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 [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm

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Sigmund von Einzbern
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Sigmund von Einzbern

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MessageSujet: Re: [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm   [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm - Page 2 EmptyLun 23 Juil - 21:55

L'alchimiste avait suggéré de récupérer des armes dans la caisse trouvée par Winifred, mais à nouveau, cette dernière s'était offusquée de sa réaction. Sigmund ne voulait juste pas se rendre sur une potentielle scène de crime dans un état de vulnérabilité aussi élevé. Quand à la tenancière de L'Octo, elle semblait plutôt déterminée à retourner auprès de Sac-à-Rhum, avant d'éventuellement mettre les voiles si besoin était. Dans ces conditions, il fallait faire preuve de pragmatisme, et von Einzbern fit de son mieux.

Le cas échéant, on peut toujours essayer de trouver un Prieur en fonction pour lui demander des renseignements.

C'était, au bout du compte, sans doute la chose la plus intelligente à faire. Et puis, avec leurs uniformes rouges pétants, c'était assez facile de les repérer de loin. D'un pas hésitant, Sigmund commença à se frayer un chemin dans la foule, en direction du tumulte que Winifred avait repéré quelques minutes auparavant.

Il ne lui fallut pas trop de temps avant de repérer un Prieur en service. Cependant, niché au sein d'un groupe de gens à l'air inquiet, la première silhouette que l'alchimiste reconnu fut celle du Légiste Zolt. Dans le lot, il y avait une dame aux cheveux blancs qui avait l'air de donner les ordres, et une autre aux cheveux bleus. En dehors de son travail, Sigmund mettait très rarement le nez dehors, encore plus depuis ses aventures malheureuses avec quelques Oisillons. Alors les inconnus, qu'ils aient l'air importants ou non, restaient des inconnus pour lui.

Docteur Zolt ! Apostropha-t-il quelques pas avant d'arriver à hauteur du groupe. Une mine inquiète se forma sur son visage à la vue du Légiste. Vous avez l'air tendu.

Un rapide tour d'horizon des forces en présence laissait comprendre que les rumeurs étaient vraies. Le Prieur, Sigmund le reconnaissait également, c'était le type qui était intervenu à la soirée de L'Octo. Ne manquerait plus que Zaira, la violoncelliste, et le casting serait complet. L'air grave, von Einzbern déclara :

Je suppose que la rumeur est vrai... Il se tourne vers Izei. Il reconnaît l'uniforme de Prieur et suppose qu'il est la plus haute autorité du groupe. Si mes connaissances d'alchimistes peuvent être utiles, je vous assisterais. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas.

Sa voix tremblait, ses mains aussi. Même s'il proposait son aide, Sigmund n'était pas du tout serein quant à la suite des événements.
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Winifred Cooper
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MessageSujet: Re: [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm   [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm - Page 2 EmptyLun 23 Juil - 23:27

Il était enfin l'heure des paroles sensées, et l'idée de Sigmund était bonne. En effet, plutôt que d'aller demander à n'importe qui ou bien se foutre dans une panade pas possible en allant cotoyer des morts (ou un mort ?), voir un Prieur semblait la meilleure solution. Encore fallait-il en trouver un, ils ne semblaient pas courir les rues ce soir car en effet, ils se repèrent vites les gaillards.

Sigmund avait pris l'initiative de faire les premiers pas à la recherche d'un dit Prieur, et quelle meilleure solution que de partir dans la direction du potentiel problème ? Winifred suivit l'alchimiste (ou plutôt le haut de son crâne qui dépassait de la foule) de loin histoire de pouvoir regarder à droite et à gauche ce qu'il se passait. Puis tout un petit troupeau de gens alla vers l'arrière de la taverne. Qu'allaient-ils bien faire avec ses chevaux, se demanda Winifred intérieurement, les gens sont spéciaux. Mais au final, tout le monde s'était arrêté et la tenancière de L'Octo déboula derrière Sigmund, alors que ce dernier boucla une phrase par "n'hésitez pas". Puis, des cheveux blancs, des bleus, des bouclés, un mutilé... La mama reconnu tout ce beau monde et aurait bien sauté de joie à les voir ici, si ils n'avaient pas tous cette sale mine décrépie.
Elle se retint de balancer "vous faites des têtes d'enterrements" parce que si la rumeur disait vrai, elle allait vraiment passer pour une conne.

Puis ça discutait sec ici et tout le monde n'avait pas remarqué la présence de la tenancière qui pour une fois, se faisait discrète. Elle arriva derrière Catherina qui était la plus proche d'elle après Sigmund et elle lui gratouilla la nuque de ses ongles pour lui signaler sa présence.
En quelques secondes, et après un salut chaleureux et bref à la fois, la belle femme aux cheveux bleus lui fit un topo de la situation. Winifred n'en croyait pas ses oreilles. Des prieurs morts, autant ?

Ben voilà, ça puait effectivement la merde cette fête de la vie.

Puis Wini dévisagea Izei Ingenoc, elle avait fait sa rencontre un petit mois plus tôt, dans des circonstances tout à fait... différentes. Encore que...
Elle avait bien envie de lui pincer les joues histoire de le traumatiser encore un peu, mais au fond d'elle, elle le respectait et là, il y avait... ah ben elle l'avait bien reconnue, l'Amirale, une tête qu'elle connaissait relativement bien étant donné qu'elles se côtoyaient de temps en temps, mais plus au port qu'à L'Octo. Et du coup, se "moquouiller" du Prieur (le seul vivant ?) ici présent devant cette Maeva c'était peut être moyen. Et pas du tout le moment. Elle se contenta alors de lui sourire et de le saluer de la tête lorsque ce dernier remarqua sa présence.
Puis il y avait Zaira, qui semblait l'avoir vue, elle lui fit également un large sourire plein de douceur en ce moment délicat.

Mais il y avait une personne que Winifred n'était pas certaine de connaître, ce légiste... quoi que... cette tête lui était peut être familière. Si ce dernier était un amateur de bons alcools, il était fort possible qu'il soit déjà passé à L'Octo. Oui... voilà, si, ça lui revenait, c'était ça. Le gars discret qui buvait du rhum, et pas n'importe quel rhum.

Bref, situation désastreuse et tant de gens à qui dire bonjour. Tu parles d'une fête de la vie dans une contrée éloignée d'Excelsa. Alors que ça aurait été une bonne opportunité de discuter avec ces personnes dans un cadre différent de celui de la cité, fallait qu'ils se retrouvent tous à mener une enquête de première importance. L'Amirale rigolait pas du tout là. Bon, d'ordinaire non plus, pas particulièrement, mais Winifred et elle avaient déjà échangé des sourires, là, c'était même pas la peine.

Mme Cooper s'éclaircit la gorge, et malgré son énoooooooorme envie de retrouver son fils et se tirer d'ici, elle finit par dire, avec conviction en plus :

- Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je me rends disponible.

Mais putain, pourquoi elle avait dit ça, celle la.

- Et bonjour à vous tous... quand même. Dit-elle d'une voix bien moins portante mais avec un sourire léger et sincère. Fallait bien un peu de politesse dans ce monde de brutes.

Rapidement elle comprit également qu'il n'y avait plus grand monde pour protéger la cité ni même beaucoup de matériel. Il était fort peu probable que ces meurtres soient le travail d'un seul Homme... Winifred hésita un moment et lâcha, surtout à l'attention de l'Amirale et du Prieur :

- Y'a un paquet d'armes, planquées.
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Wilhelm Zolt
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Wilhelm Zolt

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MessageSujet: Re: [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm   [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm - Page 2 EmptyMar 24 Juil - 16:34

Zolt n’est pas homme à se laisser marcher sur les pieds. Que cela soit par les Prieurs, par des élites, ou même par le Directeur de l’Apothicariat. Mais pour autant, un curieux sentiment de calme s’impose à lui alors que l’égérie du Conservatoire s’adresse à l’Amirale. Bien que le Docteur ne soit pas suicidaire au point d’interrompre la dirigeante de la plus grande flotte du monde, être qualifié de simple civile a toujours le don d’énerver le Légiste. Zolt n’a pas sacrifié des années de dur labeur sur les bancs des académies médicales pour finir par être un simple « civil »… Par la ville, un peu de respect pour les études et l’escalier social !

Wilhelm fronce les sourcils alors qu’une voix familière, encore, l’interpelle. Le jeune Von Einzbern est ici lui aussi ? Un alchimiste pourrait peut-être, pour une fois, être utile au Légiste dans la mesure du poison qui a eu raison des quatre Prieurs. Et cette plantureuse dame… La tenancière de l’Octo ? Avec Sigmund ? Si Zolt n’est pas un adepte des racontars, ce duo improbable lui arrache, malgré la situation horrifique, un sourire béat durant quelques secondes, ses nerfs cédant à l’hilarité, avant qu’il ne reprenne son sérieux.

Le paquet d’armes planqué, c’est une notion qui allume de nombreux neurones dans le cerveau du Légiste. Ainsi que de nombreux questionnement qu’il tait pour le moment. Qui ? Où ? Pourquoi ? L’Amirale ? C’était prémédité ? Mais personne ne le sait lui semblait-t-il.

Trop de questions qui se bousculent dans sa tête, tandis qu’il raisonne à haute-voix, comme il a toujours aimé le faire.

« Quatre Prieurs sont retrouvés mort empoisonnés dans un hangar à l’abris de la plupart des regards, puis l’Amirale se fait attaquer et nous avons une cache d’armes quelque part... » Zolt observe la dirigeante de la flotte Excelsienne en souriant faiblement. « Vous avez de nombreux admirateurs dame. Pardonnez-moi. » Le Légiste s’accorde un soupir, observant le Prieur présent. « Je n’ai pas osé dépouiller vos collègues, par respect… Je suppose ? »

Le Docteur, redressant sa longue silhouette fine relève ses lunettes sur son nez. « Je ne sais pas vous… Mais bien que je sois un adepte du scalpel pour découper des corps, je ne dirais pas non à la protection d’une arme à feu pendant un temps limité. »
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Izei Ingenoc
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MessageSujet: Re: [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm   [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm - Page 2 EmptyJeu 26 Juil - 16:25

Ça fait longtemps que je suis dans les ordres. Je ne suis pas le plus vaillant de la portée, mais j'ai quand même appris deux trois choses. Il faudrait être beaucoup plus con que je ne le suis pour contredire un chef, même si c'est pas le mien. Leçon de base. Qu'il ait raison ou tort ne rentre pas en ligne de compte. En l'occurrence, l'Amirale n'a pas tous les éléments en main pour comprendre, j'attends poliment qu'elle me donne la parole. C'est pas de la servilité, c'est de la survie. Si je commence à râler, elle va devoir prouver c'est qui qui est le chef et m'emmerder. En ne disant rien je lui laisse une porte de sortie élégante pour m'oublier.
Et puis elle explique qu'on a essayé de la tuer. C'est vraiment très très inquiétant.

Mais comme j'ai déjà dû le dire, parler en public c'est moyennement mon truc. J'allais commencer à bafouiller des « bah euh en fait euh », mais la dame avec des cheveux bleus a commencé à expliquer en premier.

Normalement j'aurais dû paniquer à ce moment là. Je ne pense pas que l'Amirale apprécie qu'on laisse les civils tailler le bout de gras et couper la parole (et ça va aussi me retomber sur le nez). Néanmoins ben... j'en ai un peu rien à foutre. Et j'en ai rien à foutre d'en avoir rien à foutre, c'est ça le pire. Depuis que la dame aux cheveux bleus s'est mise à parler, je me sens bien et je ne me demande pas pourquoi. Elle me défend à la fin en disant que j'ai pris la situation en main, je suis content.

Évidemment c'est le bordel, y a plein de civils qui parlent, proposent leur aide. Je surveille que personne ne sorte une arme dans le décor, si jamais les assassins revenaient finir le travail sur l'Amirale. Oh tiens voilà la patronne du bar de y a je sais plus combien de temps. Ça m'aurait mis dans tous mes états si on laissait mon cerveau se noyer dans son adrénaline comme il en a l'habitude. Ils ont trouvé une caisse d'arme, avec l'alchimiste ? Elles ont déjà servi visiblement. Le Légiste y va de sa petite intervention. Il explique l'empoisonnement et puis il dit qu'il aimerait bien avoir une arme, lui aussi. Là je fronce un peu les sourcils. J'aime pas que les civils aient envie de se défendre. Ça va finir avec des balles perdus ça. Ils foutent toujours le bordel, ces civils. J'en profite pour prendre la parole, avec une sérénité que je n'ai jamais connue de ma vie en présence d'autant de monde.

- Amirale, laissez moi vous escorter jusqu'à une autre chapelle, dans un autre village. Il faut des renforts. Visiblement, des gens ont déployé beaucoup de moyens pour attenter à votre vie.

Bah oui ils sont gentils tous les couillons qui sont là, mais ils ne dirigent pas la plus grande flotte du monde, eux.

- Je suis un vicaire, normalement affecté au Fort. Je peux aller prévenir d'autres prieurs très vite, mais vu que je suis le seul présent ici et maintenant... je vous en prie nous devons vous mettre en sécurité.
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Zaïra Pichardo
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MessageSujet: Re: [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm   [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm - Page 2 EmptyVen 27 Juil - 8:13

Parfois, je ne sais pas trop ce qui me passe par la tête. J’avais l’impression d’être au milieu d’un nid de frelons. Alors que j’étais sur le point de pénétrer dans la chapelle, des pas martiaux m’avaient fait tourner la tête. Aucun doute, il s’agissait bien de l’Amirale. Elle entra sans hésiter, visiblement déterminée et pas forcément très satisfaite ; A peine avait-elle passé sa tête argentée dans l’encadrement et se fut-elle manifestée qu’elle retint toute l’attention de l’assistance. C’était pour moi le moment idéal pour moi d’entrer sans attirer les regards. Je me glissai par la porte et me décalai immédiatement sur la droite, en me souvenant de ce que j’avais récemment appris. « Si tu veux passer inaperçue, ne joue pas à l’espionne. Tu as toujours quelque chose de plausible à faire. » Un instant je croisai le regard de Winnifred Cooper. Que faisait-elle là. J’enrageai d(imaginer qu’elle avait percé à jour mon déguisement de fortune. Je répondis à son sourire par un hochement de tête très poli sensé la faire douter de ma présence ici et tentai de ne pas me départir du rôle ue je m’étais composé.

Je me dirigeai donc vers l’autel avant de rester quelques secondes, immobile comme en méditation, mon nouveau chapeau tenu devant moi au bout de mes deux mains en signe de respect et de recueillement. Pas la peine de retourner pour entendre les récriminations De Maelle O’ Feill.

Ensuite je revins vers le groupe en profitant de la semi-obscurité de la contre-allée. Le prieur m’était connu, enfin, de vue puisque c’était lui qui était intervenu lors de la soirée mouvementée à l’Octopus. Justement, la tenancière de la taverne en question était présente sans qe je ne comprenne bien pourquoi, accompagnée de l’alchimiste dont le prénom me revenait plus aisément que son nom, Sigmund. La pianiste virtuose de son côté, était connue de tous. Il n’y avait que l’homme à côté des formes allongées que je ne connaissais pas et qui pourtant semblait déjà prêt à intervenir sur eux. Je m’approchai aussi près que la prudence me le permettait et mes yeux furent immédiatement capturés par les formes allongées. C’était la première fois que je voyais des cadavres et malgré les précautions prises pour les dissimuler, mon imagination faisait le reste et je sentis une nausée irrépressible me monter aux lèvres. Par bonheur, une voix que je connaissais s’éleva dans la chapelle pour prendre la défense du prieur. Si les circonstances n’avaient pas été aussi graves, je l’aurais presque plaint d’être obligé d’intervenir au milieu d’événements pour lequel il n’était jamais préparé. En outre ses compétences oratoires semblaient encore une fois limitées et j’en déduisit qu’il ne devait pas être habitué à donner de la voix contrairement à l’Amirale. La voix à la fois mélodieuse et ferme de l’artiste me rasséréna et je pus reprendre le contrôle de mes manifestations somatiques. La charisme de Cathérina Damoroff était impressionnant et bienveillant, un sentiment d’admiration monta en moi.

Visiblement chacun avait été mêlé à ce qui ressemblait à une attaque en règle contre les représentants du pouvoir à la fête de la vie, attaque apparemment préparé de longue date avec cependant assez d’approximations pour avoir laissé l’amirale sur ses pieds.

Il fallait évidemment que j’en sache plus et je me demandais bien commet j’allais pouvoir me mêler à l’action qui se déroulait devant moi. La perspective de voir le groupe se scinder en deux pouvait m’apporter la solution même si la conséquence en était que je raterai la moitié des informations… Mais comme il me paraissait imprudent de suivre la dame blanche, il ne me restait plus que l’option de rester auprès des corps. Cette pensée ne disait rien qui vaille, mais à la guerre comme à la guerre, même si je n’avais pas encore eu à approcher ce genre de catastrophe ont le peuple aurait toujours à attendre le pire… Une fois le prieur, l’amiral et leur escorte partis je pourrai éventuellement proposer mes services ici… J’espérais juste que le prieur n’allait pas être la seule escorte disponible… Car l’idée venait de m’effleurer l’esprit que maintenant que le seule prieur encore en vie et l’amirale étaient regroupés ici, il suffisait de poster deux bons tireurs face à l’entrée de notre chapelle pour terminer le travail.
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Otton Egidio
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MessageSujet: Re: [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm   [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm - Page 2 EmptyVen 27 Juil - 10:44

La conversation est momentanément interrompue par une petite détonation. Puis une seconde. La clameur de surprise et d'admiration vous indique ce que c'est : les feu d'artifice ont commencé. De petites sphères de lumières multicolores illuminent le ciel nocturne à la grande joie des fêtards levant leurs verres et trinquant. Pour certains, c'est la première fois qu'ils peuvent admirer un pareil spectacle. C'est loin d'être le feu d'artifice le plus spectaculaire que des habitants d'Excelsa aient vu (déjà toutes les lumières ont la même forme et taille) mais ça reste beau ne fut-ce que par le nombre croissant de fusées qui s'envolent.

Lors de la minute finale deux bonnes centaines sont envoyées depuis les prairies proches et le toit de la station thermale pour former un cercle autour du village. C'est aussi pendant ce moment magique que les auditeurs les plus attentifs pourront déceler une détonation un rien plus forte que les autres. Lorsque le calme sera revenu, on s'apercevra bien vite que l'auberge est en feu. Si la panique n'est pas de mise, l'agitation est grande. Entre ceux qui reculent, ceux qui vont chercher les seaux et activent les pompes, les parents tentant de localiser et mettre à l'abri leurs enfants,... il y a de quoi faire...


A vous devoir ce que vous faites et comment vous gérez cela. Je pense d'ailleurs que c'est à Catherina.
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Catherina Damoroff
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MessageSujet: Re: [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm   [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm - Page 2 EmptyVen 27 Juil - 15:58

Dès lors que les feux d’artifice retentirent, une agréable bouffée de joie s’empara de la pianiste.
Elle leva le nez au ciel, espérant apercevoir une gerbe quelconque. Winifred avait parlé d’armes, l’Amirale et le prieur semblent avoir les choses bien en main. Et puis la fête… La fête continuait envers et contre tout. Cela rassénéra drôlement Catherina, qui avait l’impression d’être charriée en pleine tempête, les évènements s’étant déroulés sans discontinuer, de manière si impromptue.

L’empathie fonctionnait bien, l’égérie s’en félicitait. La situation était sous contrôle, elle pouvait désormais retourner se mêler aux festivités, apparemment la cible principale, c’était surtout Maeva O’Fell et elle allait bientôt être amenée en sécurité.

Le cœur un peu plus léger, Catherina ouvrit la bouche pour parler, mais à ce moment, un bruit anormalement retentissant assourdit son ouïe sensible. Elle ferma les yeux, plaquant une main sur son oreille, fronçant le nez.

Tout se passa si vite, que c’en était étourdissant. Quand le fracas se fut tût, cependant que continuait le feu d’artifice dans le lointain, une torpeur monta des murs de l’auberge, une chaleur sèche.
Des flammes se mirent vite à lécher avidement les parois, leurs longs doigts dévorant petit à petit le bois des armatures visibles de la charpente.

Des cris se firent entendre, certains de douleur, une douleur vive apparemment, vu comment on s’époumonait, des larmes, aussi, des larmes d’enfant.

Hébétée, Catherina cilla, regardant tout autour d’elle, perdue, mais aiguillée seulement par la panique de tous ces hurlements, qui la glaçait jusqu’aux os.

Alors qu’elle usait l’empathie un instant avant, elle sentait avec encore plus d’acuité la terreur environnante. Les situations d’urgence, ce n’était pas son domaine, il lui fallut plusieurs secondes pour se décider de bouger, parce que le feu menaçait sa robe et ses cheveux.

Elle n’avait jamais assisté à un incendie, n’avait jamais mesuré à quel point ce pouvait être rapide, la manière dont on ne distinguait rien dans la fumée, dont on s’étouffait. Des larmes, provoquées par les vapeurs âcres, lui venaient aux yeux tandis qu’elle se précipitait vers l’entrée de l’édifice.

Là, elle fut hypnotisée par le balai des flammes, les yeux écarquillés devant ce spectacle. Dans l’épaisse fumée, elle ne distinguait que des silhouettes qui couraient en tout sens. Elle avait perdu ses comparses de vue, mais n’en avait cure.

Impuissante face au déchaînement du brasier, elle vit une femme se faire renverser par une autre, dans la panique ambiante.

Dans un réflexe stupide devant la détresse d’un corps recroquevillé au sol, Catherina retroussa ses robes, et franchit le perron de l’édifice, en proie à l’incendie. A l’intérieur, l’air était irrespirable, on voyait à peine à quelques mètres devant soi.

Aussi vite qu’elle put, elle se précipita sur la femme, lui tendant les mains pour l’aider à se relever, tout en tentant de protéger son nez et son visage.

La pianiste la fit tenir debout de son mieux, mais la blessée ne voulut pas retourner vers la porte, affolée que son enfant puisse encore se trouver dans ce brasier. Incapable de la retenir, malgré une tentative fébrile, l’artiste se retrouva un instant plantée dans l’enfer qu’était devenu l’auberge, regardant la silhouette de la femme se faire dévorer par la fumée.

L’égérie fit un pas hésitant, mais un homme lui barra le passage alors qu’il se dépêchait vers l’extérieur. Il la bouscula, Catherina chancela, et son dos heurta de plein fouet une surface dure, ce qui l’étourdit pendant quelques secondes.

Elle était tout près de la porte, encore quelques pas…

La femme chercha à ses redresser, ses poumons étaient brûlants, ils la suppliaient pour qu’elle leur accorde de l’air, martelaient sa poitrine d’une douleur sourde.

Quelqu’un, dans son champ périphérique de vision, hurla « ATTENTION », mais Catherina l’entendit de très loin.

Elle eut à peine le temps de relever la tête pour voir une forme se décrocher des hauteurs du plafond, et chuter dans un sifflement qui s’ajoutait à celui des flammes.

Une souffrance, atroce, comme elle n’en avait jamais connu dans sa paisible vie de diva, vrilla chaque parcelle de son corps. Le débris de bois s'était effondré sur sa jambe gauche, abîmant au passage chair et os.

Catherina eut à peine assez de souffle pour pousser un hurlement, qu’elle étouffa dans son poing serré, farouchement, rassemblant ses dernières forces pour tenter de se débarrasser de cette entrave, et ramper à moitié vers la sortie.
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Winifred Cooper
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MessageSujet: Re: [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm   [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm - Page 2 EmptyVen 27 Juil - 23:04

La conversation avait coupé court lorsque des détonations se firent entendre. Si les premières étaient quelque peu joyeuses en ce moment de peur au sein du petit groupe formé par les Excelsiens, la suivante était bien moins rassurante.
On comprit rapidement ce qu'il se passa lorsqu'un épais nuage de fumée se forma. Chacun alla à sa propre tâche, personne ne communiqua sur la marche à suivre. La première pensée de Winifred était d'aller décrocher ses chevaux qui étaient juste à côté de leur point de rassemblement, elle n'allait pas prendre le temps d'aller les attacher ailleurs, tant pis si ils s'en allaient, il fallait aller filer un coup de main du côté du foyer, le feu prenait vite.
Comment s'était-il déclenché d'ailleurs ?

La patronne de L'Octo pensa aux armes, peut être que l'explosion venait de là. Si un feu s'était déclenché il... ou avait été déclenché ? Volontairement ? Bref, le feu aurait pu atteindre les armes sous le comptoir et de là créer cette explosion. Mais qui dit explosion, dit feu, dit dégâts. L'auberge était majoritairement de bois, ce qui n'allait rien arranger. Et Maeva et Izei, s'occupaient-ils de se protéger ? Ils n'étaient visiblement pas à l'abri ce soir, et si tout ça n'était qu'une diversion ?

Trop de questions pour la mama qui avait la priorité d'aller courir jusqu'à la fontaine avec d'autres joyeux lurons plus ou moins alcoolisés, une chaîne d'eau avait été mise en place et Wini s'y ajouta, tout en regardant à droite et à gauche si elle voyait son fils apparaître. Et oui, elle le vit plus loin, avec d'autres personnes courant avec des seaux.

Mais alors qu'elle venait à peine de prendre place non loin de l'auberge (avait-elle eu le courage d'être si près du feu parce qu'elle savait ce qu'était de perdre un établissement ?) elle cru voir une chose improbable à l'intérieur, une chevelure bleue ?

Au même moment, la toiture de l'auberge, mangée par les flammes commençait à crépiter fortement et allait s'effondrer et faire tomber le toit au dessus de la tête de Catherina.

- ATTENTION, hurla t-elle sans même se lancer dans le brasier, ne sachant par où passer sans risquer sa vie.

Les gens autour de Winifred continuaient à arroser le terrain avec de pauvres verres, cruches, seaux, mais ça n'allait rien éteindre.

- IL Y A DES GENS DEDANS BORDEL DE MERDE !

La tenancière paniqua et attrapa une échelle qui se trouvait à quelques mètres, elle fit entrer le bout de cette dernière au niveau de la porte. L'autre côté n'était plus visible pour Winifred, trop de fumée à l'intérieur, trop de débris, dans quel état était Catherina ?

Un homme sorti par une fenêtre du rez de chaussée de l'auberge, un môme dans les bras, il semblait bouger, c'était une bonne chose.

Winifred ne voulu pas attendre plus longtemps, les gens autour d'elle n'avait pas compris son alerte, était-elle la seule à avoir vu Catherina dedans ? Elle arracha l'un de ses jupons et le mit sur sa tête, enroulé avec juste assez d'espace pour pouvoir voir à travers et fonça à l'entrée de l'auberge qui menaçait de s'effondrer totalement. Quelqu'un tira Winifred par le bras pour l'en empêcher mais elle le dégagea d'un coup sec et vit la crinière de la belle pianiste. Heureusement, elle n'était même pas à un mètre de la porte et Mme Cooper l'attrapa sous les aisselles pour la tirer vers l'extérieur. Cette femme n'était pas lourde, mais à bout de bras, traînée au sol, ce n'était pas évident pour la mama qui hurla pour chercher les forces les plus puissantes qui étaient en elle.
Au moment où elles passèrent la porte, les deux femmes se firent arroser par deux gros seaux d'eau. Winifred avait juste eu un coup de chaud, mais pas le temps de se faire réellement intoxiquer ni brûler. En revanche, Catherina semblait être dans un sale état, mais à l'abri des flammes.
Son fils qui avait finalement vu trop tard sa mère pénétrer dans l'établissement l'avait rejoint à sa sortie pour l'aider à éloigner Catherina de là, sans piper mot.

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Maeva O'Fell
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MessageSujet: Re: [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm   [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm - Page 2 EmptySam 28 Juil - 7:40

Le choc et l'irritation d'être ainsi confrontée sur des affaires d'autorité par une civile laissent bien vite la place à une surprenante sérénité alors que les mots de la diva d'Excelsa quittent ses lèvres. Dans des circonstances moins critiques, l'Amirale l'aurait certainement envoyée récurer la salle des machines de l'un de ses cuirassés de ligne pour l'exemple, ne fut-elle aucunement sous ses ordres. Pourtant, soit-ce en raison de l'urgence qui lui demandait de reprendre la situation en main avec professionnalisme ou du ton calme accompagné des gestes sereins de la dame bleue, Maeva n'eut cette idée qu'un vague instant avant que celle-ci ne disparaisse. Ses yeux se tournent tour à tour vers les divers protagonistes suivant les présentations et prises de paroles, s'attardant quelques instants sur le légiste que la pique amuse malgré la situation et dont l'identité lui arrache un haussement de sourcil satisfait, compte tenu du cadeau qu'elle lui a laissé au fond du bassin des thermes, et s'arrêtent finalement sur le Vicaire.

Les informations tourbillonnent dans l'esprit de la jeune femme alors qu'elle tente de les ordonner, des civils armés ne feraient que semer une panique dont profiteraient les éventuels agresseurs pour attaquer ou se replier, et Maeva les veut à découvert, alors s'ils les prennent, il ne faut que des armes aisément dissimulables. Mais mettre en danger des personnes n'ayant aucun rapport avec la profession militaire va à l'encontre du premier Précepte, encore que n'étant techniquement pas une Sœur, l'Amirale n'est pas soumise au même code, mais elle tend à ne rien faire de cette différence. De plus, un tel groupe peut être amené à la gêner en ne réagissant pas assez vite à ses ordres, et dans une telle situation où la moindre erreur peut coûter bien des vies, peut-être n'est-ce pas un pari à prendre.


– Oubliez les armes, vous avez raison, Frère, si cet attentat me vise, vous êtes tous en danger ici et ma présence n'aidera personne. Partons tant que les choses n'ont pas…

Sa prise de parole est interrompue par un concert de détonations. D'instinct, Maeva se crispe et s'écarte de sa position initiale, sa main droite volant au manche du poignard de l'assassin qu'elle dégaine de sa ceinture. Ses yeux volent en tous sens, scrutant chaque ruelle, chaque visage...puis d'autres arrivent, suivis d'acclamations, des feux d'artifice. La femme aux cheveux blancs se redresse sans cesser de scruter les environs, pensant plutôt au côté pratique d'un tel concert d'explosions. Un coup d'arquebuse, de pistolet, de fusil, un explosif, n'importe quelle détonation de la sorte passerait inaperçue à présent, peut-être est-ce le signal ? Sont-ils repérés ? Loin de s'émerveiller d'un spectacle fort dérisoire pour une Excelsienne de son rang, la dame blanche se retourne vers ses compatriotes avec un air concentré.

– On se déplace en groupe desserré pour ne pas attirer l'attention, plus tôt nous quittons cet endroit – elle se tourne vers le Vicaire – plus vite vous pourrez revenir mener des opérations de récupération ici, vous enverrez le corps que vous trouverez au fond du bassin à Monsieur Zolt ici présent.

Elle s'apprête à lui faciliter le diagnostic lorsqu'une odeur de brûlé lui monte aux narines. Elle n'a pas différencié l'explosion à l'intérieur de l'auberge, mais la senteur des flammes l'assaillent bien avant leur vision. Son regard se tourne vers le bâtiment auquel ils sont adjacents et se fige dans un masque d'horreur, bien vite remplacé par une colère froide. Les hurlements viennent après, les cris d'innocents coincés à l'intérieur, de ce peuple constitué de millions d'inconnus dont l'Amirale assure la prospérité et le bien-être en contrôlant l'Océan d'une main de fer, de ses compatriotes dépendant de l’autorité de sa Cité bien aimée.

Assaillis par les flammes.


– Damoroff ! Aboie-t-elle en voyant la jeune femme s'élancer vers l'intérieur, mais celle-ci ne semble pas l'entendre. Ses pires craintes se confirment, ces personnes manquent d'entraînement et ne feront qu'aggraver les choses en se mettant ainsi en danger. Son regard se tournent encore vers les ruelles adjacentes dont affluent hommes et femmes décidés à éteindre l'incendie à grand renforts d'éclaboussures, approchant de sa personne toujours plus d'assassins potentiels. Les cris se superposent aux fracas, l'eau grésille avant même de toucher le feu dont les langues s'étalent sur tout ce qu'elles touchent, lui offrant bien des surfaces sur lesquelles apaiser sa faim dévorante. La tenancière de l'Octo crie, puis s'élance sans que l'Amirale ne bronche, elle doit observer et réfléchir, son rôle n'est pas de jouer avec le feu, mais de le maîtriser comme elle l'a fait durant tant d'année avec l'eau. La cadette O'Fell connaît sa place.

– Vous deux !
Lance-t-elle aux deux hommes qui l'ont accompagnée jusqu'ici. Allez chercher vos collègues et venez éteindre ce feu, toi, reste avec le corps, personne ne s'en approche jusqu'à ce qu'un médecin vienne le recouvrir, fut-ce dans une semaine.

Les deux détalent, la dame blanche se retrouve presque sans défense, un choix s'offre à elle, doit-elle partir et laisser impunément ces gens s'occuper de l'incendie sans leur apporter l'aide de son expertise militaire, ou doit-elle rester et risquer d'être abattue par le premier brigand qui constatera que le travail de sa collègue a été mal fait ? Les Préceptes des Prieurs lui reviennent en tête en même temps que le fait qu'elle n'en est pas une, ses yeux d'or croisent ceux de chaque personne encore non-impliquée, puis se posent sur la femme aux cheveux bleus que Winifred sort tout juste du feu. Ces gens ne sont pas des soldats, ils n'ont jamais juré de défendre Excelsa et ses habitants au péril de leur vie.

Elle si.

Sa vie vaut-elle plus que celle d'un autre ?

Oui.

Mais elle cessera d'avoir la moindre valeur à l'instant même où elle aura la lâcheté de la faire passer avant celle de quelqu'autre Excelsien.

Un masque de glace se constitue tandis qu'elle s'écarte un peu du Vicaire et tourne le dos à l'incendie, de sorte à être visible de tous, La chaleur lui roussit le dos et les cheveux, mais elle n'en a cure.

Elle est l'Amirale Maeva O'Fell d'Excelsa, et aujourd'hui encore, elle se fera obéir.


– Écoutez-moi !
Hurle-t-elle avec autorité. Gardez votre calme et suivez mes ordres. Que les inaptes aux tâches manuelles regroupent autant de seaux qu'ils le peuvent et les apportent aux pompes, les plus forts, faites des chaînes des pompes aux flammes, établissez un rythme et tenez vous-y, faites de l'espace, personne n'entre dans cette fichue auberge tant que l'incendie n'est pas au moins contrôlé ! Pas d'héroïsme aujourd'hui.

Une brève pause, son regard tourne vers l'alchimiste et le légiste.

– Docteurs, établissez un périmètre pour vous occuper des blessés au maximum de vos capacités, récupérez qui de droit pour vous aider dans votre tâche mais ne dérangez pas les chaînes.

Un dernier regard pour le Prieur, glacial, masquant efficacement la difficulté de l'ordre qu'elle a à lui donner.

– Mon Frère, les civils coincés dans les flammes comptent sur vous, faites de votre mieux.
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Zaïra Pichardo
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MessageSujet: Re: [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm   [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm - Page 2 EmptySam 28 Juil - 12:44

Je commençais à me sentir assez bien dans la peau de mon personnage et j’avais réussi à me convaincre que ma stratégie était sinon la bonne, tout au moins la moins mauvaise dan la situation où je me trouvais.
Je gardais donc les yeux fixés sur l’homme qui m‘était inconnu et qui semblait avoir été promu responsable des corps et de ce qui allait leur arriver. Je me demandais bien ce qu’il allait bien pouvoir faire avec même si un ressentiment me disait qu’il n’allait pas les garder complètement intacts. Je n‘avais jamais assisté à d’investigation de ce genre, mais je me faisais une image peu ragoutante de ce que l’on pouvait faire subir à un cadavre pour élucider les causes de sa mort.

Cependant, les choses ne purent pas aller plus loin et les événements avaient décidé de m’épargner ce spectacle. Des explosions venant de l’extérieur me firent tressaillir dans un premier temps avant que je ne reconnaisse celles d’un feu d’artifice. D’ailleurs les lueurs colorées qui pénétraient dans la chapelle avait quelque chose de de féériques et un per surnaturel vues les circonstances. Je les admirai quelques secondes avant de reporter mon attention sur le… en fait je n savais ni quelle était sa profession ni quel était son nom, je lui trouvais simplement une attitude très détachée en ces instants où tant de vies avaient basculé et où d’autres étaient encore en danger. C’était assez inconcevable pour moi mais je n’eus pas le temps d’approfondir cette réflexion qu’une détonation sortit du lot de celles des bombes pyrotechniques. L’éclat orangé qu’elle projeta dans notre abri semblai d’une autre nature et sa provenance semblait différente. Et puis les lueurs se mirent à danser obstinément et tout le monde comprit qu’il s’agissait d’autre chose et nos nous précipitâmes dehors. Je laissai les autres me précéder avant de me retrouver sur e place devant un incendie qui ravageait l’auberge.

La foule hurlait tandis que certains tentaient de s’organiser tant bien que mal.  J’eus juste le temps de voir Cathérina s’engager dans le brasier. Cette fille était folle ! Une voix que je reconnus bien vite hurla la présence de personnes dans l’auberge. Par Ste Héléna ! Les pauvres gens ! Je comprenais mieux l’apparante bêtise de la virtuose. Et Winnifred qui faisait la même chose. Les gens devenaient complètement fous et je sentais que la folie me gagnait également, d’autant que l’image de mon violon dans l’auberge s’imposa en un éclair brûlant. Je cours vers un homme qui se précipitait avec un seau vers le brasier. J’écartai les bras en lui hurlant :

« Arrosez-moi ! Il y a des gens là-bas ! »

L’homme s’exécuta après m’avoir lancé un regard interloqué. Ruisselante, je courus vers l’auberge d’où Winnie sortait déjà en tirant la pianiste. Cette dernière était dans u piètre état, mais était dans de bonnes mains. Un craquement me fit lever la tête, un pan de mur au-dessus d’une fenêtre venait de céder.

Je criai la tenancière alors que je devinais l’amirale s’agiter dans notre dos.

« Je vais tenter de passer par derrière ! Peut-être plus facile ! »

Sans attendre sa réponse ni que la chaleur du brasier ne me sèche complètement je courus à l’arrière de l’auberge. Ce n’était pas le Nirvana, mas ce côté les choses emblaient moins endommagées. Des cris venant de l’étage m’alertèrent. Bon sang ! Mais que faisait cette femme au milieu de ce cataclysme ? L’abri de jardin où j’avais installé mes quartiers ! Je m’y engouffrai et en ressortit avec une échelle que je plaquai contre le mur. Pas certaine que les flammes ne finissent par la lécher, mais passer par les escaliers semblait hasardeux. Aussi vite que je pus je grimpai à sa hauteur.

« Allez venez avec moi.
_ Mais …
Dépêchez-vous ! »


Je la tirai par les épaules pour lui donner l’élan nécessaire à la décision d’enjamber la fenêtre.

« Faites attention… ça va aller…. Oui c’est très bien… »

Je faisais de mon mieux pour la rassurer alors que mon cœur battait à tout rompre à cause de mes courses mais surtout de la peur que l’échelle ne s’effondre et nous précipite dans le brasier. Finalement nos pieds touchèrent le sol.

« Il y a encore du monde là-dedans ?
_ Je.. Je ne sais pas… »


C’était stupide de lui en demander plus. Elle venait d’échapper à une mort horrible et n’en menait pas large. En tout cas elle était assez vaillante pour s’éloigner.  Je la regardai s’éloigner quelques secondes avant de marquer une hésitation sur la marche à suivre. Je tentai de faire le point sur les dégâts infligés à l’auberge par l’incendie tout en retirant l’échelle qui menaçait de servir à l’alimenter. Je fis la grimace à la vue des flammes qui se découpaient insolemment sur le ciel de nuit. La cheminée s’inclina doucement avant de s’écrouler dans la direction de la pente du toit. Je n’eus que le temps de me jeter sur le côté. Les baises arrosèrent l’abri de jardin qui déjà chauffé par l’incendie s’embrasa comme une feuille de papier.

Je n‘avais plus rien à faire hormis courir après le danger. Je faisais une croix sur mes bagages mais surtout sur mon violon. Je rebroussai donc chemin à contre cœur en espérant que plus personne ne se trouve dans cet enfer. Du côté de la place, les choses étaient plus ou moins jouées pour la malheureuse auberge.
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Wilhelm Zolt
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MessageSujet: Re: [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm   [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm - Page 2 EmptyDim 29 Juil - 16:15

Le feu d’artifice est une distraction bienvenue avec la tension qui commençait à s’installer, les tenants et aboutissants de tout ceci échappant au plus grand nombre. Alors que Wilhelm Zolt s’accorde quelques instants pour observer les explosions cruellement identiques qui inondent le ciel, écoutant d’une oreille tout de même attentive les uns et les autres.

Le prieur souhaite emporter l’amirale en sécurité dans un autre village. Une décision logique quand on sait toute l’importance que celle-ci représente pour la grand Cité. Mais alors que le Docteur est pris dans ses réflexions, l’auberge aux côtés de laquelle ils se trouvent s’agite, tandis que des flammes commencent à en lécher avec avidité les murs.

Il faut quelques secondes au docteur pour comprendre ce qu’il se passe. Zolt observe, hébété, les gens s’agiter autour de lui, alors que l’adrénaline lui illumine les méninges tandis que les premiers cris de douleur retentissent, s’y joignant la douce mélodie des ordres de O’Fell.

Le Légiste s’approche des tables présentes sur la place et les débarrasse sans la moindre gêne, encouragé par la demande de l’Amirale le confortant dans son choix d’action, jetant un regard morne et vide au moindre badaud qui oserait lui faire une remarque, pariant sur le fait que tous ceux-ci sont bien trop occupés à lutter contre l’incendie.

A la demande de la Dame Blanche, Zolt propose à Sigmund de l’aider pour soigner les blessés que l’on évacue les uns à la suite des autres de l’auberge en flamme. Deux Apothicaires feront mieux qu’un, et les soins seront réalisés rapidement, dans le cas contraire, Wilhelm fera son office seul. Les nappes et serviettes servent de bandages de fortunes, l’alcool de désinfectant. L’on peut toujours compter sur les locaux pour avoir dans le coin quelques bonnes bouteilles des eaux de vies les plus folles que l’on puisse imaginer. Parfait pour nettoyer des plaies.

Bien que l’incendie soit important, le Légiste réquisitionne deux sceaux d’eau claire, ainsi que les femmes avec l’esprit le plus agile, leur demandant d’apporter des nappes et des serviettes propres. Transformer la place principale d’une ville dont l’auberge est en plein incendie en camp de soin digne de l’armée n’est pas chose aisée. Il faudra quelques instants précieux au Docteur pour mettre ses idées en place, mais l’utilisation du scalpel et des linges pour réaliser son œuvre lui offre les gestes mécaniques qui occupe l’esprit.

L’ancienne Légiste de la ville, maître à penser et de formation de Wilhelm, se joindra aux personnes aidant les blessés, apportant par la même une trousse de soin, ameutée par les cris des pauvres hères ayant fui la fête après tout ce remue-ménage. Une paire de mains supplémentaires, formées au maniement du scalpel et aux gestes de premier secours ne se refuse pas.

Un léger tiraillement se fait sentir au sein du cœur du Légiste lorsque la Mama de l’Otto et quelques jeunes gens apportent, bon gré mal gré, une silhouette fine à la chevelure bleue, dont la jambe gauche semble-être dans un état déplorable. L’égérie du conservatoire a la jambe brisée, elle ne pourra hélas plus marcher pendant quelques mois. Mais Wilhelm ne se laisse pas aller au sentimentalisme.

Le Docteur pallie le plus pressé : endiguer les possibles hémorragies et stabiliser le membre. Pour ce faire il utilise les barreaux d’une chaise et un morceau de nappe. Dans le chaos ambiant, Zolt reste pragmatique. L’important est ici de limiter les risques. Bien qu’il adore son travail, le Légiste d’Excelsa n’a pas envie de devoir autopsier des civiles dans ce bourg si loin de la grande cité…

Les organes ne survivraient pas au voyage du retour…

Hélas.
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MessageSujet: Re: [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm   [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm - Page 2 EmptyDim 29 Juil - 19:09

L'Amirale me demande d'aller me jeter dans les flammes pour sauver des civils. J'aurais préféré rester pour la surveiller, mais elle a le regard et l'expression du Grand Chef en pleine action. Pas le moment de faire le malin. Le calme olympien que j'avais tout à l'heure a disparu. J'incline la tête et puis j'y vais.

L'incendie est arrivé brutalement. On a entendu un grand bruit, et une minute après toutes les ouvertures vomissaient de la fumée. Certains civils se sont déjà jeté dans le bâtiment pour essayer de sauver leurs semblables. Dont la patronne de l'Octopus (peut être qu'elle va jamais revenir et que je pourrais de nouveau voir une image de pieuvre sans mourir de honte). Moi je vais aller voir dans les chambres, j'imagine. C'est là que je serais le plus utile.

Je me téléporte sur un rebord de fenêtre, à l'étage. Ça demande de la minutie de faire ce genre de chose. Y a une seconde j'étais sur le plancher des vaches, tranquille, et je réapparais avec la pointe des bottes sur une pierre qui dépasse un tout petit peu et les doigts accrochés aux gonds des volets. Pas une position confortable quoi. Je brise une vitre d'un coup de pied. On ne voit rien à cause de la fumée. Je me faufile à l'intérieur de la chambre.

Bien sûr, à cet instant je repense à « l'étage » de l'Octopus, mais non, ce n'est pas le même genre du tout. Il y a juste un lit normal et des meubles un peu vieillots. Et c'est vide. Je vais dans le couloir. Le plancher produit des craquements sinistres et il se déforme. Il va bientôt s'effondrer.
Je trouve trois personnes sur le palier, en train de s'agiter comme des poulets sans tête devant les débris de l'escalier. On surplombe une mer de feu. Je les guide vers la fenêtre pété, je circule plus facilement puisque je peux me téléporter de temps en temps pour reprendre une bonne goulée d'air frais. Mais la fumée est brûlante, elle encrasse les poumons en une seule inhalation.

Je balance le matelas du lit par la fenêtre. Ça m'a fait beaucoup souffrir de le transporter cet immense machin, parce que la pièce perd son oxygène à toute vitesse et mes muscles hurlent le manque. Je balance un gros civil en suivant, je le vois même pas, j'entends plus rien, je me fiche qu'il se pète la cheville. La femme que j'attrape juste après se débat un peu pour ne pas que je la jette dans le vide, mais elle y a le droit aussi. Le dernier c'est un petit vieux. Hop, la fenêtre aussi. Si il y a d'autres gens piégés dans leur chambre, je ne peux rien pour eux. La chaleur devient dangereuse, la fumée me fait tourner la tête, je ne vois plus rien...

Je me téléporte dehors. A environs un mètre au dessus du sol, c'est pas si mal pour un mec qui a les yeux et le nez qui coulent à torrent. Je me casse la gueule, mais sans me fouler la cheville ni rien, ce qui me permet de me relever immédiatement. Les bruits de charpente en train de souffrir sont de plus en plus forts. On dirait que l'auberge va exploser. J'entraperçois à travers mes paupières gonflées par l'irritation le légiste en train de bidouiller sur des gens. Il a l'air d'occuper utilement son temps, mais c'est vrai qu'il doit s'y connaître aussi en médecine pour les vivants, en y réfléchissant. Je m'éloigne de quelques pas titubants pour consacrer toute mon énergie à tousser.
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MessageSujet: Re: [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm   [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm - Page 2 EmptyDim 29 Juil - 22:42

Après avoir offert son aide, Sigmund est resté très discret. Clairement, la gestion des situations de crise, ce n'est pas son domaine. En même temps, il est alchimiste de formation, ça ne fait pas vraiment partie de ses qualifications de savoir comment réagir face à quatre cadavres morts par empoisonnements. Néanmoins, en Apothicaire consciencieux, von Einzbern ne sort jamais sans avoir au moins deux fioles sur lui. Du coup, pendant que les autres discutent, il va récupérer un peu de la mousse qui se mêle à la salive des macchabées. Il prendrait bien un peu de sang aussi, mais ce serait peut-être un peu pousser le bouchon.

En rentrant à Excelsa, je pourrais analyser ça. Essayer de déterminer le type de poison. Peut-être même sa composition...

Sa voix n'est pas très assurée, mais il dit surtout ça pour se justifier auprès du Prieur et de la dame aux cheveux blanc, qui a l'air de commander. L'arrivée des feux d'artifices le détend un peu, mais la sensation ne dure pas longtemps. Il n'a pas entendu tout de suite l'explosion différente. C'est seulement quand le brûlé et la panique ont commencé à se répandre qu'il a réagi. Enfin, qu'il s'est retourné vers l'auberge en flamme pour regarder avec un air ahuri. Vraiment pas doué pour les situations de crise.

Les ordres de la Dame Blanche le tire un petit peu de sa torpeur, les mots de Zolt achèvent de le faire réagir. Sigmund n'a ni la force pour tenir le rythme de la chaîne d'eau, ni la témérité de braver les flammes. Par contre, prendre en charge les blessés, il sait faire. C'est récent, ça a été acquis principalement parce qu'il avait peur de mourir des mains de Dagmar s'il ne le faisait pas, mais maintenant qu'il sait faire, autant que ça serve. Il arrête des jeunes qui courent un peu au hasard et demande :

Allez chercher des serviettes aux thermes ! On va en avoir besoin ! Dites que c'est l'Apothicariat qui demande !

Il ne sait pas vraiment si les deux ont écouté, mais il n'a pas le temps de vérifier. Les premiers blessés arrivent, alors l'alchimiste se place aux côtés du Légiste et l'assiste dans un premier temps. Le flux des blessés mineurs s'intensifie peu à peu. Fort heureusement, rien de vraiment très grave, sauf pour la femme aux cheveux bleus, qui semble avoir besoin de soins plus avancés. Sigmund, moins expérimenté, s'occupe principalement des petits brûlés. Avec des nappes en guise de compresses, il fait tout son possible pour aider.

Sa soirée risque d'être longue...
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Catherina Damoroff
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MessageSujet: Re: [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm   [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm - Page 2 EmptyLun 30 Juil - 1:03

La souffrance, à un certain point, se transforma en torpeur. Catherina était allongée sur une table, à en agripper les bords, de toutes ses forces.

Les limites du monde étaient floues, la femme voyait des silhouettes, entendaient des voix, mais tout semblait lointain, et sans importance.

Elle n’avait pas vraiment pu adresser le moindre mot à Winifred, elle avait eu à peine conscience de sa poigne qui l’aidait à marcher tant l’air lui manquait. Désormais, elle pouvait respirer, même si son corps était secoué de temps à autre par une quinte de toux.

Ses pensées étaient figées sur sa jambe, la pianiste n’arrivait pas à réfléchir plus loin, les tenants et les aboutissants de la situation semblaient s’être terrés quelque part dans son esprit, et ne pas oser bouger, de peur d’être oppressés par la masse immense qu’était devenue la douleur.

Catherina savait qu’il y avait encore le feu, mais elle ne reconnaissait personne dans ceux qui se mouvaient autour d’elle, même si on lui adressa la parole plusieurs fois.

C’était surtout l’hébétement qui la clouait là. Elle ne s’était jamais sentie ainsi de toute son existence, à la limite perpétuelle de l’inconscience. Elle n’avait aucune idée de comment gérer autant de mal d’un coup, elle découvrait des sensations qu’elle avait oublié. La peur, notamment, les secondes s’éternisaient à l’infini, quand on avait l’impression d’être piégé dans sa propre chair.

Elle n’osait plus se mouvoir, elle resta donc étendue, les yeux mi-clos.

Ce fut avec un grand soulagement qu’elle accueillit les soins de Wilhelm, même s’ils réveillèrent la douleur partout dans son être. Comme détachée d’elle-même, elle le regarda laver le sang – tout ce sang, elle n’en avait jamais vu une telle quantité – et prit une grande rasade de l’alcool qu’il posa près d’elle après avoir désinfecté les chairs. Ca brûlait, et elle grogna, plus qu’elle ne cria, par manque de force, mais se saouler, ça, elle savait faire.

Cela l’étourdit encore un peu plus, mais de manière plus agréable, et puis le fait que quelqu’un prenne en mains la situation avait provoqué à la pianiste un électrochoc. Après cela, elle se sentit un peu mieux, un peu plus ancrée dans la réalité. Elle le regarda faire, ne pipant pas, suivant chacun de ses gestes du regard avec une fascination morbide, comme s’il ne s’était pas agit de son propre corps.

Elle vit la teinte pâle de son propre os pendant quelques instants, avant qu’il ne soit pudiquement bandé, et le fixa avec beaucoup d’intérêt. Elle ne réaliserait qu’après, mais il n’était pas encore tant, la torpeur du choc la tenait aux tripes.

- Je vais remarcher un jour ?

Demanda-t-elle en dévisageant Wilhelm, et l'homme qui l'assistait dans une moindre mesure, qu'elle n'avait jamais vu : sûrement un membre de l'apothicariat.

Elle en aurait pleuré, de voir le Légiste et son comparse là, si professionnels, si maîtres d'eux. Si Zolt avait été plus compatissant, ça l’aurait sûrement encore plus inquiétée, elle se serait sentie comme une chose fragile qu’on avait besoin de consoler. Là, elle avait l’impression qu’il savait parfaitement ce qu’il faisait, et que de ce fait, elle ne craignait rien. Mais ça, elle se garda bien de le dire, elle n’aurait pas su comment l’exprimer, et puis sa voix était rauque, sa gorge lui faisait mal, parler lui coûtait.

La question pouvait sembler stupide, mais étant confrontée à cette situation toute neuve, Catherina n’avait aucune idée de la gravité de la chose. Elle ne la posa pas pour être rassurée ou dorlotée, elle semblait attendre la vérité, froide et entière, pour savoir à quoi s’attendre. Autant prendre les baffes toutes en même temps, elle n’aimait pas être ménagée, et surtout, elle avait horreur du mensonge.

Il lui apparut qu’il fallait qu’elle remercie le Docteur. Et pas que lui. Elle avait agi comme une imbécile, elle s’en rendait compte à présent. Tous ces sentiments, liés à elle par l’empathie qu’elle avait alors grande ouverte, l’avaient plongé dans cette frénésie absente à toute raison. Désormais, elle était seule avec ses propres émotions, et ne s’en portait pas plus mal. Mais ça, elle ne pouvait pas l’expliquer à quiconque aux alentours, alors elle passerait simplement pour la Diva écervelée. Soit.

Ceci-dit, c’était l’occasion ou jamais, il se redressait après avoir posé l’attèle, et elle se sentait un peu de force pour parler.

- Je suis contente de vous avoir croisé ici, Wilhelm. Vraiment.

Elle osa lui presser légèrement l’épaule, avec sa poigne faible, et chercha Winifred du regard, prête à lui servir, si elle était restée près d’elle, un remerciement similaire. Malheureusement, elle ne pouvait pas marcher pour aller lui porter ces quelques mots, même si avec l’effet de l’alcool, elle s’en serait crue capable.
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Zaïra Pichardo
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MessageSujet: Re: [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm   [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm - Page 2 EmptyMar 31 Juil - 10:58

Malgré une apparente pagaille, les choses semblent s’organiser pour faire face à l’incendie. Je suis soudain prise d’une quinte de toux, sans doute les effets des fumées que j’ai inévitablement respirées, mais ce n’est rien en comparaison de celle qui agite la femme que je viens de sortir de flammes et qui est pliée en deux et a du mal à tenir sur ses jambes. Il ne faudrait pas qu’elle succombe à une asphyxie maintenant ! Je m’approche d’elle et tente de la redresser en lui passant le bras autour des épaules. Avec la voix la plus douce possible je l’invite à aller se faire examiner même si je ne suis pas certaine qu’elle fasse partie des urgences. Au moins, si elle perd connaissance elle sera au bon endroit.

« Venez avec moi, il faut vous vérifier que vous n’avez rien de grave. »

Lentement je l’entraine vers l’hôpital de campagne improvisé. Mes yeux font le tour des corps des blessés autour desquels s’affaire ceux qui semblent avoir des compétences médicales. Je ne peux que remarquer Cathérina et sa jambe mal en point. Les lueurs des flammes éclairent son teint gris et la transpiration qui lui colle les cheveux aux tempes. Aussitôt je pense à son piano. C’est comme si je perdais les doigts de la main gauche… Je devrais sans doute aller la réconforter mais Winnifred est déjà là ainsi que les deux hommes de sciences. Jr n’ai aucune compétence pour me rendre utile ici. Je tire cependant une chaise pour y asseoir la femme et je m’accroupis devant elle pour être certaine de croiser son regard rougi et un peu hagard.

« Ici vous serez bien et on va s’occuper de vous…
_ Merci… »


Une nouvelle quinte vient l’interrompre et la secouer. Je fais la grimace en tournant mon visage vers les « médecins ». Ils sont trop occupés pour s’inquiéter de cela. Heureusement, il reste quelques verres qui n’ont pas été renversés et brisés et un pichet d’eau sert de lest pour éviter que la nappe ne s’envole. Je me saisis des deux et tend bientôt un verre d’au à peu près fraîche à la malheureuse. Je la regarde boire et finis par décider qu’on n’a plus besoin de moi ici. Je pose la main sur l’épaule de la rescapée.

« Prenez soin de vous… »

Je jette un regard alentour. La chaîne de seau est constituée, les blessés sont entre de bonnes mains… Mes yeux tombent sur une gamine qui pleure en marchant au hasard. Je cours vers elle. Je me retrouve une nouvelle fois accroupie et je prends les mains de la fillette dans les miennes.

« Tu es toute seule ma belle ? »

Doucement je l’attire contre moi en prenant garde de ne pas aller contre ce qu’elle est en mesure d’accepter.

« Tes parents sont sans doute en train d’aider ou alors te cherchent… »

Je la serre doucement contre moi et mes yeux tombe, au-dessus de son épaule, sur d’autres silhouette menue d’enfants éperdus. Les pauvres ! Je me détache de la fillette.

« Comment tu t’appelles ma puce ?
_ Jenny »


Son sanglot me fend le cœur mais je parviens à garder la fermeté qu’une grande se doit d’avoir pour rassurer les plus jeunes. Je lui essuie une grosse larme sur sa joue si douce et lui sourie.

« Et bien, Jenny, tu vois les autres enfants là-bas ? Ils ont l’air perdus eux aussi. On va aller les chercher et on va aller sur la piste de danse là-bas. »

Je lui indique le parquet qui ne recevra aucun danseur ce soir.

« Tu viens avec moi ? »

Un hochement silencieux me répond et elle fourre sa main dans la mienne.

En quelques minutes, nous faisons le tour des lieux et nous retrouvons à une douzaine sur le parquet. Je n’ai jamais eu de frères et sœurs mais nécessité fait force de loi. Je les installe du mieux possible et tente de faire bonne figure. Le mieux c’est de commencer par les présentations.

« Moi c’est… »

Je m’interromps. Je vais être obligée de mentir à des mômes, je me sens assaillie par la culpabilité, mais je n’ai pas trop le choix.

« …Sarah.  Je connais déjà Jenny, mais ce serait bien que tout le monde se présente… »

Un à un les gamins se présentent. Mais ça ne prend pas toute la nuit et je crains que l’angoisse de l’agitation due à l’incendie ne les reprenne. Un jeu serait parfait mais je ne sais pas… Quel âge peuvent-ils bien avoir ? Quatre ans ? Sept peut-être ? Je fouille dans ma mémoire pour retrouver quelque chose de circonstance. Si encore j’avais mon violon. Je tente de chasser cette pensée qui me ramène à la perte de mon instrument. Pour le moment je ne peux rien y faire… Et puis un jeu dansé me revient et je tente d’y entrainer les enfants au début le cœur n’y est pas mais ce doit être le propre des enfants, bientôt nous jouons sans plus nous préoccuper de la catastrophe…



Il faudra que ma mémoire me vienne encore en aide si les choses durent.
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Wilhelm Zolt
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MessageSujet: Re: [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm   [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm - Page 2 EmptyVen 3 Aoû - 21:09

La fracture de la Diva n’est pas aussi grave que tout le sang présent peut le laisser croire. Rincer la plaie à l’alcool permet d’augmenter l’arrivée du sang sur place, et permet à l’organisme d’essayer de réparer ce qui peut l’être. Autrement dit, sans aide extérieure, rien du tout.Sigmund est d’une aide précieuse.

L’on peut dire ce que l’on veut sur les alchimistes, ces bons à rien d'apprenti sorcier, uniquement utiles avec des éprouvettes grâces auxquelles, la Ville seule sait comment, ils réussissent à obtenir des informations invisibles aux yeux de simples mortels…Zolt déteste l’alchimie. Mais ne peut consciemment leur jeter l’opprobre, sachant qu’ils ont été à de nombreuses reprises utiles pour résoudre des enquêtes épineuses. Curieuse branche de la médecine que celle-ci.

L’analyse des poisons, et de leurs effets. Une particularité dont le légiste requiert souvent les connaissances, et dont il s’est abreuvé sans faillir. Couplé se savoir à ses connaissances médicales lui a permis de le mener à sa position.

Wilhelm Zolt, Docteur de l’Apothicariat, guide l’apprentie alchimiste durant l’opération de la jambe de la Diva du Conservatoire. Celle-ci n’est en elle-même pas difficile, l’on peut voir les fractures dès la deuxième année de formation. L’important et d’endiguer la possible hémorragie, de bien recouvrir la plaie pour éviter tout risque d’infection, de changer les pansements régulièrement, et d’immobiliser la jambe.

« Remarcher . Oui certainement. Mais vous ne participerez pas à la course d’aviron de cette année je le crains. Peut-être l’année prochaine ? »Un éclat d’os avait franchi la barrière de la peau, ce n’était pas de bon pronostic, mais les professionnels des prothèses de l’Apothicariat réalisent des miracles, pour peu que l’on y mette le prix. Et Catherina Damoroff serait une cliente de prestige.

Machinalement, en prévision des douleurs à venir, le Légiste redresse l’égérie et lui offre une lourde rasade de l’alcool présent sur la table, avant de saisir des serviettes pour lui glisser sous la nuque. Les gestes sont rapides mais allient précision et douceur. La dissection de cadavres depuis des années n’a pas retiré à Zolt la douceur de ses mains, son outil de travail dont il prend le plus grand soin.

Après avoir installé la Diva et lui avoir accordé une énième rasade de liqueur de… À l’odeur c’est de la pomme. Zolt se détourne, ne s’autorisant pas à offrir à l’égérie du Conservatoire le visage de celui réduit à des semestres en situation de crise. Tout s’enchaînera très vite.

Le Docteur s’avancera vers le pied de la pianiste dont la jambe est blessée et demande d’une voix ne souffrant aucune protestation à Sigmund :« Jeune homme, tenez-moi la hanche. » Saisissant de même la cheville et le tibia en dessous de la blessure de la jeune femme, l’homme se penche légèrement en arrière, ne quittant pas son acolyte du regard.

« À trois… Trois. » La traction exercée sur le membre par un homme en forme tandis que le corps est maintenu sur la table par un jeune en bonne santé, produit l’effet escompté. Le membre se détend et l’os retrouve sa place initiale, loin de l’air extérieur, le voici désormais dans les chairs de la pianiste.Faisant fi des possibles gémissements de douleur étouffés par l’alcool de la Diva, Zolt saisit de quoi bander et protéger la plaie, avant de mettre une attelle en place.

Ce pied de chaise fera parfaitement l’affaire.
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MessageSujet: Re: [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm   [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm - Page 2 EmptySam 4 Aoû - 23:56

Le flux de brûlés diminue peu à peu. Par chance, peu de monde a été réellement pris dans l'incendie. Malgré tout, il faudra surveiller attentivement l'évolution des blessures, s'assurer que les plaies ne s'infectent pas. Sigmund prolongera sans doute un peu son séjour, histoire d'être sûr.

Pour l'heure, le Légiste l'a appelé pour l'assister sur le cas le plus grave. La dame aux cheveux bleus, première à s'être lancée dans les flammes, a été grièvement blessée. Un bout d'os sort de la jambe, il y a beaucoup de sang. Pourtant, Sigmund ne bronche pas. Après avoir assisté à une autopsie en compagnie de Zolt, ce n'est au final pas grand-chose. Cette pensée lui permet de garder son sang-froid.

Ce n'est tout de même pas son domaine. Bien sûr, il a suivi des cours généraux durant ses études, et possède donc quelques souvenirs de comment gérer une fracture. Surtout, il s'est replongé récemment dans des ouvrages théoriques pour la pratique de greffes d'organes et de membres. Notamment par le biais des annotations d'Eidrich Palmer, l'alchimiste a acquis en peu de temps tout le savoir nécessaire. Reste que la pratique est une autre paire de manche.

Dans le feu de l'action, littéralement, Sigmund se mue en assistant, mais aussi en observateur attentif. Chaque geste du Légiste est analysé. Lorsque ce dernier lui demande de maintenir en place la hanche de la victime, il s'exécute.

Si vous voulez bien m'excuser. Avait-il dit en posant les mains sur le corps de la jeune femme.

Méthode presque classique dans l'ordre médical, Wilhelm n'avait pas compté jusqu'à trois. Presque fasciné, Sigmund avait dans un premier temps observé l'os regagner sa place dans la jambe. Puis il avait tenté de parler à la patiente. C'était surtout à base de "Courage", de "Respirez" et de "Tenez le coup", mais l'intention était là. L'alcool aidait, l'alchimiste le savait d'expérience. Le souvenir de la soirée de L'Octo remonta à nouveau. D'ailleurs, où était Winifred ?

Observant un peu autour de lui, profitant d'une légère accalmie, Sigmund repéra Zaira, qui avait emmené de nombreux enfants à l'écart. La chaîne d'eau oeuvrait à combattre les flammes, mais l'aubergiste, les deux aubergistes d'ailleurs, restaient introuvables. Pas de trace non plus de potentiels assaillants.

Pour l'heure, tout ce que Sigmund pouvait faire, c'était continuer à s'occuper des blessés qui venaient quémander de l'aide.
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MessageSujet: Re: [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm   [Sujet 2] - Catherina & Wilhelm - Page 2 EmptyDim 5 Aoû - 8:57

Chers amis,

L'évent arrive doucement à son terme... Je vous invite dans le sujet Votre retour où vous pouvez présenter votre conclusion aux événements de Viminal.

N'hésitez donc pas à finir le tour ici si vous souhaitez encore ajouter quelque chose, puis rédigez-donc le résumé de votre chemin vers Excelsa.

La suite (qui a d'ailleurs déjà commencé) se jouera en Ville, où il sera question des enquêtes et des conséquences de ce qui a eu lieu à Viminal. Dans tous les cas, ce n'est qu'un chapitre qui se termine.

Merci à vous.
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