au milieu de la nuit, et il ne bouge pas...

« Euh... excuse moi, tu as besoin de quelque chose ? »

Je m'excuse souvent pour rien, mais visiblement Sam n'a pas relevé. Il a cependant répété ce qu'il marmonnait, mais plus fort, pour que je puisse entendre :

« Je vais te décapiter et mettre ma bite dans les trous de ta tête. »

Sa voix sonne vraiment étrange. J'ai failli lui faire répété en demandant « pardon ? ». Il a fallu un peu de temps pour que le contenu de sa phrase arrive jusqu'à ma compréhension. Quelques secondes. Le prieur en a profité pour avancer vers moi et m'attraper l'avant bras. Une agilité de serpent. J'ai sursauté, mais je n'ai rien fait.

« Tu vas crever pendant que je t'enfile par la trachée, Izei. »

Toujours cette voix horrible. Et là, Sam s'est mis à se chier dessus. Il était plus près de moi, alors j'ai vu son visage se mettre à grimacer de plaisir pendant qu'il lâchait une grosse chiasse fétide sous lui, en s'écartant un peu les fesses pour être plus à l'aise.
Ensuite il a remis son attention sur moi. Maintenant qu'il est plus près les aberrations sont flagrantes. Il n'a pas de pantalon, seulement le haut de son uniforme et ses bottes. Et il a l'air affreusement malade. Malade comme personne ne devrait jamais l'être. Voire mort. Sa peau est entre le vert et le blanc craie Une bouillie noirâtre lui coule de la bouche, un flot épais avec des grumeaux d'une couleur malsaine. Il a une plaie ouverte sur le coté de la tête, avec des lambeaux de cuir chevelu qui lui retombent devant le visage. Et ça sent horriblement mauvais, même pour un mélange de maladie et d'excréments je veux dire. Ça sent violemment la décomposition. Les produits chimiques. Le fin fond d'un charnier. J'en ai les yeux qui pleure tant l'odeur est à la fois acide et rance.

Je lui ai cassé le poignet, celui avec lequel il me tient le bras. N'importe quoi pour m'éloigner de... de cette chose. Ça s'est fait tout seul, alors que d'habitude un corps humain offre un peu plus de résistance que du bois mort. L'os s'est brisé avec une incroyable facilité, j'ai su au geste que je lui avais fait une fracture ouverte. Sam n'a même pas grogné de douleur. C'est bizarre, mais pas plus bizarre que de vomir de la boue noire ou de vouloir abuser de mon cadavre, alors ça ne m'a pas trop ralenti pour m'enfuir.

Je me suis téléporté en panique. Tout ceci dépasse le cadre de ma réalité quotidienne. Je ne sais pas quoi faire. C'est le moment d'aller réveiller un chef. Un chef sait ce qu'il faut faire.

Et puis en m'éloignant j'ai commencé à douter de mes sens. Sam est peut être juste... très malade ? Blessé ? OK il vomissait noir et il disait des trucs bizarres, mais peut être que j'ai mal vu. Dans le fond, il a seulement chié par terre. Il ne m'a pas égorgé ni rien.
En tout cas ça mérite de réveiller quelqu'un.

Je suis arrivé sur un balcon, près des chambres des chefs. Il y a le type qui s'occupe de monter du bois pour les cheminée, debout devant un mur, visiblement occupé à quelque chose. Au milieu de la nuit, tout seul, dans le noir. D'habitude je parle jamais à ce gars, il a une occupation très pénible à laquelle je préfère pas être mêlée. Mon cœur s'est mis à battre plus vite, pourtant. Il parle :

« Allez le chat, on fait un bisous au mur. »

Et puis l'odeur m'a frappé, tellement sale qu'elle a instantanément bouché mes sinus.

Ce qui stagne derrière les chiottes chez mes parents, le fond d'une plaie bien infectée, la cheminée de la pire usine du monde... il n'y a rien qui bat cette odeur là. Le type m'a entendu m'étrangler et tousser. Il s'est tourné. Lui aussi il a pas l'air très frais. Y a des trucs qui coulent, même d'endroits qui ne sont pas prévus pour. Je préfère pas décrire plus loin, mes sens sont pas mal submergés là. J'ai vu qu'il serrait un cadavre de chat déformé dans son poing. Un peu tout déchiré de partout, un peu plat. A cause de sa fourrure rousse, j'ai reconnu celui qui chasse les souris du grenier. Il s'appelle Monsieur Pompon. S'appelait.

« Viens dans le mur toi aussi.

- Je ne comprends pas... enfin je veux dire... »

Je me suis téléporté loin du... du malade. Il s'est mis à m'insulter de façon très vulgaire en vomissant du truc noir. A faire plein de bruit. Je me suis demandé si ils étaient plus de deux. Combien il y en a. Si il allait en attirer d'autres comme lui. Comment c'était arrivé tout ça. Quoi faire. Il faut que je trouve où sont les gens normaux ! Avec un chef dedans ! Je me suis mis à me téléporter de balcon en balcon comme un colibri fou. Le Fort c'est la maison. Les gentils. Ça fait sauter un plomb dans mon petit cerveau fragile que l'univers s'écroule comme ça. Il faut trouver un autre gentil.

Je me retrouve devant la salle avec du mobilier cossu et des cartes partout. La majorité de mes souvenirs associés à cette pièce c'est d'être enfermé dans des réunions où je m'ennuie beaucoup, avec plein de chefs qui parlent très longtemps en buvant des trucs frais pendant que je meurs de soif debout dans un coin. C'est familier, c'est l'endroit le plus ennuyeux du monde. Dans ma détresse je me jette dedans. Comment un tueur de chat pourrait seulement entrer dans cette pièce ? Il serait instantanément grillé par le sérieux des registres d'intendance, du service à thé, des cartes du continent.

Les lumières sont allumées. Du sang partout. Sur les murs, le plafond, le gros lustre en bling bling. L'odeur est insoutenable. Y a plein de chefs – celui qui s'occupe de l'artillerie, de la communication, celui des novices, des tas et des tas de chefs. La plupart sont en train de faire une farandole autour d'une femme en tenant un morceau de ses intestins. La femme au milieu de tout ça, celle qui a les tripes qui partent dans tous les sens, elle chante aussi. Des chants joyeux, même si ils ont une voix bizarre.

C'est ce qui a finit le peu de raison qu'il me reste. La plupart chantent. Ils ont l'air heureux, d'une façon démente et horrible. A la lumière des ampoules, ils ne font clairement pas vivant. Ils bougent comme des reptiles, ils ont des plaies horribles et des liquides étranges leur coulent d'un peu partout. Visiblement, leur état ne les empêche pas d'être intéressé par la bagatelle, ils ne sont pas tous dans la farandole. Certains baisent, aussi. Enfin je dis baiser... disons qu'ils font des trucs avec leurs... machins, que personne ne devrait jamais faire nul part. Je vois la chef qui s'occupe des vicaires – un peu ma chef quoi, même si j'en ai plusieurs – en train de mettre le canon d'un pistolet dans le... derrière du bibliothécaire. Sans parler de l'acte proprement dit, on ne met pas d'arme à feu dans un allié. Pas si fort, en plus. Elle a percé un truc, c'est flagrant. Le bibliothécaire se met à rire. Pourquoi ce genre de détail s'imprime dans mon cerveau ?

Bref, dans le tas y en a qui savent se téléporter. Ils ne le font pas, mais d'un coup j'ai très peur de me faire attraper. Je ne sais pas ce qui arriverait, mais ça ne serait pas plaisant. C'est sûr.

Et puis tous ces « malades » remarquent ma petite présence terrifiée à la porte du balcon. Ils se tournent vers moi. Ils se mettent à me dire des menaces, en y ajoutant mon prénom. Certains veulent me tuer en me mettant en pièces avec créativité, d'autres y ajoutent du contenu obscène. Et ils avancent tous vers moi.

C'est très bête, mais devant tous ces chefs en train de perdre le sens commun, ma réalité qui devient folle etc je suis resté con. Je me sens nauséeux. Pas parce que je deviens un malade qui vomit du goudron, juste de trouille. La précieuse hiérarchie. Tout le système qui fait que j'ai un lit à moi. Quoi qu'il arrive par la suite, j'ai vu des gens tout nus et plein de tripes deux étages au dessus de l'endroit où je fais caca tous les matins. Il n'y a plus de sanctuaire. Le respect est mort. La souillure est éternelle.

Je me téléporte encore, n'importe où. Loin. J'ai vu des trucs dégueulasses dans ma vie hein, mais pas dans le Fort, pas comme ça.
J'arrive sur le toit d'une des tours, coté mer. Ici, il n'y a que du vent. Personne ne m'a suivi. Est ce qu'ils en sont incapables ? Ou est ce qu'ils n'en ont pas vu l'intérêt ? Je ne sais pas. C'est joli la mer la nuit, la météo est assez claire pour que la lune se reflète dans l'eau. Je me demande si Lyssia va bien. Je me mets à vomir à grands spasmes sur les ardoises. J'aurais voulu le faire dans le vide, mais je n'ai pas eu le temps. Trop soudain.

« Oh merde... mes lunettes... »

Elles sont tombées dedans...
Je m'assois un peu plus loin. Le soleil devrait se lever d'ici une heure ou deux. Je ne sais pas quoi faire. Aller en ville ? Pourquoi pas aller dans... dans une forêt à l'étranger ? Une foire ? Une maison close ? Pourquoi je serais plus en sécurité qu'ici ? C'est plein de connards. Ce qui a frappé au Fort les a forcément frappé aussi. J'imagine que je vais être obligé de bouger à un moment – j'ai soif et envie de faire pipi (oui ça m'embête alors que je suis tout seul sur un toit et je t'emmerde !). Il faut que je trouve des gens. Je peux pas être tout seul.
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Otton Egidio
Prince Prieur

Otton Egidio

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MessageSujet: Re: Otton sent des fesses   Otton sent des fesses EmptySam 7 Mar - 11:48

Otton était rentré en pleine nuit, s'aidant un peu de ses pouvoirs pour se glisser dans le Fort sans avoir à trop signaler sa présence. Bien sûr, personne ne le questionnerait sur une autre de ses virées nocturnes, mais il avait juste envie de dormir et qu'on n'essaie pas de lui parler d'une quelconque affaire nécessitant son intervention. Tout ce qu'il voulait c'était de dormir et de reporter ses problèmes à demain. Après avoir vidé d'une traite la carafe d'eau dans son bureau, il se réfugia dans sa cellule, se laissant tomber sur sa couche, sans prendre la peine d'enlever ses bottes. Il avait juste eut juste le temps de défaire la boucle de sa ceinture et s'endormit aussitôt.

De toute l'histoire d'Excelsa, le Fort avait été assiégé qu'en une poignée d'occasions. La porte menant au bureau du Premier Prieur n'avait jamais vu arriver d'ennemis. Personne n'avait jamais tenté de l'enfoncer. Pourtant, cette nuit, quelqu'un tenta de le faire. L'entraînement et les années passées à monter la garde firent surface et Otton bondit hors de sa cellule, l'épée à la main.

- C'est quoi ce bordel...

Il fronça les sourcils, cherchant à être menaçant, sans montrer qu'il n'était toujours pas frais. C'étaient des gens en uniformes rouges qui étaient en train de se frayer un chemin à travers un trou dans la porte. Un trou fait à la hache, trop petit pour laisser passer un soldat confortablement, pourtant ils s'y pressaient à deux... Et Otton était certain de voir au moins cinq bras. Aux voix, grognements et cris dehors, ils étaient certainement plus.

- Ho! Au rapport !

La flopée d'insulter qui lui fut hurlée en réponse ne s'arrêta que dans un flot de vomi noir. Les yeux injectés de sang le fixaient sans cligner, alors qu'un des assaillants prenait le dessus sur l'autre pour se glisser à l'intérieur. Il en profita pour pousser le verrou et se jeta ensuite sur Otton, les dents et les ongles vers l'avant. Immédiatement, six autres prieurs rendus fous par un mal inconnu, armés, couverts de sang, de bile noire et de viscères se ruèrent dans le bureau.

Cette fois, il n'y avait rien d'autre à faire. Le Premier Prieur trancha la gorge de son adversaire, puis pivota sur le côté pour contourner son bureau et se rapprocher de la baie vitrée et du balcon. Il lui fallait un moment pour assimiler les faits... Et trouver une façon de combattre efficacement. Avant toute autre chose, il lui fallait des renforts. Il se jura qu'Eidrich Palmer allait l'entendre... Ça avait tout l'air d'être une question de santé publique. Si l'Apothicariat était impliqué et que ce genre de folie devait se répandre en Ville, l'institution serait rasée jusqu'au sol et tous ses directeurs guillotinés... S'ils n'étaient pas impliqués, il fallait par contre leur expertise au plus vite.

Un puissant coup de poing déstabilisa le monstre suivant. Otton fit passer le troisième par le fenêtre et le suivit, en se coupant à l'avant-bras sur les bris de verre. Ensuite, il se téléporta et sauta d'un toit à l'autre, jusqu'à se retrouver assez loin pour semer ses poursuivants. Il tendit l'oreille. Les vagues s'écrasaient toujours sur les falaises en contrebas et le vent sifflait toujours dans ses cheveux. L'odeur de l'Océan était familière... Entre ça et l'adrénaline, le Prince avait récupéré une bonne partie de ses facultés. Il avait juste soif. Et pourtant, ce qu'il venait de voir ne lui donnait pas envie de consommer quoi que ce soit dans le Fort.

Des chants à la consonance étrangère et malsaine parvenaient faiblement à ses oreilles. Des gens semblaient... se réjouir ? Si des prières païennes étaient en train de résonner dans les murs du Fort du Prieuré, l'heure était très grave. Surtout que rien n'indiquait une invasion... Pas de flotte étrangère à l'horizon, pas d'armées ennemies devant les portes. Un empoisonnement ? Un sabotage ? Une magie étrangère ? Une expérience ayant mal tourné ?


- J'ai besoin de trouver quelqu'un...

Sans hésiter, Otton planta un ongle dans sa blessure et se téléporta plus loin, plus haut. Les toits étaient noirs, secs, silencieux... Non. Il y avait quelqu'un. La main serrée sur la garde de son épée, le Premier Prieur chercha la source des bruits du regard. C'était étouffé, presque timide. Rien avoir avec ses agresseurs... Ah, sur la tour... Une personne accroupie, un vicaire à tous les coups. Otton se matérialisa dans son dos et le reconnut à sa chevelure et sa carrure.


- Izei ? Tu vas bien ?

Il posa la question avec prudence, prêt à enfoncer la lame dans le dos du grand vicaire, si jamais quelque chose n'allait pas. De tous les adversaires qu'il était prêt à affronter, celui-ci n'était pas en haut de sa liste des cibles faciles. Mais l'avoir à ses côtés pouvait être un avantage. La mobilité allait bientôt être la clé de la victoire.


- Qu'est-ce qui se passe ici ? c'est quoi cette folie ?!
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