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 Maï "La Patronne ? C'est moi."

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Maï
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Maï

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MessageSujet: Maï "La Patronne ? C'est moi."   Maï "La Patronne ? C'est moi." EmptyJeu 25 Jan - 10:20


   
Tout le monde a un prix...

   

    Ma mère est morte en me donnant la vie. Je n’ai aucun souvenir personnel d’elle… quand j’étais toute petite ça ne m’affectait pas, et puis j’avais ma sœur, de neuf ans mon ainée, qui s’occupait de moi comme si elle m’avait portée. Plus tard ça m’a pesé pendant un moment, mais j’ai fini par tomber sur un portrait d’elle que mon père avait fait quelques années avant ma naissance. Ça m’a suffi, et je n’ai jamais eu besoin de davantage.

Nous n’étions pas une famille qui pouvait se permettre grand-chose. En fait, sans faire partie des sphères les plus pauvres d’Excelsa, nous étions très loin de rouler sur l’or. Notre père fabriquait des souliers de qualité moyenne destinés aux ouvriers. Des sortes de chaussures solides et renforcées… des trucs qui sont faits pour durer… Il les vendait à un prix beaucoup trop raisonnable en plus, insistant sur le fait que la plupart de ces ouvriers n’étaient pas mieux lotis que nous. Enfin… c’est ce que m’a raconté mon frère, je n’ai que peu de souvenirs de lui. Il a fait une chute mortelle dans un escalier quand j’avais six ans. A cause de ses lacets… c’est quand même un comble pour un cordonnier de clamser en se prenant les pieds dans ses propres lacets non ? J’ai de vagues images d’un homme aux cheveux blonds, courbé sur son établi et qui sentait toujours le cuir, le fer, le tabac et la menthe poivrée. C’est tout.

A cette époque, ma sœur avait quinze ans, elle avait déjà commencé ses études de médecine. Elle a toujours été la plus intelligente de la famille, elle me fascinait à l’époque. Elle savait lire, écrire, dessiner, elle comprenait tout… mon frère, âgé de trois ans de plus qu’elle, a dû se lancer dans des activités plus ou moins illégales en plus d’avoir repris le commerce de notre père. Il tenait à ce qu’elle puisse poursuivre ses études sans que l’aspect financier ne soit un frein pour elle. Il ne lui a jamais dit d’où venait l’argent… elle n’avait pas besoin de le savoir. Malheureusement, il était mauvais pour ces choses-là. Il s’associait avec des personnes dangereuses et manipulatrices alors qu’il était pur et naïf. Dommage… ça l’a tué l’année de mes douze ans.

Je connaissais ses secrets, je ce qu’il faisait et je savais pourquoi il le faisait. Comme on était tous les deux d’accord pour aider notre sœur à avancer au mieux, il m’avait plus ou moins expliqué tout ça… plus ou moins, sans vraiment entrer dans les détails. Du coup, quand il est mort, j’ai décidé de faire pareil. C’est là que j’ai découvert qu’on n’engageait pas une gamine de douze ans pour faire la même chose qu’un homme de vingt-quatre ans. Je devais me contenter de jouer les messagères ou les guetteuses… à l’époque, ça m’a terriblement vexée. Maintenant, quand un gosse de douze ans me demande du travail, généralement c’est ce que je lui offre. Bref, j’ai fait ce qu’on me demandait de faire.

Sans en parler à ma sœur, j’ai signé à sa place un papier pour autoriser la vente du petit magasin de mon père. L’homme qui l’achetait le faisait pour pouvoir blanchir de l’argent. Quand elle a fini par se rendre compte que le magasin avait changé de propriétaire, je lui ai raconté l’histoire qu’on avait préparée avec le nouveau maître des lieux : il l’avait acheté à notre frère mais avait décidé de le lui laisser encore quelques années. Mais comme il était mort, autant se servir de son bien dès à présent. J’avais treize ans. Quand j’ai eu cette quantité d’argent (astronomique pour moi à l’époque) entre les mains, ma vision du monde a changée. Ce n’est pas la connaissance qui dirige le monde, ce n’est pas la politique… la religion non plus… c’est l’oseille. Et c’est à partir de ce moment précis que j’ai commencé à tout faire pour en amasser le plus possible.

J’avais beau être très jeune, on me repérait facilement à cause de mes yeux bridés et de mes cheveux blonds… et ma grande gueule faisait en sorte qu’on se souvienne de moi. J’étais toujours prête à prendre un boulot et je le faisais bien. J’ai finis par impressionner certains des mecs pour qui je bossais, et ils m’ont donné des choses à faire de plus en plus spécifiques… on m’a fait espionner, voler, surveiller… une femme m’a appris à lire et à écrire pour que je puisse m’occuper de comptabilité et de rédaction de messages ou de lettres. Mon frère m’avait déjà appris les chiffres et les nombres ainsi que la manière de les ajouter, de les soustraire, de les multiplier ou de les diviser.

Rapidement, on m’a donné des responsabilités. Je me suis retrouvée « comptable » d’un des chefs de l’organisation la plus importante pour laquelle je bossais à l’époque alors que je n’avais que seize ans. Il plaçait toute sa confiance en moi… c’était pratique, ça m’a permis de l’entuber bien comme il faut. Ce type était un enfoiré, je n’ai eu aucun remord à faire ça. A la base je voulais juste lui donner une leçon… et puis quand j’ai compris que je pouvais me faire pas mal de fric de cette manière… et bien j’ai continué. Quand il a fini par se poser des questions, ça faisait déjà deux ans que je me sucrais sur son compte. Et pas qu’un peu… en fait je me sucrais sur le dos de pas mal de monde, j’avais déjà réussi à amasser un beau pactole malgré le fait que j’avais continué à fournir à ma sœur les fonds dont elle avait besoin. Il a été mon premier meurtre. Il est venu me confronter dans la petite salle que j’occupais pour travailler sur ses comptes… quand j’ai compris qu’il savait, j’ai eu peur de perdre tout ce que j’avais construits, ma réputation, ma place… tout… ce n’est que quand il s’est écroulé à mes pieds et que j’ai senti son sang brûlant couler sur mon visage que j’ai réellement réalisé ce que je venais de faire. Je me tenais là, debout, tremblante, un coupe-papier ensanglanté à la main, contemplant le regard vide de mon patron dont la gorge était perforée et le sang s’écoulait sur mes souliers…

Après un bon moment de panique durant lequel j’ai tourné en rond en essayant de trouver les solutions les plus invraisemblables possibles pour me tirer de là (il est tombé sur le coupe-papier… ce coupe-papier est tombé du ciel… je sais pas je l’ai trouvé comme ça… etc…), j’ai décidé de la jouer au culot. J’ai appelé l’un de ses subalternes les plus proches, je lui ai raconté que son patron avait tenté d’abuser de moi et que je m’étais défendue. Il m’a crue. Il faut dire que raconter ce genre de conneries quand on est bien foutue et qu’on a l’air d’être une fille gentille et sincère, ça rend bien. D’autant plus que le viol est très mal vu dans notre société. Bref. Comme c’était moi qui gérais plus ou moins tout le côté financier de l’organisation… les gens disent « gang », j’aime pas, ça fait trop réducteur… c’est tout naturellement que j’ai commencé à donner des ordres, l’air de rien au début, et puis à me faire plus présente, plus envahissante…

Le deuxième type que j’ai tué, c’était un accident et il essayait vraiment d’abuser de moi cette fois. Je l’ai poussé, la porte était mal fermée alors il est passé à travers l’ouverture, est passé par-dessus la rambarde… et s’est écrasé au milieu de mes « collaborateurs » avec un angle bizarre au niveau de la nuque. Raide mort. Mais j’ai menti quand même, j’ai dit qu’il essayait de me supplanter à la tête de l’organisation. Étrangement, même si il n’avait jamais vraiment été question de me mettre à cette place, tout le monde ou presque a eu l’air de se satisfaire de cette explication. J’avais dix-neuf ans. C’est comme ça que je suis devenue la chef d’une des plus grosses organisations illégales d’Excelsa. Je n’ai jamais raconté la vérité à personne… pour quoi faire ? Après tout, j’étais arrivée là où je le souhaitais, je me faisais des tonnes de fric, essentiellement en en prêtant à des taux très intéressants (pour moi), j’avais hérité du fric de l’organisation en même temps que de sa tête… c’était parfait.

Et ça l’est toujours… Ça fait maintenant cinq ans que je dirige cette organisation. J’en suis à essayer de lui trouver un nom, ça fait plus sérieux. Comme on m’a toujours vue rôder dans l’organisation, des rumeurs ont commencé à tourner sur la manière dont j’avais pris la place du boss… j’ai laissé faire, je me suis endurcie, j’ai appris à me faire respecter et ma réputation n’a fait que grandir. Comme je suis plutôt vive d’esprit, je me suis entourée des bonnes personnes, j’ai fait de bons placements… et maintenant je dirige MON organisation d’une main de fer, mes hommes passent à quiconque l’envie de me manquer de respect et j’ai même pris la tête d’une autre organisation (ou « gang » si tu préfères) plus petite et qui s’occupe davantage d’espionnage industriel, de recherche de personnes (disparues ou qui essayent de se faire oublier), de gestion de problèmes (musclés en général) et de tout un tas de petites choses dont mon organisation principale n’est pas supposée s’occuper. Comme ça, je peux être sur tous les terrains en même temps sans en avoir l’air. J’adore ça.

Ma sœur a fini par se rendre compte que je ne faisais rien de vraiment légal… ça ne lui a pas plu. Depuis ce jour, elle me traite avec une froideur dont elle seule a le secret, et je suis toujours sur la défensive avec elle… voir même carrément agressive. Je ne l’admettrais jamais devant Min Li, mais je l’idolâtre toujours autant, comme quand j’étais gamine. C’est une femme forte, incroyablement intelligente, belle, honnête… je ferais tout pour elle. Elle ne le sait pas, mais j’ai toujours été là, dans l’ombre, pour veiller à ce qu’elle ne manque jamais de rien et que personne ne lui fasse de mal. J’ai bien l’intention de continuer… personne ne sait qu’elle est ma sœur, je n’utilise pas notre nom de famille, ni même la seconde partie de mon prénom, et comme on ne se ressemble pas des masses, que tout le monde a oublié nos parents et notre frère, et qu’il n’y a aucun lien visible entre elle et moi, personne n’a jamais fait le rapprochement. Et j’espère que personne ne le fera jamais… ça pourrait la mettre en danger ou exposer mon point faible à mes ennemis…

Et puis même si elle sait dans quel genre de milieu je trempe… elle n’a pas besoin de tout savoir. L’un des coffres de mon palais est pour elle, en cas de besoin… mais de ça non plus, elle n’a pas besoin d’être au courant… Chirurgienne… Tu te rends compte ? Elle est géniale ma sœur !
Nom :  Inconnu
   Prénom :  Maï Li
   Nom d’usage :  Maï
   Âge : 24 ans, née le 2e jour de la Saison des Vents 1102.
   Genre : Femme
   Titre(s)/Métier : Patronne. D'un gang, officiellement. De deux, officieusement.
   Faction : Oisillons
   District : District de la Borée
   Vertu : Protectrice
   Vice : Le fric !
   Etranger : Non
   Pouvoirs : Dur à cuire / PNJs [+] : son gang / Construction (Mineure) : Le Palais, sa planque.    
   

   
opinions

   
La politique ? J’aime bien ça. J’aime être au courant de tout, en règle générale, mais plus particulièrement des déboires de nos politiciens, de leurs nouvelles lubies, des lois qu’ils nous imposent etc… à vrai dire, je me verrais bien « Princesse ». Ça donne bien non ? « Princesse Maï ». En plus, quand on en discute entre nous, on pense souvent à placer l’un de nous à ce rang… après tout, on est tout aussi influents que les autres factions… personnellement, j’ai amassé plus de pognon que beaucoup de personnes très  bien placées. D’autres pensent aussi que j’aurais ma place au milieu des « décideurs » quand notre heure viendra. Tant mieux. S’ils continuent à penser comme ça… ils vivront plus longtemps.

Pour ce qui est de l’économie, c’est triste à dire mais je vais mieux quand elle va mal. On vient plus facilement me voir moi dans ces cas-là, même les culs poudrés des grands-patrons les plus friqués viennent se dandiner sous mon nez pour me supplier de leur prêter de l’argent quand les banques commencent à peiner. J’adore ça. J’adore que tout le monde sache que c’est MOI la personne à aller voir quand la légalité ne fonctionne plus. Parce que ça prouve que j’ai réussi là où ils ont échoué, que j’ai plus de pognon à moi qu’ils ne pourront jamais en rêver, et que les affaires sont menées plus rondement chez moi. Pas besoin de bordel administratif à la con. Y’en a un peu, bien sûr, mais on ne vous envoie pas signer 250 papiers pour obtenir un petit prêt, non… c’est plus simple chez moi. Plus risqué aussi, c’est sûr, mais ça reste honnête ! Je prête de l’argent, on me le rend, c’est tout. C’est normal. Sinon… disons que ça me donne des aigreurs, et mes aigreurs ont tendance à se transformer en membres manquants… au mieux… Le ducat fait la loi de l’ombre, autant en avoir le plus possible. Pas seulement le ducat d’ailleurs… je fais aussi dans l’échange de monnaies, comme les banques officielles. Il y a les guildes aussi… bon… je les garde à l’œil, je m’intéresse à ce qu’elles font et ne font pas, mais à vrai dire, je m’en fiche un peu. Le seul moment où les guildes comptent réellement… c’est quand elles viennent m’emprunter du pognon. Dans ces moments-là elles m’intéressent davantage. Je me tiens quand même au courant de qui fait quoi, de qui meurt, de qui prend la place de qui et des conneries du genre… mais c’est de l’intérêt professionnel ça, c’est pas pareil.

Je ne pense pas grand-chose des élans religieux que peuvent provoquer dans la foule les allées et venues des patrouilles de prieurs… Je respecte ça, mais étant ce que je suis, j’essaye généralement de ne pas me trouver sur leurs chemins. J’ai été élevée au milieu de tout ça, alors je connais la plupart des doctrines… j’en applique même quelques-unes. Mais ça s’arrête là. Je sais qu’il y a une petite portion de la population qui vénère La Machine… oui bon… jolie histoire. Amusante même… c’est tout.

Après, on peut parler des lois aussi. Non parce que c’est quand même très important. Par exemple, je pense qu’on pourrait être plus souple par rapport à certaines choses… des trucs sans trop d’importance… le meurtre par exemple. Dans mon métier, c’est important de pouvoir faire un petit exemple de temps en temps, ça en rassure certains, ça en ramène d’autres sur le droit chemin, ça fait « joli » dans la légende… bref, c’est important. Eh bien on est obligés de faire très attention à cause des lois, sinon on aurait de très gros ennuis. C’est dommage quand même… Pareil, on devrait autoriser les personnes qui ont des métiers à risques, même illégaux, à porter des armes à feu sur eux. S’en procurer en secret est assez fastidieux quand on veut de la qualité… Cela dit moi ça m’arrange, comme ça c’est moi qu’on vient trouver et ça rapporte encore plus de pognon, ce qui me permet de m’acheter des tonnes de jolies choses à la mode qui ne servent à rien d’autre qu’à remplir mon Palais (ou mon « Planquais » comme je le surnomme affectueusement).

Ce que j’aime le plus par ici, c’est que n’importe qui peut devenir « quelqu’un ». On devient ce que l’on veut du moment qu’on s’en donne les moyens. Bien sûr, les relations, le fric et toutes ces conneries peuvent compter dans l’ascension sociale ou professionnelle, mais à l’arrivée, ceux qui se sont hissés au sommet par eux-mêmes seront plus respectés que ceux qui ont été installés là par papa-maman. C’est beau non ?
   
   

   

   
Description

   
Le moins qu’on puisse dire, c’est que je ne passe pas inaperçue. Je suis un mélange bizarre de mon père et de ma mère, d’après les rares images que j’en ai, qui rend bien au final. J’ai la peau pâle et les cheveux blonds de Papa et les yeux bridés de Maman. Pour le reste… je ne sais pas trop. Je suis assez petite, d’après mon frère je tiens ça de ma mère, mais j’ai des formes plus qu’intéressantes… et d’après ses souvenirs, je dois probablement ça à l’arbre généalogique de mon père. Je suis plutôt à l’aise avec mon corps, il m’a souvent été utile et c’est parfois pratique d’être un « joli morceau » dans mon domaine d’activité… même si ça peut tout aussi bien poser des problèmes. Ça dépend. Peu importe, dans tous les cas, je me mets généralement en valeur à coup de jupes courtes et de décolletés qui happent le regard. De toute façon, ceux qui connaissent ma réputation savent qu’essayer d’y plonger autre chose que les yeux sans mon autorisation est très dangereux… pour les autres, c’est pas grave… une « petite piqure de rappel » suffit, comme le dirait ma grande sœur.
   

   
   
   


Dernière édition par Maï le Sam 24 Mar - 12:56, édité 1 fois
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Otton Egidio
Prince Prieur

Otton Egidio

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Fiche : Ici
Vice : Luxure
Faction : Prieuré
District : Prioral
Influence : 3404
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Disponibilité : Je vis ici

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MessageSujet: Re: Maï "La Patronne ? C'est moi."   Maï "La Patronne ? C'est moi." EmptyJeu 25 Jan - 10:52

Hello !

Pour moi, c'est ok. Je valide la fiche. Pense juste à m'envoyer une description de ton "Palais" pour que je puisses créer le lieu...

Bon jeu ! (maintenant, on attend la sœur avec impatience ^^)
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