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 Edengard Lantern

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Edengard Lantern
Excelsien(ne)

Edengard Lantern

Messages : 1
Fiche : Ici
Vice : Arriviste
Faction : Industriels
District : Domus
Influence : 2030
Occupation : Charpentier - Machiniste
Disponibilité : Moyenne

Edengard Lantern Empty
MessageSujet: Edengard Lantern   Edengard Lantern EmptyDim 21 Oct - 17:20


Eteins cette chandelle, je n'ai pas besoin de voir la couleur de mes idées


Edengard Lantern est le fils unique d'Elena et Greiger Lantern. Respectivement blanchisseuse et forgeron, ils rêvaient d’un meilleur avenir pour leur garçon, chacun à leur façon.

Dès qu’Edengard atteignit l’âge de six ans, Elena, de nature ambitieuse, proposa l’idée d’un précepteur à son mari. Une grande querelle éclata sous le toit des Lantern. Greiger reprocha à sa femme de vouloir les ruiner, de cloîtrer son fils entre quatre murs au lieu d’en faire un fier ouvrier, l’un de ceux qui ferait battre le coeur de la ville par l’habilité de ses mains. La petite femme tint fermement tête à son mari, l’accusant d’abêtir son enfant, de vouloir en faire un âne qui ne serait que bon à tirer des charrues en hochant la tête. Leur enfant, assistant à des disputes sans cesse plus violentes, se renferma sur lui-même.

Ce n’est que grâce à une amie blanchisseuse qu’Elena apprit l’existence d’un précepteur déchu qui zigzaguait entre les rues de la Domus, un certain Keren Yorkanis qui se noyait dans l’alcool, dans une taverne, à trois rues de chez eux. Elle eut le culot de s’y rendre seule, l’avenir de son fils comptait plus que tout à ses yeux. Elle le vit sale, les vêtements crasseux, les cheveux et la barbe dégarnis, assis à une table dans un coin reculé de la taverne, dans l’ombre. Il fut surpris de voir une femme s’asseoir à sa table. Personne ne sut jamais comment Elena avait réussi à convaincre ce souillon, mais il avait accepté son offre après avoir signé un papier qu’elle avait sorti de sa poche. Elle annonça la nouvelle à son mari le soir même. La gueule sévère, les poings serrés, il finit par ressentir une certaine fierté envers sa femme qui, malgré ses longues heures de travail, avait réussi à trouver un précepteur à moindre coût pour l’éducation de leur fils.

– C’est d’accord, acquiesça Greiger, il viendra trois fois par semaines. Mais, en contrepartie, je veux que mon fils vienne appliquer ses connaissances à la forge pour mêler la théorie à la pratique.

C’était tout entendu, Elena et son mari se réconcilièrent et une vie prospère commença pour le couple et leur enfant. Edengard, dès les premiers cours, montra une perspicacité qui étonna le précepteur. Il apprit à lire, à écrire et à compter plus vite que la moyenne des enfants de son âge. Les querelles s’étant calmé, le bambin retrouva une certaine joie de vivre et réussit même à se familiariser avec des enfants de son âge, notamment des fils de blanchisseuses qui venaient rendre visite à Elena.

Ils vécurent ainsi pendant six longues années. Sous la demande de Greiger, Keren commença même à mêler la théorie à la pratique en emmenant Edengard sur différents chantiers où, parfois, il pouvait aider à de petites besognes : vérifier l’inventaire, apporter les pièces aux ouvriers…

Cependant, un grand malheur arriva à Greiger. En poursuivant un cleptomane qui venait de voler des outils à la forge, il était tombé d’un toit. Il s’était brisé les deux tibias, en plus d’une double fracture de l’épaule. Trois apothicaires se sont succédés pour faire part de leur diagnostic afin d’immobiliser au mieux le forgeron. Le constat était clair : cinq mois de rétablissement et, par extension, sans boulot. Le foyer des Lantern tomba sous la consternation. On chercha longuement des compromis. Les apothicaires avaient coûté une fortune, et le précepteur frappait constamment à la porte pour  recevoir son maigre salaire. À contrecoeur, on dut se séparer de ce dernier en le recommandant à une autre famille. La blanchisseuse était incapable de subvenir aux besoins de toute la famille toute seule. Les yeux se tournèrent alors vers leur petit garçon de douze ans qui, malgré lui, allait devoir commencer à travailler. Edengard pleura des journées entières. Il pensait que ses parents avaient stoppé les cours avec Keren pour le punir. Avec une franchise et une patience singulières, Elena expliqua la situation à son fils, le suppliant de venir en aide à son père. Par amour, devant les larmes de sa mère, Edengard finit par accepter.
Les premiers jours furent rudes : Edengard fut refusé dans toutes les forges à cause de sa faible carrure. Néanmoins, un ami de Greiger le recommanda à un charpentier qui cherchait un apprenti. Après qu’Elena lui eût expliqué la situation, le gaillard accepta le jeune homme au sein de son chantier en promettant de s’occuper convenablement de sa personne.  

De son côté, Greiger s’ennuyait ferme chez lui. Il s’abrutissait et rouillait comme une vieille machine à l’abandon sous les caresses de sa femme qui, avec son coeur tendre, subvenait à tous les besoins de son mari brisé. Il s’habitua progressivement à la paresse, invita plusieurs fois par semaine des amis ouvriers pour boire un coup dans sa chambre et se griser un peu. La chambre parentale commença peu à peu à sentir l’alcool ainsi que la sueur ouvrière. Il n’était pas rare qu’Elena dorme dans le salon pour éviter de se coucher à côté de son homme ivre et puant. Elle commençait à avoir honte de lui. Des bruits couraient sur eux dans le quartier, leur reprochant de ne plus dormir dans le même lit, de n’être que de vils fainéants usant des petits bras de leur fils pour se maintenir. Keren, leur ancien précepteur, joyeux de ces rumeurs, y ajouta son grain de sel en traitant Elena de gueuse dans chaque taverne où il passait. Tandis qu’Edengard apprenait à devenir un bon ouvrier, ses parents subissaient la promiscuité et la misère de leur condition.

Le rétablissement de Greiger ne fut pas terrible. Cinq mois plus tard, les os s’étaient mal solidifiées. Ses jambes étaient devenues claudicantes, timides et maladroites. Il eut honte de parcourir les rues et de travailler dans cet état. Le père noyait son chagrin dans l’alcool, se liant d’amitié avec de grossiers ouvriers qui, tout comme lui, avaient les os mal réparés. Ils crachaient sur le quartier, leurs habitants ainsi que leurs femmes. Selon eux, leur foyer ne se maintenait que grâce à l’effort de leurs fils. Au fil des mois, ses heures de travail diminuaient progressivement. Il se laissa aller, arrivant tard à la forge et repartant lorsque le soleil était encore haut dans le ciel. Les soirées d’amour n’étaient plus que de vieux souvenirs pour le couple ; ils se saluaient à peine et sortaient chacun à leur guise.

En grandissant, Edengard s’était énormément rapproché de sa mère. Il ne parlait à son père que pour le travail, l’achetait avec quelques bouteilles pour qu’il l’emmène dans quelque machinerie pour apprendre le métier de machiniste, en plus de son métier de charpentier. Edengard voulait surtout redoubler d’efforts en mettant progressivement de l’argent de côté afin de permettre à sa mère de refaire sa vie et, quant à lui, d’évoluer dans la société d’Excelsa pour obtenir sa pleine fierté.

À l’âge de seize ans, les bruits issus de la promiscuité du quartier lui permirent de reconnaître et de se lier d’amitié avec de jeunes ouvriers vivant dans la même situation que lui. En se serrant les coudes, ils découvrirent rapidement l’existence des syndicats, les bruits courant sur l’élection d’Elikia Lutyens en tant que Prince, ses idées sur le socialisme et, surtout, le poids du Culte de la Machine dans les rues de la Domus. Sur les chantiers, une certaine rivalité existait entre ces jeunes gens qui cherchaient à s’échapper de leur misérable condition. Ceci poussa Edengard à s’affirmer davantage auprès de ses patrons, même si cela frôlait l’insolence.
À l’aube de ses dix-huit ans, l’élection d’Elikia Lutyens, devenue réalité, lui fit pousser des ailes. Ses économies, qu’il a pris soin de cacher à son père, lui permettront peut-être de redonner un second souffle à son existence, un second souffle digne de ses ambitions et de la confiance que lui a donné sa mère.
Nom : Lantern
Prénom : Edengard  
Âge : 18ans
Genre : Homme
Titre(s)/Métier : Charpentier - Machiniste
Faction :Industriels
District : Domus
Vertu : Patience, Consciencieux, Ambition
Vice : Egoïsme, Arriviste
Etranger : non
Pouvoirs : Communion mécanique, Bénédiction de la machine, Eloquence, Planification

opinions

Du haut de ses 18ans, les opinions d’Edengard valent ce qu’elles valent. Elles se sont progressivement constituées en surprenant des conversations lors de ses flâneries, en lisant des journaux abandonnés non loin des ordures et, surtout, en débattant sur des sujets divers et variés au sein des différents chantiers. A bon entendeur, peut-être que ce fouillis d’idées candides fera naître un grand courant de pensée.

Edengard et sa famille ont vu d’un bon oeil l’arrivée au pouvoir du Prince Compositeur : Elikia Lutyens. Enchanté par l’engouement populaire qui en a découlé chez les Industriels, il adhéra rapidement au Culte de la Machine. Embrassé par la majorité des ouvriers, ce culte permet à Edengard de ressentir une certaine fierté. Il pensa longuement que l’habilité de ses mains suffirait à combler les lacunes économiques et sociales de la ville et, plus particulièrement, du quartier de la Domus. En grandissant, il fut heurté par la misère, la promiscuité, le fléau de l’alcoolisme et la débauche qui régnaient sous les toits les plus défavorisés. Par acquis de conscience, il se renseigna davantage sur le socialisme et, dans le même mouvement, apprit l’existence de certains syndicats. D’abord enthousiaste, il déchanta rapidement en remarquant la confusion que faisaient ses camarades entre une symétrie et une égale répartition des richesses. Avec le système politique actuel, Edengard était persuadé que les Industriels n’obtiendraient pas leur part, sauf en cas de révolution. Le jeune homme avait compris depuis un bon bout de temps que les citoyens naissaient égaux mais qu’il y avait des citoyens plus égaux que d’autres. De plus, le Prieuré régnait, examinait, surveillait les moindres faux pas. Les ardeurs du Culte de la Machine sont encore ainsi étouffés mais, en y pensant, Edengard se demande aujourd’hui ce que deviendrait la ville et, surtout, les autres factions qui régnaient entre ces murs si tous les ouvriers et machinistes arrêtaient de travailler du jour au lendemain ?

Pour favoriser les grands changements politiques, économiques et sociales, Edengard tourna son regard vers l’horizon, vers l’étranger. Il eut, selon lui, un éclair de génie. Si l’esprit conservateur d’Excelsa devenait moins opiniâtre, la ville attirerait un plus grand nombre d’étrangers. Il rêva de la presse leur donnant la parole, de débats animés, de chocs des cultures, d’échanges d’idées et de réflexions sur la condition ouvrière ! A son grand désarroi, les riches et les puissants faisaient la sourde oreille et voyaient tout ce qui venait de l’extérieur comme un fléau ; sauf s’il y avait de l’argent à la clé. Edengard était et demeure catégoriquement opposé aux doctrines expansionnistes et empiriques d’Excelsa. Il reste persuadé qu’une grosse part du financement des armées sera prélevé sur le salaire des Industriels.



Descriptions

Malgré d’intenses travaux menés dans les nombreux chantiers d’Excelsa, Edengard, à l’opposé des autres ouvriers, du haut de son 1m75, est doté d’une silhouette élancée et sèche. Il a hérité d’une morphologie ectomorphe, proche de celle de sa mère. Ses épaules, joliment arrondies, mettent en valeur son torse de jeunot qu’il adore exhiber sous de lourdes chaleurs, notamment celles de la saison de la Forge. Doué d’une délicatesse de bergère, les mains d’Edengard trahissent une aménité superflue pour les machines et les charpentes, l’exposant la plupart du temps aux taquineries de ses camarades. Ce charme efféminé est contrebalancé par la fermeté de son visage qu’il a emprunté à son père. Son teint frais accentue ses pommettes saillantes et son menton en galoche, découlant d’une mâchoire oblongue. Les nombreux plis de son front sont cachés par une tignasse blonde, en bataille, complétée par des yeux dorés de sauvageon. Il n’est pas rare que ses joues veloutées soient barbouillées de suie en fin de journée.

Pour sa tenue de travail, Edengard porte une chemise blanche à col relevé, allant de soi avec un gilet sans manches en lin et souvent marié à une culotte en toile pour couvrir ses jambes. Lors des saisons les plus froides, le jeune ouvrier recouvre ses mollets avec des mi-bas en coton et enfile un pardessus noir. La mode des charpentiers l’a décidé à porter des bottines lacées et une casquette à pont autour de laquelle est accrochée une paire de lunettes de protection. Cependant, lors de ses journées de repos, en allant flâner en ville, Edengard adopte un style plus rudimentaire : molleton, jeans, ceinture en cuir et quelques outils, qu’il met dans son sac en bandoulière, si des habitants du quartier ont besoin de ses services.

Sur le plan psychologique, à l’aube de ses dix-huit ans, Edengard est un garçon qui se construit petit à petit une âme de leader. Grâce à son père, il a eu accès aux différentes planifications concernant de petits chantiers de la Domus. Ce fut un premier exercice pour le jeune homme qui, malgré son âge, a pu confirmer son apprentissage en tant que charpentier-machiniste. Il osa même donner quelques ajustements aux différents chefs de chantier. Cependant, ses connaissances concernant les autres secteurs industriels restent, à son grand désarroi, encore élémentaires. Consciencieux et patient, le fils unique des Lantern n’hésite pas rencontrer des forgerons, des verriers ou encore des maîtres artificiers pour mieux constater la situation économique et sociale du monde ouvrier tout en essayant de se créer un réseau. Il enrage, au fond de lui, de n’avoir qu’une vision très superficielle des autres factions, communément basé sur des rumeurs. Edengard, dans la fougue de sa jeunesse, songe de plus en plus à se tourner vers des Oisillons pour recevoir des informations supplémentaires, dans sa soif ambitieuse du savoir.

Humainement, le jeune charpentier est de compagnie agréable, sauf au travail. Avec ses airs de sauvageon, son désir du travail bien fait, Edengard peut sembler agressif lors des travaux en équipe. Egoïste de nature, il pense qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même ; il refuse qu’on touche à sa besogne au risque de se quereller avec un collègue. Depuis qu’Edengard est en âge de parler, il adore avoir le dernier mot. Les débats peuvent être animés en sa compagnie. Ses idées arrivistes, un peu extrêmes parfois, lui sont encore pardonnées et fatalement rabaissées à sa fougue de jeune homme. Néanmoins, le charpentier-machiniste rêve de prendre la tête d’un syndicat ou, au mieux, de devenir un « ouvrier parvenu » c’est-à-dire un ouvrier ayant intégré une classe sociale considérée comme élevée à Excelsa.

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Otton Egidio
Prince Prieur

Otton Egidio

Messages : 662
Fiche : Ici
Vice : Luxure
Faction : Prieuré
District : Prioral
Influence : 3404
Occupation : Premier Prieur
Disponibilité : Je vis ici

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MessageSujet: Re: Edengard Lantern   Edengard Lantern EmptyDim 21 Oct - 17:45

Et bien en voilà une fiche efficace. Je n'ai rien à dire sinon que tu devrais peut-être te concentrer un peu niveau Vertu/Vice. Un de chaque, c'est plus facile... Mais bon, le personnage va évoluer, tu le prendras en main et tu pourras encore changer ça dans ton profil.

D'ailleurs, il faut aller compléter ton profil justement parce que tu es validé !


Bienvenue et bon Jeu à toi !
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