Neil Voben Excelsien(ne)
Messages : 12 Fiche : Besoin d'un prêt ? Vice : L'argent Faction : Marchands District : Mercantis Influence : 2396 Occupation : Directeur de banque
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| Sujet: Neil Voben - le fric, c'est chic Jeu 1 Fév - 9:03 | |
| La première impression s’avère fondamentale. Toujours. Et en toute circonstance. Ce simple principe est enraciné en Niel. Après tout, ses vêtements font partie d’une image qu’il soigne, le reflet d’un statut que sa famille a construit et qu’il a l’intention de maintenir. Pas seulement parce que la déchéance ferait beaucoup de mal à son égo, mais aussi par amour des belles matières, et que ces dernières ont un coût. Surtout lorsqu’on ne porte que des costumes taillés sur-mesure. Ces coupes mettent en valeur un corps qu’il entretient.
Avec ses cheveux blond cendré qui semble parfois tombé devant ses yeux d’un bleu gris, et sa taille, 1m78, Neil se considère comme quelqu’un de banal. Son teint pâle lui cause quelques déboires avec le soleil. Il n’a pas d’autre choix que de prendre précautions pour ne pas finir avec des rougeurs, des magnifiques coups de soleil et la peau qui pèle.
Sous de longues manches se cachent une cicatrice, trace d’une mésaventure arrivée alors qu’il était enfant.
| Nom : Voben Prénom : Neil Âge : 30 ans, né le 41e jour de la Saison de la Forge 1096. Genre : Homme Titre(s)/Métier : Directeur Faction : Marchands District : District Mercantis Etranger : non Pouvoirs : Richesse (Mobilier) [++] Entreprise (Banque Voben) [+] Construction (Mineure) : Manoir |
« Le plus important dans la vie est d’avoir des objectifs. Le mien est relativement simple : pérenniser ce que ma famille a bâti. Bien sûr, chaque génération devant faire des choix, j’ai commencé à faire les miens. J’aime le beau, j’aime les esprits visionnaires, et c’est dans ce sens que j’entends investir de l’argent. Il faut soutenir celles et ceux capables d’améliorer notre monde ou notre quotidien. Mais étant le directeur d’une banque, je ne peux pas investir à fond perdu, vous le comprenez bien.
D’ailleurs en parlant de fond perdu, je crois que l’instruction devrait être obligatoire pour tous les enfants. Certains feraient mieux d’étudier plutôt que de se laisser entraîner par les vermines qu’on peut rencontrer dans les bas-fonds. Certes, l’instruction n’éradique pas la malice, et ceux qui ont le vice dans la peau l’auront jusqu’à leur mort, mais cela nous permettrait de trouver nos futurs cerveaux, si je puis me permettre.
Malheureusement pour certains, je ne suis pas particulièrement conservateur. Je conçois que l’immuable est rassurant, et qu’une société figée dans un carcan rassure bon nombre de personnes - et surtout leurs intérêts. Toutefois, les limites et les défauts de ce modèle deviennent évident avec les années. Dès lors, on peut soit s’en contenter, soit vouloir le modifier, ne serait-ce que légèrement. Personnellement, je fais partie de la dernière catégorie tout en émettant bien sûr des réserves.
L’argent appelle la prudence, je pense que cela ne vous surprendra pas.
Je pense que malgré mon discours, vous avez compris que le terme social est un mot que je manipule avec précaution. Social et retours sur investissement font rarement bon ménage, et si nos Princes et Princesses manifestent un désir de charité… J’espère qu’ils se réserveront cet effort. Oui, bien sûr, dans certains cas, il faut penser à l’image de son entreprise et savoir donner de sa personne, si vous voyez ce que je veux dire. Toutefois, il s’agirait là d’un effort exceptionnel et réfléchi. Devrions-nous participer à je-ne-sais-quelle campagne médical ? Mh, c’est une idée à creuser. Peut-être même que nous pourrions réfléchir à une patente déposée sur certains traitements, ce qui nous permettrait de - Excusez-moi, je m’égare.
Mais c’est une idée à creuser. Imaginez ce que les connaissances que les étrangers peuvent apporter et comment nous pourrions les utiliser. Les faire fructifier. Il y a tellement d’accords à signer, et notre banque leur garantirait de faire toutes les démarches nécessaires. Pour ce faire, j’ai toujours estimé qu’il était nécessaire de naviguer entre les différentes factions, pour chercher des alliés ou savoir où se trouvent les ennemis.
Bien que ces derniers ne soient jamais très loin en réalité. » | « Me voici à trente ans à la place de mon père. Enfant, je rêvais de peinture et de musique. Je me voyais tutoyer des chanteuses, exceller d’un instrument, et si je joue toujours du piano pour un plaisir purement personnel, ma vie compte plus de chiffres que de partitions de musique. Pour mes parents, l’art était et est synonyme de crève-faim. Ou de débauche. En particulier dans le cas de ma mère. Malgré son regard particulièrement critique, cette dernière se délecte des scandales et des ragots de ce milieu telle une enfant savourant sa confiserie préférée. Je crois qu’il y a quelque chose de vicieusement réconfortant à s’attarder sur le malheur des autres.
La donne s’avère différente lorsqu’il s’agit de sa propre famille. Je me rappelle, alors que j’entrais dans dix-neuvième, m’être amouraché d’une délicieuse comédienne. Ses lourdes boucles brunes caressaient une peau d’un brun mat. La ribambelle de grains de beauté sur son visage ressemblait à autant de friandises à picorer. Ses grands yeux verts étincelant de malice m’envoûtaient à chaque fois. Je ne sais qui pouvait rester de marbre face à de tels atouts. Jeune, et plus habitué aux amourettes affables qu’aux élans ardents, je m’étais laissé surprendre par cette passion inattendue. De jours en semaines, ce sentiment me submergeait. Aussi douloureux que magnifique. Aussi poison que délicieux.
Ma mère vit d’un mauvais œil cette relation, et elle fit en sorte d’y mettre vite un terme. Cela ne m’empêcha guère de faire preuve de ruse, utilisant ainsi tous les mensonges et subterfuges possibles pour retrouver mon amante. A la nuit tombée, je perdais la moitié de mes capacités. Jugement altéré. Esprit déboussolé. Je n’ai jamais connu de tel sentiment par la suite. Entre nous, j’en suis bien heureux. Cette période fut une véritable perdition. Ou peut-être que je désirais cette femme parce qu’elle représentait tout ce que mes parents détestaient.
Avec du recul, cette hypothèse me semble plausible. J’ai fait bon nombre de choses qu’ils désapprouvaient, goûtant à divers plaisirs, cherchant à savoir qui j’étais, plus que celui que mes parents voulaient que je sois. J’avais soif de liberté, de découvertes, d’interdits. Ils me donnaient le sentiment de pouvoir m’échapper, m’émanciper, de la cage dorée dans laquelle j’avais grandi. Différents paysages façonnent le monde, quel était celui que je pouvais voir à travers ses yeux, ses mots, ses sens ? Certaines quêtes transcendent notre état premier, c’est ce que disait mon grand-père paternel. Un esthète qui préférait la poésie au son des pièces de monnaie. Cela ne l’a pas empêché de participer à la création de notre fortune.
Et cette héritage, je dois maintenant m’en occuper. Très tôt, mon père m’a fait commencer au bas de l’échelle m’incitant à comprendre le rouage de cette mécanique que nous entretenons depuis plusieurs générations. Chaque fonction, ce qu’elle représente, son utilité, la rentabilité, l’art de l’investissement ou de discuter affaires sans en donner l’air.
Mais mon père a fait en sorte que je sois prêt à lui succéder, j’aurais préféré que cela se passe en d’autre circonstance. A-t-il réellement disparu ? Est-il mort ? Ces questions me hantent dès que je m’installe dans son fauteuil.
Seulement la vie et les affaires continuent. » |
Dernière édition par Neil Voben le Lun 2 Avr - 12:27, édité 6 fois |
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Otton Egidio Prince Prieur
Messages : 662 Fiche : Ici Vice : Luxure Faction : Prieuré District : Prioral Influence : 3419 Occupation : Premier Prieur Disponibilité : Je vis ici
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| Sujet: Re: Neil Voben - le fric, c'est chic Mar 20 Mar - 21:10 | |
| Bonsoir bonsoir !
Je passe faire un petit coucou et voir où ça en est pour la fiche... Normalement, on demande qu'elle soit finir dans la semaine suivant l'inscription... Là, on va encore attendre quelques jours avant la suppression, mais ça ne va pas tarder.
Merci et à bientôt (on espère ^^) ! |
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Otton Egidio Prince Prieur
Messages : 662 Fiche : Ici Vice : Luxure Faction : Prieuré District : Prioral Influence : 3419 Occupation : Premier Prieur Disponibilité : Je vis ici
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| Sujet: Re: Neil Voben - le fric, c'est chic Lun 2 Avr - 12:36 | |
| Les détails ayant été discutés sur Discord, je passe ici vite fait pour te valider ^^
Bienvenue officiellement parmi nous, ton manoir sera créé dès que j'en aurai la description. Content de t'avoir à bord !
Bon Jeu ! |
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| Sujet: Re: Neil Voben - le fric, c'est chic | |
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