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 Feriel Kiana - Justicière

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Feriel Kiana
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Feriel Kiana

Messages : 47
Fiche : Justicière
Vice : Obstinée
Faction : Prieuré
District : Prioral
Influence : 2366
Occupation : Enquêtrice
Disponibilité : Tous les jours !

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MessageSujet: Feriel Kiana - Justicière   Feriel Kiana - Justicière EmptyDim 29 Juil - 0:38


La vérité est plus chère que l'or.


10 – 12 ans : Fille de deux ingénieurs, née dans le district manufacturier, Feriel fut élevée par des parents aimants, mais aux valeurs bien ancrées qu’ils tachèrent d’enseigner à leur progéniture. Très tôt, la petite eu le goût du travail, de l’autonomie, du pratique : ses géniteurs bricolaient à partir de pas grand-chose, elle avait vite appris à ne rien gâcher, à se débrouiller.


Son petit frère Adesh naquit quatre ans après elle. Toute sa vie, il fut le petit trésor, la fierté, de Feriel, qui l’adorait.

Déjà, au sein de son groupe d’amis, elle réglait les querelles, et se fait la meneuse. Sa meilleure amie se prénommait Layla, elles passèrent leur enfance à faire les quatre cents coups ensembles.

Feriel n’avait qu’une passion : regarder passer les patrouilles des prieurs. Dans sa vision enfantine et dichotomique du monde, il y avait d’un côté le bien, et de l’autre le mal. Eux incarnaient forcément, indubitablement, le premier. Et elle rêvait d’être également son représentant.

13 – 19 ans : elle arriva au Fort, même pas un brin intimidée. Elle était simplement triste de laisser son frère derrière, mais l’excitation de rejoindre les rangs du prieuré l’emporta sur tout le reste.

Ses instructeurs écriront sur Feriel Kiana qu’il s’agissait d’une élève attentive, passionnée. Débrouillarde, habituée au travail, elle ne rechignait à aucune tâche, ne demandait qu’à faire ses preuves. Un peu dirigiste durant le travail d’équipe, dissipée au début, une flamme certes admirable, mais qui lui inspirait des prises de décisions hâtives, risquées.

La hardiesse de l’adolescence. Feriel se pensait encore capable d’assagir la ville à elle seule. Après ses six années de formation, c’étaient comme des ailes qui lui poussaient.


19 – 22 ans : Elle fut d’abord assignée aux patrouilles dans son district de naissance, où elle revit Layla, qui étudiait le domaine de l’électricité. La complicité des deux amies revint, mais s’y glissa un drôle de jeu, une certaine gêne.

Feriel lui libéra le plus de soirées possibles, mais sa vie, c’était son travail. Si elle n’était pas dévorée par l’ambition, elle était aiguillée par un profond sens du devoir.

Au bout de deux ans, elle n’en put déjà plus de la routine. Prenant sur elle, elle passa une année d’études pour se former aux lois, acquérant des compétences de juriste. Curieuse et avide de se perfectionner, elle se penchera ensuite sur les petites enquêtes, concernant les vols en tout genre, notamment.


22 – 26 ans : Feriel s’installa avec sa compagne, Layla, qui arriva à canaliser et assagir le tempérament de feu de la prieuse.

Adesh, lui, avait décroché une place au Conservatoire. Il y étudiait la danse et le spectacle. Sa sœur, dès qu’elle aura un moment de libre, viendra le voir danser.
Remarquée pour son zèle, Feriel commença à toucher à des affaires de plus en plus sensibles, toujours sous la férule de ses supérieurs. Elle suivait des plus gradés sur le terrain. Elle fera la rencontre du Docteur Zolt à cette occasion, avec qui elle sera amenée à travailler plusieurs fois.

Ce fut aussi le grand tournant de la vie de la femme encore assez jeune à l’époque. Elle qui s’imaginait la barrière entre le bien et le mal assez solide, commençait à frayer dans des milieux de plus en plus violents.

Chaque affaire la changeait un peu plus. De meurtres sanglants, à des trafics sordides. Sa verve, sa flamme, se transforma peu à peu en pragmatisme, en une recherche à présent implacable de la justice.

C’est aussi la honte qui l’accablait, quelque part : elle n’avait qu’effleuré la surface, avec ses petites enquêtes. A présent, ce besoin viscéral de savoir, d’être sur le terrain, d’agir, la tenait aux tripes. Elle ne s’accordait quasiment plus de repos. Il lui semblait ne pas avoir assez d’une vie pour régler tous les problèmes. Alors elle se focalisait sur l’immédiat, le pratique, elle agissait par étapes.


26 ans – 32 ans : Une affaire, apparemment sans importance, était menée par son supérieur. Plusieurs crises cardiaques, dans le district de la Borée. C’est parce qu’une substance fut retrouvée chez une victime qu’on tira le signal d’alarme, mais à l’autopsie, les corps morts parfois depuis des semaines, voire un mois, ne révélèrent rien d’intéressant. L’enquête remonta jusqu’à un alchimiste de l’apothicariat Ian Siritsa, mais faute de preuve tangible, elle fut abandonnée.

De toute façon Feriel n’y croyait pas, elle arrêtait les gens de rien, les marginaux, les criminels, qui ont ça dans le sang. Pas quelqu’un de respectable, comme ça. Il devait bien y avoir encore des choses auxquelles on pouvait croire, dans cette cité. Elle préféra tenir sa barrière d’illusions, pour ne que la lassitude la ronge.

C’est à peu près à la même époque que Feriel répondit pour la première fois aux questions du rédacteur du Vox Populi.  Il était exaspérant à toujours fouiner partout, à vouloir tout savoir. Quelque part elle le comprenait. Elle aussi, elle avait choisi un métier où elle ne serait pas mise de côté, pour savoir, pour faire aller jusqu’au fond des choses.

Elle ne se montra pas toujours très aimable avec lui, il faut dire qu’elle était bourrue, Feriel, et qu’elle commençait à les collectionner, les affaires morbides, autant que les cicatrices. Pour autant, elle ne lui refusera jamais une entrevue à l’avenir.


32-33 ans : Feriel avait désormais quelques hommes sous ses ordres, elle commençait à se faire une bonne place au prieuré, n’en déplaise à sa fiancée, qui se faisait un sang d’encre pour elle. Les disputes étaient de plus en plus fréquentes, dans leur domicile, et la prieuse finit par promettre d’accorder plus de temps à sa compagne.

Ce fut sans compter le tragique évènement qui prit place juste avant la date annoncée de leur mariage. Adesh décéda, dans la force de l’âge, fort d’un petit succès, une figure montante au conservatoire, promise à de grandes choses.
Feriel fut dévastée. Elle ne croyait pas à une mort naturelle. Pas comme ça, pas lui. Ne pas savoir ce qui s’était passé la détruisait petit à petit, la vérité devint une obsession, une nécessite pour ne pas perdre la tête.

Contre l’avis de tout son entourage, elle amena le corps au Légiste Zolt pour qu’il effectue une autopsie, en présence même de Feriel, quelques jours après le décès, refusant ainsi un enterrement immédiat au jeune homme, et signant un funeste pacte, que son sens éthique ne lui aurait avant jamais permis : elle accepta qu’il prélève quelques organes sur le cadavre frais.
Du poison, rare, presque indétectable, qui avait provoqué l’arrêt cardiaque, fut découvert.

La sœur Feriel retournera ensuite ciel et terre pour apprendre ce qui se cache derrière ce voile de perfection qui entoure Adesh : vie remplie, trépidante, argent, succès, amis…

Cela pour découvrir qu’il avait eu du mal à obtenir un mécène, le stress, la pression montaient… Alors un homme s’était présenté, proposant de l’argent à Adesh, le tenant tranquille en lui donnant quelques pilules, de temps à autre, en le faisant les distribuer sous le manteau à ses camarades.

Après que l’un d’eux soit mort d’une overdose, Adesh avait craqué, il avait voulu tout raconter. A Feriel. Tout venir dire à sa grande sœur, lui dirent plusieurs membres de ce petit réseau improvisé quand elle les interrogea.

La prieuse était accablée par la culpabilité de s’être plongée dans sa carrière, et de n’avoir pas suivi de plus près son frère durant ces dernières années. Mais au chagrin céda la colère, puis la haine, quand elle apprit le nom du mécène d’Adesh : Ian Siritsa.


33 ans – 35 ans : Pendant trois ans années, depuis la mort de son cadet, Feriel découvrit un réseau de drogues, dont cet alchimiste n’était qu’un rouage, tandis que son poste lui permettait de faire transiter des substances sans être trop remarqué. Des riches marchands, des oisillons, de simples citoyens… Tant de gens impliqués dans un commerce sordide, qui avait coûté des dizaines de vies, peut être encore plus de victimes qui resteraient anonymes.

Cette affaire devint l’obsession de Feriel, dès qu’elle faisait tomber une tête, une autre apparaissait. Elle mena l’assaut contre toutes les figures de ce vaste trafic, sans faire de distinction. A présent, elle découvrait l’avidité, celle des gens qui avaient tout, mais en voulaient encore, encore bien plus. Son tempérament devint de plus en plus rude, même les titres, les beaux discours ronflants, l’aisance, ne préservait personne de la faute.

Elle se promit, du plus profond de ses tripes, de ne jamais devenir ainsi, quitte à développer un petit penchant paranoïaque.

Pour elle, c’était un échec personnel, qu’elle comptait bien rattraper : elle avait eu entre les mains les preuves voilà des années, mais avait fermé les yeux.

A la toute fin, ce fut elle qui dirigea ses hommes dans un entrepôt où se terrait Siritsa. La veille, une violence dispute éclata avec Layla, qui ébranla les murs de la demeure qui était leur depuis plus de 10 ans. L’ingénieure argua que Feriel était méconnaissable, qu’elle ne s’intéressait plus qu’à son travail. Mais la prieuse, butée, résolue, en fit abstraction : elle n’avait qu’un devoir, elle l’accomplirait jusqu’au bout.
Alors elle alla donner le dernier assaut.

Un explosif dans une salle piégée lui coûta son œil droit, quand une écharde de bois soufflée par la détonation se planta à l’intérieur. Siritsa fut introuvable, mais son entreprise était à genoux, les principaux conjurés, sous les fers.
Dès qu’elle reprit connaissance, Layla n’était pas là. Feriel apprit plus tard que la jeune femme, au comble de l’irritation, l’avait quittée.


35 – 39 ans : Elle passa un an à vivre parmi ses frères et ses sœurs, puis, contre toute attente, reprit un domicile, mais seule cette fois. Malgré la perte de Layla, Feriel apprit la leçon et se convainquit de faire la part stricte entre vie professionnelle et vie civile, aussi mince soit-elle. Aussi, elle s’accorde parfois des repos solitaires, ou en bonne compagnie, mais reste très discrète quant à ses affaires privées.

Il fallut des mois de convalescence pour se remettre de l’explosion qui avait failli lui coûter la vie, pour recommencer à manier l’épée, et à vivre normalement.
Ces trois années effrénées lui valurent d’accéder à de hautes responsabilités, sa probité, qu’elle avait parfois sali durant l’enquête par certaines méthodes plutôt expéditives, fut pourtant saluée.

Sœur Feriel est désormais spécialiste des affaires les plus épineuses, n’ayant aucun scrupule à menacer les plus riches et haut-placés quand elle les suspecte d’une entorse à la loi. L’avidité la repousse encore plus que les plus miséreux, obligés de fauter pour survivre.  

Depuis qu’elle a regardé la corruption en face, elle ne peut plus décemment en détourner pudiquement son œil unique, et dédie sa vie à son éradication.
Nom : Kiana
Prénom :  Feriel
Âge : 39 ans, née le 29e jour de la Saison du Renouveau 1087.
Genre : Femme
Titre(s)/Métier : Soeur inpectrice/justicière du Prieuré
Faction : Prieuré
District : Fort
Vertu : Incorruptible
Vice : Obstinée
Etranger : Non
Pouvoirs :
Entraînement militaire [+] Arme blanche
Endurance des Prieurs
Vétéran [+]
Juriste
Sciences exactes

opinions


Feriel n’a qu’un but : le grand nettoyage.

La vermine qui pullule dans la cité, la corruption, tous ces insectes qu’on nomme Oisillons. Elle souhaite les traquer, un à un, et les voir tomber, de sa propre main.

Elle s’y atèle, chaque jour, n’hésite jamais à aller sur le terrain, et à se salir les mains. Ce n’est pas le genre à demeurer dans sa tour d’ivoire, elle ne demanderait jamais à l’un de ses hommes ce qu’elle ne ferait pas elle-même.

Aussi, sœur Feriel voue-t-elle une haine farouche à tous les criminels, des plus riches aux plus misérables, sans distinction pour leur origine ou leur milieu social. Sous son regard implacable, tout le monde est égaux.

Et sous l’œil lucide de la femme, et non de la prieuse, les citoyens se valent tous plus ou moins. Ayant été fiancée a une sympathisante du culte de la machine, elle n’a aucun problème avec ses partisans, et se fiche bien de l’origine de ses interlocuteurs, tant qu’ils restent dans les clous.

Elle est fidèle jusqu’à la mort au prieuré, et n’a rien à redire quant à la charge du Prince Egidio. Ses liens avec l’apothicariat sont un peu gelés après l’affaire avec Ian Siritsa, mais elle tente de se rappeler à la raison en se souvenant de tous les rapports cordiaux qu’elle a pu entretenir avec cette faction durant sa carrière.

Feriel ne s’intéresse pas vraiment à la politique en règle générale. L’élection du Prince Compositeur ne lui a fait ni chaud, ni froid, par exemple. Elle est davantage portée sur ce qui affecte son travail, et sa portée immédiate.

Elle n’aime pas qu’on puisse la brider pour ne pas toucher à untel fils d’untel, protégé par sa fortune ou son rang. La femme déteste qu’on soit dans ses pattes, mais elle sait aussi se servir de la presse, notamment du Vox, quand c’est nécessaire, qu’une affaire n’est pas assez médiatisée à son goût, ou qu’un petit scandale permettrait de sortir de leur impunité les plus nantis.



Descriptions


On aura fait grand cas des yeux vairons de la sœur Feriel, difficiles à soutenir, ils avaient quelque chose de sagace, de pénétrant, qui pouvait intimider.

Malheureusement la prieuse perdit l’atout de ce regard quand elle devint borgne. Il lui reste désormais un œil d’une couleur singulière, semblable à de l’ambre, tandis que son iris droite, qui était brune, est à présent couverte par un cache pudique en toute circonstance pour voiler sa cicatrice.

Et des blessures, Feriel en collectionne. Une au visage, au-dessus de la lèvre, a balafré sa peau mate. On compte des brûlures sur son torse, son épaule droite, ainsi que la morsure des lames qui a laissé sa trace à plusieurs endroits.

Il lui manque un auriculaire à la main gauche.

De visu, Feriel a un physique singulier. Longiligne et légèrement osseuse, la quarantaine approchant a laissé de vagues rides au coin de ses lèvres. Son visage est anguleux, un nez aquilin, une bouche fine, des pommettes saillantes, qu’encadre une chevelure de jais, lisse et foisonnante.

Sa taille, quant à elle, est très creusée, sa silhouette, plutôt grande pour une femme, est peu opulente. Ses formes sont plaquées à son buste, bien que sa taille soit creusée, et que ses jambes se troublent d’un léger galbe. Il se dégage de la prieuse une profonde tonicité, une grande énergie nerveuse contenue dans sa plastique musculeuse.

Elle se vêtit habituellement de pourpoints de cuirs rouges, et de longs voilages de la même teinte, pour marquer le prestige de son rang, mais viser dans le même temps la praticité en action. Une épée pend à son côté en toute occasion.

Ainsi, elle ne semble pas particulièrement barraque, à son grand damne. Même après des années d’un entraînement extrêmement rigoureux, ses muscles demeurent secs et fins. Ils en restent puissants, mais le physique naturellement svelte de Feriel ne lui a pas permis de développer une carrure d’armoire à glace, comme elle aurait pu le souhaiter.

Sa voix profonde, qui s’accompagne d’un tempérament flegmatique, et d’un grand pragmatisme, n’est pas pour autant des plus avenante dès lors qu’elle endosse son rôle de prieuse.

Elle parle sans détours, ne cherche pas à ménager son auditoire, et n’a que très peu de patience pour les mensonges et les petites manipulations. C’est une femme franche, parfois un peu trop autoritaire, qui tranche dans le vif, et s’embarrasse peu des convenances.

Pour autant, elle est loin d’être froide. Très protectrice envers ses subordonnés, elle aime simplement à bien séparer son cadre professionnel du reste de sa vie.

Pour qui l’a connu en repos, elle est à la caserne une femme avenante, bien qu’elle n’ait pas sa langue dans sa poche, très portée sur l’aspect fraternel auprès de ses frères et sœurs prieurs.  

Compatissante, et pas dénuée de valeurs morales, Feriel est en réalité une femme extrêmement bourrue, sans forcément penser à mal, ce qui peut la faire passer pour plus austère et intimidante qu’elle ne l’est réellement.

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Otton Egidio
Prince Prieur

Otton Egidio

Messages : 662
Fiche : Ici
Vice : Luxure
Faction : Prieuré
District : Prioral
Influence : 3404
Occupation : Premier Prieur
Disponibilité : Je vis ici

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MessageSujet: Re: Feriel Kiana - Justicière   Feriel Kiana - Justicière EmptyDim 29 Juil - 8:09

Eh bien ça m'a fait de la lecture au matin ^^

En tout cas, c'est validé : bienvenue dans les rangs du Prieuré, ma Sœur ^^


Bon Jeu à toi !
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Feriel Kiana - Justicière
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