La Ligne de Myre est le principal concurrent du “Vox”, le plus important journal d’Excelsa et tire à 81 000 exemplaires environ.
SituationSitué dans le district St Héléna, le long de l’avenue de Myre, à mi chemin entre les remparts et le fleuve, le journal bénéficie d’une position stratégique pour pouvoir se distribuer dans toute la cité en moins de temps possible. Son seul handicap est qu’il ne s’ouvre que sur l’arrière, sans doute pour ne pas gêner le trafic de l’avenue.
DescriptionLe journal est organisé sur deux étages autour d’une cour intérieure fermée par un mur côté avenue. Une porte qui laisse passer une personne y est percée. On trouve le long du bâtiment un large soupirail qui donne sur des sous-sols.
L’autre porte qui donne côté avenue laisse entrer sur les archives qui occupent presque la totalité de cette aile du journal. Tout y est soigneusement ordonné par thème et date.
A l’autre bout de la salle des archives, une porte conduit à l’imprimerie, séparé par un mur épais de la chaufferie/machinerie qui actionne les grands axes qui actives les roues au-dessus des machines auxquelles elle sont reliées par de grosses courroies débrayables Depuis peu, de petits moteurs auxiliaires alimentés eux par l’électricité qui se déploie petit à petit dans la ville permettent d’actionner des machines moins puissantes. Tout cela fait un bruit épouvantable pour les oreilles des humains qui doivent encore manipuler le papier, vérifier la qualité des impressions, emballer les colis que les voitures de livraison attendent dans la cour. Une porte coulissante sur de lourds rails s’ouvre donc de la salle d’impression sur un quai de chargement amène grosso-modo les chariots de colis poussés par les ouvriers à hauteur des coches de livraison. De l’imprimerie une porte s’ouvre sur le passage cocher et une autre sur la rue.
Un escalier monte de là à l’étage jusqu’à un petit (minuscule) espace d’accueil et surtout un couloir qui dessert le reste du journal, aile côté rue. Le reste ne comporte pas ce deuxième étage même si l’accumulation des archives pourrait nécessiter leur élévation sur un niveau supplémentaire.
D’un bout à l’autre du deuxième étage nous trouvons la salle de rédaction au-dessus du passage cocher qui abrite également le bureau d’Humphey Octaviani , et d’où arrive le couloir central qui dessert de part et d’autre cinq petits bureaux certains individuels, d’autres occupés par deux ou trois journalistes qui se marchent alors dessus. Le premier, face à l’escalier est occupée par la partie administrative. Enfin, la dernière salle, la salle des plombs où sont confectionnées les planches des articles par des mains expertes. Un monte-charge permet de descendre les épreuves à tirer directement à l’imprimerie.
Pas de greniers qui pourraient accueillir des pièces mansardées dans les cas d’un développement du journal, mais un toit en terrasse auquel on accède par le même escalier qui dessert le reste du journal.
PersonnelLe journal est une véritable fourmilière et il est difficile de nommer chaque personne qui œuvre à la parution du quotidien.
Citons tout de même le directeur et chef de la rédaction Humphey Octaviani, l’âme de la maison.
Le photographe! Il a toutes les raisons d’être un peu imbu de sa personne étant donné qu’il est le seul pour toute la rédaction et que chacun s’arrache ses services. Tomáš Smutný est un homme sec et au visage d’aigle sans doute sculpté par sa profession. Il porte une épaisse moustache relevée vers les pommettes et une barbiche qui frétille d’excitation à chaque fois qu’il pense tenir le cliché du siècle. Ses épais sourcils broussailleux ne parviennent pas à assombrir un regard acéré.
Salwa Hawabazzi, une des pépites du journal et une équipe à l’effectif variable d’environ neuf autres journalistes. Sept autres personnes sont affectées aux plombs. Une à l’administration et une aux archives. Une mécanicienne,Nanna Lundström brunette plantureuse gère toute la machinerie et huit personnes s’affairent à l’imprimerie. Toutes ces personnes ont entre 14 et 53 ans, des apprentis au directeur.