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La Cité d'Excelsa doit sa richesse et son pouvoir à un savant mélange de cultures, d'expériences, de points de vue et de savoir-faire. Si les Princes détiennent le pouvoir sur l'ensemble de la ville, celui-ci s'appuie avant tout sur les différentes organisations à l'oeuvre. Avant de vous lancer dans l'aventure, il serait bon de connaître les forces en Présence.

De plus, Excelsa est une ville ouverte au monde. Les visiteurs, touristes, commerçants ou diplomates, venus de chaque région possible et imaginable arpentent quotidiennement ses rues. Certains d'entre eux ne sont pas là uniquement pour profiter des paysages ou conclure une affaire. Les ambassades étrangères ont leur place dans les beaux quartiers en périphérie de la métropole. Les représentants officiels de différents partenaires commerciaux et politiques étrangers ont également leur mot à dire dans ce qui se passe en ville.

Leur avis n'est pas toujours bien accueilli, ceci dit...

Si le commerce ne peut s'arrêter, il y a une forme de méfiance et de protectionnisme omniprésent, issus principalement du dévouement dont font preuve les habitants d'Excelsa envers leur Ville.

Vous le remarquerez en rédigeant votre fiche, il n'est pas possible de rejoindre une faction séparée "Étrangers". C'est parce que ce n'est qu'un élément de votre personnage. Précisez d'où vous venez, mais sélectionnez votre faction en fonction de votre métier. Certain vous seront cependant refusés si vous n'êtes pas un excelsien natif.






♦ Le Prieuré du Glaive de Myre

Les Prieurs sont les hommes et femmes d'armes à la fois gardiens de la sécurité des corps et de la pureté des esprits de leurs concitoyens. Attachés à la tradition et aux valeurs défendues par le légendaire fondateur de la ville, ils veillent à la défense d'Excelsa et appliquent la loi des Princes. Entraînés pour rivaliser avec les meilleurs combattants du continent, ils ont à leur disposition un arsenal d'inventions meurtrières ainsi que certaines capacités surnaturelles.

Si les patrouilles parcourent bien entendu toute la ville, les Prieurs résident principalement dans leur forteresse, juchée au sommet des falaises surplombant Excelsa. Le Fort a été agrandi et amélioré au fil des siècles. Ses équipements militaires sont à la pointe de la technologie et seraient capables d'anéantir n'importe quelle flotte ennemie.

Certainement la plus conservative des forces en présence, le Prieuré détient le quasi-monopole de la violence légitime et n'obéit réellement qu'à une seule personne, le Premier Prieur. Otton Egidio a beau être plus mesuré dans ses paroles et ses actions que la Princesse Aliénor, il n'en essuie pas moins des critiques. Si personne ne nie la nécessité de disposer d'une force suffisante pour assurer la défense de la Ville, des voix s'élèvent de plus en plus souvent contre la participation du Prieuré au Conseil des Princes. Le Premier Prieur devrait, dans leur esprit, être l'exécutant de la volonté des Princes et non l'un d'entre eux.

Naturellement, le Prieuré s'associe aisément avec les citoyens les plus croyants/patriotes de tous les horizons et la Maison des Navigateurs, autre force militaire et gardienne de l'ordre établi.
Ses relations avec les Industriels sont toujours tendues. Si le Prieuré a besoin des inventions technologiques et des armes, le Culte de la Machine est à peine toléré en Ville et "marche sur une glace très fine" comme diraient les Sigvarites. Plus d'infos dans l'onglet Spiritualités.

Encore plus de détails...


A la fois armée et garde urbaine d'Excelsa, les prieurs en uniformes rouges sont également des guides spirituels de la Ville. Les rejoindre relève de la vocation et non d'un choix professionnel classique.

Sous l'autorité centrale du Premier Prieur, ils s'organisent en petites unités aux compétences adaptées aux missions qui leurs sont confiées. Ainsi les patrouilles en ville seront souvent composées de combattants robustes, accompagnés d'un vétéran connaissant bien la loi en vigueur. Les équipages armés des bateaux excelsiens comprennent beaucoup de tireurs ou artilleurs et probablement des vicaires de la Douleur (prieurs utilisant la magie de la Douleur). Le Premier Prieur s'entoure généralement de stratèges et érudits juristes. Il est également possible que les plus agiles et furtifs des prieurs soient envoyés en mission d'espionnage ou d'infiltration.

Lorsque les Princes et notables d'Excelsa décident de mener une guerre contre une autre nation ou cité-Etat, il n'est jamais question d'une campagne sur terrain dégagé. Les défenses de la ville sont si sophistiquées qu'il est préférable de laisser l'ennemi venir. Des frappes ponctuelles des escadrons d'élite du Prieuré suffisent à saboter et décapiter le commandement des troupes souvent bien plus nombreuses.

Si la formation, qui commence généralement à 12 ou 14 ans et dure environs 6 ans, de tous les prieurs se déroule dans le Fort du Prieuré, ils n'y restent pas toute leur vie. L'organisation dispose de deux casernes monastiques et plusieurs chapelles en ville. Une fois formés, ils reçoivent une solde, comme cela se fait dans toutes les armées. Les prieurs sont également autorisés à vivre en ville et à fonder des familles si cela leur convient. Il va de soi que les Cinq Préceptes guident leur existence et que donc leur devoir envers le Prieuré et la Ville passent avant leur partenaires ou enfants.

Le Prieuré prend soin de ses membres durant toute leur vie. De l'éducation jusqu'à une retraite bien méritée et tous les honneurs dans les funérailles. Après de longues années de service, tous les prieurs peuvent s'attendre à ce que leur solde leur soit versée jusqu'à la fin de leurs jours.

Enfin, soyez assurés que les prieurs peuvent se montrer très solidaires. S'il existe un certain nombre de rivalités en son sein, le Prieuré se montre très rancunier et implacable lorsqu'on s'en prend à l'un de ses membres. La mort d'un prieur se solde invariablement par des représailles...






♦ L'Industrie

Bien sûr, que serait le Berceau des Machines sans son industrie ? A la fois source de richesse et de malheurs, la production n'a jamais été aussi intense. De l'agriculture jusqu'à la fabrication de l'armement, les magnats de l'industrie font appel à la fois à une importante main d'oeuvre et aux machines dernier cri pour produire toujours plus, plus vite et le moins cher possible.

Plusieurs familles et corporations se partagent le grand gâteau de l'Industrie : chantier naval, latifundia, armes, textiles ou même conserves,... Tout ce qui implique les machines et le métal fait certainement déjà la richesse de quelqu'un.

Une Faction si importante qu'on oublie souvent qu'elle n'a pas toujours été là. Les Industriels d'Excelsa, ouvriers, ingénieurs ou magnats, vivent avec la conviction profonde qu'ils portent Excelsa sur leurs épaules et que leur savoir-faire est la pierre angulaire de sa puissance. S'il y a un fond de vérité dans tout cela, les Industriels, certains estimant qu'ils mériteraient une révérence comparable à celle du Prieuré, ont vu leur position bafouée par la récente élection princière. Certains de leurs membres les plus riches ont fui vers la Maison des Navigateurs. Le tout est perçu comme une insulte envers la Ville, l'ordre établi et la Machine.

Le Prieuré n'hésite pas à acheter des armes mais regarde d'un mauvais œil le Culte de la Machine, foi qui maintient la cohésion de l'ordre établi au sein des usines. L'Académie et la Maison des Navigateurs tournent autour des industries excelsiennes comme deux vautours pendant que les autres Factions hésitent encore sur quel pied danser. Le Conservatoire jubile, l'Apothicariat jure que le prochain poste princier sera pour lui. Mais tout le monde a conscience de la nécessité de produire, vite, bien et à moindre coût. On ne peut se contenter de désosser simplement cette Faction sans se préoccuper des conséquences, ce qui lui donnera sans doute le temps de se relever. La rage de de cette faction insultée par d'autres se manifeste souvent en la personne d'Amélia Shah, petite fille du défunt Prince Industriel, Denvis Shah. La jeune femme est extrêmement active depuis l'échec de David Thorn pour accéder au titre de Prince.







♦ La Maison des Navigateurs

Il s'agit davantage d'un lobby que d'une association professionnelle. Sa mission première est de défendre les intérêts économiques de la ville et des producteurs et commerçants locaux et de les représenter à l'étranger.

Commerçants, artisans et marins, tous appartiennent à la Maison. Même des guildes moins importantes ou plus spécifiques dans leur profession payent une cotisation. Peu importe la nature et l'ampleur de leurs affaires, ils sont unis et se respectent autant que faire se peut. En charge de la flotte, l'organisation assure l'approvisionnement de la ville en ressources nécessaires à tous les secteurs de son économie et l'écoulement de ses produits. Elle a également pour privilège le prélèvement des impôts sur l'ensemble des résidents et étrangers de passage.

Le siège de la Maison des Navigateurs, appelé aussi le Grand Comptoir, situé dans le District Portuaire, est le centre de toutes les négociations et la vitrine d'Excelsa, tournée vers l'étranger. La Maison prend grand soin de construire d'autres édifices, similaires, dans toutes les villes portuaires alliées et jouit d'une représentation dans la plupart des cités dignes de ce nom sur tout le continent et pas seulement.

Détentrice de l'autorité fiscale, mais également généreuse gestionnaire du budget de la Ville, la Maison des Navigateurs fait rêver autant qu'elle suscite de haine. Favorisant ses membres et écrasant les entrepreneurs trop indépendants de son pouvoir, elle vise à la fois une large expansion de ses intérêts à travers le monde et le maintien de la situation actuelle en ce qui concerne la répartition du pouvoir. La Princesse Thalia Morlone est souvent critiquée de n'être qu'une marionnette aux mains du Conseil d'Administration et de son "omnipotent" président, Malik Esanji.

Généralement très mal vue par l'ensemble de la population qui a déjà eu à se frotter à ses percepteurs d'impôts ou à sa milice privée, elle entretien de bonnes relations avec quiconque a quelque chose à vendre ou acheter. Typiquement, elle aura tendance à prendre le Conservatoire sous son aile alors qu'elle se lancera dans des négociations sans pitié avec les Industriels et l'Académie. Le débat "à qui appartient cette invention, entre le sponsor et l'inventeur" refait régulièrement surface.






♦ L'Académie

La vénérable institution a pour objectif la promotion et la préservation du savoir. Il est difficile d'y être admis et encore plus périlleux d'y rester jusqu'à la fin de sa formation. Pourtant, c'est là que sont formés les scientifiques les plus habiles et les inventeurs les plus brillants. Les industries locales et les souverains étrangers s'arrachent les savants diplômés de l'Académie d'Excelsa.

Puits inépuisable de connaissances, la grande Bibliothèque est au cœur de l'imposant campus scientifique, lui-même situé au centre du District du Cénacle. Les vénérables académiciens ont pris pour l'habitude de répéter que la ville toute entière tient l'Académie dans ses bras. Ce qui est certain, c'est qu'elle lui doit beaucoup.

Longtemps unique institution universitaire de la Ville, l'Académie vit mal sa perte d'influence et cherche par tous les moyens à regagner du pouvoir. On lui reproche parfois son protectionnisme outrancier, non seulement vis-à-vis des étrangers mais également de toutes les personnes extérieures. Elle garde jalousement ses secrets et ne les partage jamais gratuitement, même avec ses universités sœurs, le Conservatoire et l'Apothicariat.

Le récent changement au niveau du Conseil des Princes a fait pencher la balance de son côté dans ses relations avec les Industriels, pourtant des alliés potentiels, désormais contraints de faire plus de concessions, grâce à l'influence de l'exécrable mais puissante Princesse Rectrice. Les académiciens ne partagent pas du tout l'ouverture vers l'étranger du Conservatoire ni la volonté et les excès de l'Apothicariat les révoltent à peine moins que le reste des habitants d'Excelsa.







♦ L'Apothicariat

Jusqu'il y a peu affilié à l'Académie, l'Apothicariat inclut tout le secteur médical d'Excelsa. Depuis les expériences sur les sujets innocents et les prisonniers de droit commun jusqu'à l'élaboration de nouveaux remèdes, ses chercheurs ne reculent devant rien. Bien entendu, ils se chargent également des missions plus routinières et officielles comme les soins les plus conventionnels et l'amélioration des facultés des prieurs novices.

En plus du grand Hôpital et de vastes installations sur le campus du District Pharma, l'Apothicariat dispose de plusieurs sites clandestins disséminés en ville.

Dans leur soif de connaissance et dans leur mépris général du bien-être humain, les dignitaires des sections médicales de l'Académie se sont dissociés du corps universitaire en 1003. La naissance d'une nouvelle Faction a suscité des réactions très différentes mais rarement de l'indifférence. L'objectif principal de l'Apothicariat reste le Progrès et cela à tout prix. Si l'institution sait se faire discrète c'est pour deux raisons essentielles. Nouvelle venue sur la scène politique, elle ne jouit pas d'autant d'expérience ou d'influence que les autres mais surtout, elle ne veut pas attirer l'attention sur ses expériences.

Le Prieuré nie fermer les yeux sur certaines expériences et les disparitions d'habitants les plus malchanceux ou défavorisés, mais fait tout de même preuve d'un grand laxisme face à ce qui se passe au Grand Hôpital. La Maison des Navigateurs favorise aussi la jeune université, les deux puissances militaires ne pouvant se passer de soutien médical. L'Apothicariat n'hésite pas à commercialiser certaines de ses inventions mais fait tout pour préserver ses secrets face à l'Industrie et à l'Académie.







♦ Le Conservatoire

La prestigieuse école d'Art ne fait plus partie de l'Académie depuis maintenant trois siècles. Musique, peinture, poésie, sculpture, théâtre,... Quiconque entend les murmures d'une muse trouvera sa place au Conservatoire. L'organisation forme également des juristes, géographes, historiens, écrivains, philosophes,...

Ses enseignants ainsi que les artistes diplômés jouissaient jusqu'à peu d'un faible pouvoir décisionnel à Excelsa mais d'une influence indirecte non négligeable via leur réseau de mécénat. La situation a évolué en leur faveur il y a très peu de temps, lors de l'élection du "Prince Compositeur" au conseil des quatre dirigeants de la ville.

Les Galeries, l'Opéra et le Parc font partie du district sous le contrôle direct du Conservatoire. Mais, dans les faits, vous en sentirez l'influence dans chaque salon et chaque bureau de quiconque a de l'argent et assez de bon goût pour suivre la mode et les courants artistiques de près.

Avec son nouveau leader, le Conservatoire est sans doute le champion des changements sociaux et culturels à Excelsa. Faction considérée par beaucoup comme "mascotte" des riches et puissants, servant uniquement à faire joli, elle a été la première des plus jeunes et moins influentes à se hisser au Conseil des Quatre Princes. Elikia Lutyens s'est bien retrouvé au sommet de la chaîne alimentaire de la Cité, mais on le soupçonne de n'être qu'un bouffon ridicule en quête de renommée au mieux, un pion des trois autres Princes au pire.

Pourtant, le Conservatoire a déjà amorcé des changements radicaux : l'ouverture de ses cursus aux étrangers, distribution généreuse des bourses aux étudiants défavorisés pour ne cité que les plus controversés. Le Prince Compositeur est aussi le représentant de plus connu des idées sociales venant à l'encontre de la loi du plus fort (et du plus riche) à l'oeuvre jusqu'ici. Les véritables alliés du Conservatoire se cachent un peu partout, trop peu nombreux ou pas assez bien organisés pour faire le poids aux critiques incendiaires et banquiers, industriels et autres patrons. Mais si on lui a donné un Prince, c'est que quelqu'un a cru dans les idées du Conservatoire...

Le Système des Bourses du Conservatoire


Tout comme à l’Académie et à l’Apothicariat, l’inscription scolaire au Conservatoire est payante dans le cas des étudiants non-boursiers et les frais sont élevés. Depuis 1124 et l’arrivée à la direction d’Elikia Lutyens, un nouveau système de bourse permet néanmoins de les réduire selon un système d’échelons basé sur les revenus déclarés du candidat et / ou de ses responsables légaux. En dessous d’un certain seuil, l’inscription peut même devenir entièrement gratuite. Auparavant, pour décrocher une des très rares aides boursières accordée par l’école, il fallait bien sûr faire preuve de talents, mais aussi et surtout compter sur un carnet d’adresses fourni et être prêts à se rapprocher des Maîtres influents de toutes les manières possibles.

Aujourd’hui, obtenir une bourse au Conservatoire n’est pas encore chose tout à fait aisée. Il n’y a plus de place pour la vénalité arbitraire, cependant. Les épreuves de sélection des boursiers requièrent beaucoup de travail, et le nombre de places accordées dans chaque domaine d’enseignement varie chaque année selon le budget et les réclamations des directeurs de départements.
La nature des examens est bien sûr différente selon les disciplines : dissertations et commentaires pour le droit et les sciences sociales, auditions pour la musique et les arts du spectacle, exposition d’un ensemble d’œuvres devant un jury pour les arts plastiques, etc… Ces épreuves ont lieu tous les ans à la fin de la Saison du Repos, pendant la semaine de portes ouvertes du Conservatoire. Des cours de rattrapage sont donnés ensuite, d’ici la fin de l’année scolaire (au début de la Saison des Forges), et peuvent se poursuivre pendant les grandes vacances pour les plus assidus.

Mais en amont, faire partie des candidats sélectionnés est souvent l’affaire d’un savant sens de l’entreprise et parfois d’un sacré coup de pot. Des écoles publiques sont financées par le Conservatoire depuis 1124 et ouvertes aux enfants, adolescents et même parfois adultes des bas-quartiers pour leur apprendre essentiellement à lire et à écrire. Elles sont censées devenir le moyen d’accès le plus simple et direct au District Virtua, mais il faut encore laisser le temps faire son œuvre et rendre féconds ces dispositifs.

Bien sûr, on peut déposer une demande de bourse à l’administration, qui mènera le candidat aux épreuves de sélection précédemment citées. Mais les petites gens l’ignorent souvent ou bien n’estiment pas assez leur talent pour oser frapper eux-mêmes aux portes du Conservatoire. Sans demande explicite, il est absolument nécessaire de se faire remarquer par les émissaires de l’école, qui sillonnent toute sorte d’établissements publics ou de salons pour repérer des talents à qui proposer de passer les examens d’entrée. Les contacts du Conservatoire sont partout et leurs oreilles grandes ouvertes : faire un peu de bruit pour attirer leur attention peut valoir son pesant d’or.

Rédigé par Elikia Lutyens





♦ Les Oisillons

Aucune grande ville ne peut se passer de son lot de crime organisé. La légende urbaine raconte que le surnom des groupes criminels provient de la nuisance que sont, pour un port, les mouettes et autres volatiles. Si les bandes faisant la loi dans certains quartiers populaires n'ont que peu d'envergure et de moyens, certains barons du crime rivalisent avec les plus riches et puissants aristocrates.

Entrepôts secrets, bars ou bordels clandestins, les Oisillons ont beaucoup de nids, tous tournés vers le profit et les services rendus durement rémunérés. Et à chaque fois que les Prieurs en ferment un, trois autres s'ouvrent.

Très hétérogène, la Faction criminelle est généralement motivée par le profit et les luttes des autres groupes d'influence génèrent souvent du bénéfice pour elle. Les gangs, réseaux et individus respectent des codes de conduite qui leurs sont propres. Lors de rares rencontres au sommet, entre les plus influents des Oisillons, on évoque souvent l'élection d'un Prince Homme de Paille qui agirait en leur faveur à tous. Mais vu la divergence d'intérêts, il semble peu probable que cela arrive dans un futur proche.

En plus de se livrer des guerres de territoire intestines, les Oisillons doivent faire face aux forces de l'ordre, les prieurs et les miliciens de la Maison des Navigateurs. Bien sûr, individuellement, chacun peut être un ennemi ou un client. Tout dépend des circonstances.


Les groupes organisés

A ce jour, les groupes les plus connus sont ceux qui ont réussi à tenir sur le long terme et à s'accaparer un bout de pouvoir. Ils n'apprécient généralement pas qu'on marche sur leur plate-bandes mais au final, personne n'est à l'abri d'un renversement de la situation.

Le Marquis Orlov, comme il aime se faire appeler, s'occupe du marché du trafic d'armes depuis de nombreuses années. Il a beaucoup de personnes sous ses ordres, pas mal de pattes graissées et il n'hésite pas à servir sa poudre aux imprudents qui pensent pouvoir reprendre ses affaires. Il est plutôt influent parmi les oisillons, de par son ancienneté dans le milieu. Il ne se mêle pas des affaires des autres tant qu'on lui rend la courtoisie.

Un autre nom bien connu, c'est celui de Maï. Une jeune femme qu'il vaut mieux ne pas prendre à la légère, plus encore si vous lui devez quelques choses. Car elle est aussi impitoyable que généreuse, dans les affaires. Besoin d'une grosse somme d'argent ? Aucun soucis, mais soyez sûr de pouvoir le rendre un jour.

Pour finir, un autre gang bien connu, c'est celui des Concubines. Une troupe de pies voleuses, attirées par les pierres précieuses mais surtout prête à vendre leurs services à ceux qui en ont les moyens. La rumeur court qu'ils n'acceptent que les payements fait de rubis, saphirs, émeraudes ou toute gemme qui aurait une certaine valeur.






♦ Les Citoyens

Quiconque habite en ville et souhaite vivre paisiblement de son côté, qu'il soit de naissance noble, modeste ou étrangère. Peu importe votre métier également. Sans l'appui d'une grande organisation, vous pouvez avoir du mal à grimper les échelons ou faire fortune. Mais rien n'est impossible et à force de dur labeur vous pouvez vous élevez au-dessus de vos rivaux.

A moins que vous ne souhaitiez changer de faction par la suite.

Les Citoyens d'Excelsa qui n'ont pas (encore ?) associé leur destin à celui d'une des autres Factions sont la force dormante de la Ville. Chacun agit dans le sens de ses intérêts et convictions, sans qu'il soit possible de donner une vision globale de leur ensemble. Ce qui les unit tous, c'est l'amour de leur Cité et la volonté d'agir pour son bien-être. Ceci dit, chacun a une vision différente de ce à quoi ce bien-être devrait ressembler.

Que cela soit par la création de nouvelles organisations ou en rejoignant celles qui existent déjà, les Citoyens feront, tôt ou tard, peser un poids important dans la balance du pouvoir.