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 Un coup de main peut être ? - PV Zainaba / Winifred

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Winifred Cooper
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Winifred Cooper

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MessageSujet: Un coup de main peut être ? - PV Zainaba / Winifred   Un coup de main peut être ? - PV Zainaba / Winifred EmptyMar 21 Aoû - 18:58

Depuis son retour de Viminal accompagnée de son fiston, Winifred avait reprit ses petites affaires à L'Octopus et avait retrouvé sa routine adorée. Enfin... adorée, adorée, elle aimait bien avoir quelques rebondissements dans sa vie, mais ceux des derniers événements dans cette contrée lointaine avaient été bien trop nombreuses à son goût pour un si petit laps de temps. Du coup oui, elle ne se sentait pas si mal dans son petit confort Octopussien.

Il n'y avait pas de nouvelles têtes qui venaient rendre visite à l'étage depuis déjà quelques semaines, mais les habitués étaient toujours présents, ses employés toujours motivés et heureux et l'alcool coulait à flots que ce soit au rez de chaussée comme plus haut.

D'ailleurs, elle avait reçu ce matin même une grosse livraison d'alcool pur, visiblement il y avait eu un petit soucis dans la prise de commande, ou lors du chargement, va savoir, mais au final, Winifred se retrouva avec une bonne centaine de litres de trop d'alcool blanc à 90°, tu parles d'une affaire. Elle n'allait pas garder tout ça en cave, déjà qu'elle avait un bon stock pour plusieurs années, ces 100L de trop n'allaient que l'encombrer. Du coup elle eut une idée, qu'elle avait déjà eu l'occasion de mettre en pratique : en filer à l'apothicariat. Enfin, en vendre, faut pas déconner.

Ils sont toujours preneurs là bas de ce liquide, il sert à pas mal de choses visiblement, mais la tenancière de L'Octo n'en avait bien que faire (de savoir à quoi ça servait, évidemment).
Du coup, alors que tôt dans la matinée elle avait été livrée en surnombre (mais ne s'en était rendue compte que trop tard pour le refiler aux livreurs) et n'ayant pas payé plus, c'était l'occasion idéale pour envoyer une missive expresse à l'apothicariat, s'adressant de préférence au Dr Orco qu'elle connaissait sur place. Les anciens qu'elle connaissait avaient rendu l'âme depuis quelques temps déjà, elle manquait de contacts sur place bien qu'elle ait déjà aperçu le docteur Zolt ou qu'elle connaissait Eidrich de nom ou même le jeune Sigmund, mais avait-il assez de pouvoir pour parler affaires ?

Elle envoya un petit gars de passage dans la rue pour aller transmettre la lettre et il revint dans les quelques heures qui suivirent. Elle lui fila quelques ducats pour ce service et prépara alors la commande qui fut validée. L'apothicariat, au nom du directeur de la branche alchimique, achèterait volontiers une cinquantaine de litres de cet alcool.

Accompagnée de Don Papa qui n'était pas de repos ce jour là mais qui avait du temps devant lui, elle se rendit avec une petite carriole jusqu'au district voisin, profitant de la fin de la journée pour humer les bonnes odeurs des préparations culinaires locales. Le coin n'était pas toujours certain par ici, il n'était pas improbable de se faire attraper pour se faire dépouiller d'un rein ou de globes oculaires, mais ils arrivèrent tranquillement jusqu'à l'apothicariat où la transaction se fit sans encombre pour quelques ducats.

Elle en glissa un dans la poche de Don Papa qui devait aller faire deux trois autres courses pour l'établissement tandis que Winifred rentrerait par les quais histoire de prendre un bon bol d'air avant une soirée animée. Ce soir, il y avait concert. Un petit duo de piano/chant mais il lui restait deux bonnes heures devant elle avant de devoir rentrer, Kraken assurerait l'accueil des artistes sans soucis, Wini avait pleine confiance en lui.

La mama alla se poser sur un petit banc face à l'eau, son dos lui faisait un peu mal et elle en avait déjà marre de marcher. Elle s'épongea le front à l'aide d'une petite serviette brodée à son nom, que son père lui avait offert lorsqu'elle était jeune et remit ses cheveux en place. Elle aimait être coquette en toutes circonstances.
Allait-elle avoir le temps de se prendre un petit bain avant la soirée ?
Ce dont elle avait envie par dessus tout ce soir, c'était un bon massage des pieds et des reins, oh lala oui, et d'un massage crânien tiens.

- S'cusez moi, vous n'auriez pas un p'tit ducat à m'dépanner ma brave dame ? Juste pour m'acheter une petite sèche grillée.

Ben v'là qu'le gars était sorti de nul part et avait posé son séant sans gênes à côté de Winifred qui avait sursauté.
Dans l'immédiat, elle lui aurait bien donné, même si l'argent c'est un peu sa vie, si ce gars là était vraiment dans la panade, elle pouvait bien faire un petit geste. Mais elle fut freinée lorsqu'elle vit qu'il n'était pas tout seul et que derrière eux deux, assis sur leur banc, deux autres gaillards se tenaient debout. Elle enfonça de son index et son majeur sa petite bourse d'argent qui se tenait à l'entrée de sa poitrine. D'ici, ils ne pourraient pas la lui prendre. En tout cas pas facilement.

- Mon brave gars, j'aurai pu te dire un truc du genre "j'ai rien sur moi" mais c'est pas le genre de la maison d'envoyer bouler comme ça. Les deux gars là, c'est tes copains ? Parce que bon, vous pourriez aller faire chier des jeunes tout frais comme vous plutôt que de vous attaquer à une pauv' dame toute seule sur un banc qui n'a que deux ou trois putains d'envies : chier, se faire masser et PROFITER D'UN PUTAIN DE CONCERT. J'avais déjà envie des deux dernières, mais vous venez de m'inspirer la première, maintenant, déguerpissez !

Un des gaillard derrière posa ses mains sur l'épaule de Winifred, ce qui déplu fortement à la mama qui tenta de se relever d'une traite pour lui sauter dessus et lui arracher l'oreille à coup de dents, mais sa douleur au dos se raviva à peine eut-elle essayé de bouger.

- Ben mamie, te froisses pas, on veut pas grand chose, juste de quoi manger tu sais, mais on est pas des cannibales, on va pas t'bouffer tes belles petites joues dodues.

Le troisième homme qui se tenait quelques secondes auparavant derrière aussi vint prendre place à côté de Wini et commença à lui faire les poches, mais elle n'avait qu'une robe et il devina rapidement l'emplacement. Il jeta un regard à ses copains pour avoir l'approbation, qui ne se fit pas tarder.

- Même pas en rêve mon p'tit chat, j'vous préviens, je vais hurler à vous en faire péter vos tympans de gros connards de merde.

Elle s'exécuta immédiatement alors que ses mains furent maintenues ainsi que ses épaules. Une autre main glissa dans son soutien gorge et en extirpa sa bourse. Elle se prit une rouste dans la tronche, pour la faire taire mais elle ne s'arrêta pas. Les brigands, leur méfait accompli, bondirent par dessus le banc pour partir en courant vers une petite ruelle sombre.

- Bande de grosses couilles molles, vous êtes aussi paumés que des fils de putes le jour de la fête des pères ! Dit-elle en se relevant et en réajustant cette fois son corset sous sa robe.

Il n'y avait qu'un badaud à l'horizon et il retourna à sa pêche ce sombre crétin, à une vingtaine de mètres. Les gens avaient toujours peur des représailles.

Alors qu'elle s'apprêta à se rendre dans une boutique voisine pour se remettre de ses émotions chez un collègue, un bras la saisit par le cou et la tira dans une autre ruelle sans difficultés malgré le poids de la tenancière, étaient-ils plusieurs ? Elle n'eut même pas le temps de s'en rendre compte.
Retournée comme une crêpe et collée au sol, la bouche bâillonnée par un tissus crado, elle sentit la pire douleur de sa vie avant de perdre connaissance.
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Zainaba Lutyens
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Zainaba Lutyens

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MessageSujet: Re: Un coup de main peut être ? - PV Zainaba / Winifred   Un coup de main peut être ? - PV Zainaba / Winifred EmptyDim 4 Nov - 18:25

La journée avait été assez longue comme ça, au sein de l’hôpital de l’Apothicariat. C’était la preuve qu’avec un travail passionnant qui arrive à nous stimuler depuis des années et des années, les coups de pompes s’accumulent, et voir trop de fois les mêmes visages dans une même journée, (et je ne parle pas de ceux qui sont agréables évidemment, plutôt de ceux que l’on retrouve vers le département de greffes, et des environs) ça fatigue les nerfs. Pourtant, mes nerfs ont en vu passer des situations de tension, mais à la longue, et sans doute avec l’âge, ils n’ont plus la même patience.

C’est pourquoi, en cette fin de journée mouvementée, je quitte mon bureau, me rends aux vestiaires, ôte ma blouse et reprend mes habits civils. Il s’agit d’une robe principalement blanche à la taille, ornée de noir aux coutures, et d’un noir profond qui se déversait jusque ses pieds. Faisant savoir à mes collaborateurs que je me retire de mes fonctions à l’instant même où je franchis la porte de service, je me décharge de toutes mes responsabilités et sors avec le cœur léger droit vers l’est, vers le quartier des quais, A la jonction du quartier de la Borée, il y avait certaines plages peu fréquentées, et si l’on réussissait à dégoter une barque, et que l’on naviguait quelque peu vers le nord, il y avait des criques secrètes pour nager et se détendre, une merveille. Grand bien me fasse, je n’y ai jamais rencontré de Navigateurs qui auraient pu y cacher une cargaison ou autre, quelques contrebandes malencontreuses. Mais bon, je connais des Navigateurs, et moyennant services, ils ont toujours besoin de quelqu’un pour leur fournir une belle prothèse, toujours.

Plus je marche, plus je peux sentir le sel marin dans l’air, et entendre les mouettes, que j’imagine déjà virevolter le long des mâts et guetter le moindre poisson qui quitterait les caisses des pêcheurs au débarquement de celles-ci. Je tapote au rythme d’une mélodie joyeusement ancrée dans ma tête le sac qui contient mes affaires de bain, alors que j’arrive aux dernières notes, un cri strident appelant à l’aide vient percer l’atmosphère des quais, mes mouettes et goélands que je commençais à apercevoir s’envolent dans une nuée charivarique. Personne n’est dans le coin, je regarde partout, dans tous les recoins pour identifier la provenance du cri. C’est évidemment au moment où l’on s’attend à ce que tout le monde fournisse un effort commun pour faire avancer une situation délicate que l’on se retrouve seule face au monde vide, désert, et stérile. Je presse le pas, hâtivement, et j’entends alors une chapelet de fleuris jurons qui m’aiguillent vers une direction à prendre plus précisément, quand soudain, plus rien. Je suis arrivée littéralement près des quais, je vois un homme de physionomie ahurie et je le foudroie du regard, comprenant bien qu’il n’avait pas bougé d’un pouce. Horrifié face aux foudres que je lui lance depuis mes yeux, il perd pudiquement son regard vers une rue non loin dans laquelle je me précipite.

Je me fige une fraction de seconde devant le spectacle qui vient de se jeter sous mes yeux, une femme étalée dans une mare de sang qui ne pouvait qu’être le sien. Je me jette près d’elle et tâche à la hâte de faire un diagnostic, son poignet est méchamment sectionné, l’artère cubitale rompue. Voilà pourquoi tout ce sang ! Je commence à parler très fort, tout en manipulant avec précaution ce qu’il reste de son membre :

- Madame ! Madame ! Comment vous appelez-vous ?... Comment vous sentez-vous ?

Aucune réaction. Et merde, elle est inconsciente ! Posant mon oreille près de ses lèvres, je vérifie si elle respire, et heureusement, elle respire ! Avec un sang froid non mesuré, je lui assène une forte claque sur la joue dans l’espoir qu’elle se réveille :

- Hey !... Et merde.

Je me presse alors de la mettre en position de sécurité et de faire un garrot avec un bout de ma robe que j’arrache précipitamment. Mon cerveau est en ébullition, que faire ?! Je ne peux décemment pas appeler les secours, c’est un peu moi les secours, le plus rapide est de la ramener à l’Apothicariat, et le plus vite possible avant qu’elle ne perde davantage de sang, elle en a assez perdu ! Avec un énervement sans nom, je ressors de la rue et interpelle le pêcheur qui traînait depuis le début sur les quais :

- Hey Crétin ! Ramène ton cul ici tout de suite ou tu sauras pourquoi toute ta famille disparaîtra demain !

Penaud, je vis son visage bêta blémir, il s’exécuta dans la foulée avec une étonnante rapidité. Je saisis l’inconsciente par le dessous des bras et la pose contre mon torse pour la soulever, tandis que je demande au badaud de la tenir par les pieds. Avec peine, nous le soulevons à travers les rues, ou quelques rares et courageux passants se joignent à la course. La garrot avait beau avoir bien été réalisé, son sang continue de s’écouler. Je n’ai qu’une crainte, qu’il ne soit trop tard, et que le transport, bien que précautionneux, n’ait empiré la situation ; mais je ne peux pas la laisser dans une pareille situation. J’essaie de maintenir tant bien que mal la main ensanglantée et horriblement détachée du poignet, tenant miraculeusement par quelques tendons rescapés et mis à vif. Ma robe immaculée est imprégnée d’une odeur rouge et d’un sang ferreux, elle horrifie chaque personne devant qui je passe.
D’un coup d’épaule alerte, j’ouvre en grands les portes des urgences de l’Apothicariat, et je crie à celle qui se trouve dans le poste de garde et qui s’occupe d’un autre patient :

- Eudora ! Ouvrez le bloc trois, tout de suite ! Préparez des anesthésiants.

Je ne prends guère le temps de me changer, tout du moins je stérilise mes mains avec les produits adaptés, et entourés de quelques médecins de garde, je m’attelle à regarder dans quel état précis se trouve la patiente, et sa main.

[…]

Dans le lit d’hôpital, habillée d’une nouvelle robe, médicale et bien austère cette fois-ci, je regarde la patiente dans son lit. Blafarde, elle semble bien calme, encore sous les effets des médicaments et divers calmants, habillée d’une blouse blanche. Il n’aurait pas fallu qu’elle recouvre la conscience en pleine salle d’opération. L’extrémité de son bras est emmitouflé dans un linge blanc ; la découpe qui avait été faite n’avait rien de chirurgical, j’ai été obligée de faire de mon mieux pour limiter les dégâts, et d’améliorer le moignon pour qu’il puisse favorablement accueillir une prothèse, peut-être. Qui peut-elle être ? Cette question me taraude depuis que l’opération s’est achevée ; non que c’est primordial pour moi, mais il faut bien prévenir quelqu’un. Après une  hésitation rapidement dissipée, j’appelle à la porte :

- Eudora, veuillez m’apporter les vêtements de la patiente et tout ce qui était sur elle.
- Oui Madame.

Un instant plus tard, les vêtements arrivés, je les inspecte, et tombe bientôt sur un mouchoir avec le nom de sa détentrice. Winifred Cooper. Je reste sidérée, ah ce n’est pas n’importe qui. Je pense à mon petit Eli avec une moue attristé, lui la connait bien... Avec une sévérité non contrôlée, je plonge mes yeux dans ceux d’Eudora qui tient encore les vêtements :

- Dépêchez tout de suite un coursier auprès de l’Octo dans le district Portuaire, que quelqu’un de la famille vienne au plus vite ici.

Malgré toute la bonne volonté du monde, Winifred ne pourra pas sortir tout de suite, elle se sentira bien trop faible à son réveil, elle a perdu bien trop de sang ; mais fort heureusement son état s’est stabilisé. Je regarde une instant par la fenêtre ; de la hauteur du lieu on peut voir les grands mâts des quais ; bon, la baignade sera pour une prochaine fois.
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Winifred Cooper
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Winifred Cooper

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MessageSujet: Re: Un coup de main peut être ? - PV Zainaba / Winifred   Un coup de main peut être ? - PV Zainaba / Winifred EmptyJeu 29 Nov - 12:32

Je suis chez moi, paisiblement installée dans mon gros canapé de cuir rouge, qui trône près de la fenêtre du deuxième étage de ma maison. Au dehors j'entends des cris, je vois des gens courir dans tous les sens. J'ai ma tasse de thé en main, que je décide finalement de poser sur le bord de la fenêtre pour me rendre au rez-de-chaussée, il ne se passe rien dans le quartier portuaire que je ne dois pas savoir.
Arrivée en bas, Rivière m'informe qu'il y a une sorte d'invasion de personnes dont le cerveau a été bourré d'une forme d'acide par des mecs de l'apothicariat. Qu'est-ce qu'ils ont encore foutu ceux-là ? On m'informe également que ces personnes sont devenues incroyablement violentes, elles n'ont plus d'âme ni conscience et rêvent de dévorer nos cerveaux. Je me barricade dans le bar, il y a des clients avec moi. Je vais voir dans ma réserve et je n'ai pas d'armes à feu, ou pas de poudre.
Mais mon bar se transforme en maison abandonnée et je suis enfermée dans une chambre pourrie mais je trouve des balles et des pistolets à moitiés déglingués. Je trouve des recharges mais je sais pas comment faire pour charger tout ça. Je monte mon arme en mettant des tomates dedans, et elle est devenue super sophistiquée. Je regarde par une fenêtre dehors et je vois une amie qui était dehors et posait des poupées flippantes sur une table. Je décide de sortir de la chambre pour aller chercher mon amie avant qu'elle ne se fasse bouffer et il y a des acidés (personnes qui ont de l'acide dans le cerveau) partout autour de nous. Je leur tire dessus mais malgré toutes les balles que j’ai mis je ne peux tirer que 4 fois, avec un viseur.
Un peu plus tard, nous avons été regroupés par petits groupes, le chef des acidés vient nous voir et nous demande qui est notre responsable. A ce moment je pique une arme à un mec qui est dans mon groupe, tellement terrorisé qu'il ne pouvait pas bouger tire une balle en pleine tête du chef.

Plus tard, je suis toujours avec ces acidés. J’ai une gamine avec moi, on est à moitié planquées. On est dans un espèce de hangar géant. Elle prend une balle dans le torse et des ennemis passent près de nous avec une folle attachée au bout d'une chaîne, elle retire la balle de ma gamine avec les doigts. Je lui dit de se cacher sous le banc et de ne plus bouger. Ça se passe à peu près bien.

Je tente finalement de m’échapper, je veux retourner à L'Octo et je cours comme une furie dehors.

Ce rêve, je l'ai déjà vécu parce que je connais les fins possibles.

Je sais qu’une fois je n’ai pas pu sortir parce que les méchants étaient trop nombreux et avaient trop d’armes. Mais cette fois j'ai anticipé, c’était bon, on a attaqué et j’ai vu une faille. Je cours dehors et fait semblant d’être touchée pour ne pas qu’on s’acharne sur moi. Je rampe jusqu’à une cariolle avec des prieurs ennemis et ils me demandent ce que je fais là. Je suis épuisée et je dis que je viens écouter leur musique (ils jouent des instruments bizarres) et prétend très bien connaître l'auteur de la musique. Du coup ils me posent plein de questions dessus à et un moment je dis que j’ai découvert cette musique dans un livre.
Je suis amenée dans le véhicule, on est dans la cambrousses et je suis rassurée, on s’éloigne du drame. Je vois des gens qui vont direction Excelsa et je me dis que les gens n’ont aucune idée de ce qui se passe dehors. On arrive dans une autre ville. Je sais d'avance qu’un mec à cheval doit arriver en face et et tirer sur les prieurs avec qui je suis mais je ne m'attendais pas à ce qu'il me touche aussi mais disparait. La balle que j’ai reçu a traversé mon poignet. 2 sur 3 des prieurs sont morts et je ralentis la carriole à la place du conducteur mort et on sort mal en point car le cheval s'est emballé et nous sommes tombés.

J'appelle à l'aide mais personne ne veut m'aider. Les gens ferment leurs portes, leurs fenêtres et ignorent mes appels. Je tombe dans les pommes, la douleur à ma main est trop forte.


_________________________________

Winifred ouvrit les yeux, totalement déphasée, encore groggy avec les anesthésiants et le fait que tout son corps était en ébullition pour tenter de réparer le dégât majeur. Elle voyait flou, et tout semblait particulièrement lumineux. Elle ferma alors les yeux. Elle essaya d'écouter ce qui se passait autour d'elle mais elle fut distraite par une douleur importante dans le bras. Elle serra le point, on ne sait jamais, si elle avait bien prit une balle dedans elle galèrerait. Mais elle ne galère pas, sa main est totalement insensible. Comme quand on se réveille le matin avec la main coincée sous le ventre et qu'on essaye de la réanimer. Ça va piquer beaucoup, ça va être gênant mais après, on a à nouveau la possibilité de la bouger.
Elle ouvre à nouveau les yeux tant bien que mal pour comprendre quand même où elle était, parce qu'elle n'était pas dans un hangar ni dans une ville qu'elle ne connaissait pas. Peut-être qu'elle avait juste pris une sacré grosse cuite, un réveil difficile, mais d'ordinaire elle est nauséeuse, là nan.
Le paysage environnant commence à se dessiner, elle est dans un lit, ce n'est pas le sien. Ce ne sont pas ses beaux draps brodés. Non, et en plus il y a des inconnus penchés au dessus d'elle. Elle essaye de parler, mais c'est pas super simple non plus, elle a la sensation de bavouiller et de devoir puiser au plus profond d'elle pour sortir des mots qui ont un sens. Même dans sa tête c'est pas facile à construire mais elle prend, au fil des secondes, un peu plus de poil de la bête.
Une petite démangeaison au nez, elle veut se gratter mais se prend un poing dans la tronche. Décidément, elle n'est vraiment pas réveillée. Elle cherche à viser son tarin du bout de son index, mais ce n'est pas son nez qu'elle ne trouve pas, ce sont ses doigts. Elle fait un effort pour diriger ses yeux vers sa main, proche de son visage, mais là, il y a un soucis, elle est complètement bandée.

- P'tain, c'quoi ça ? Arrive-t-elle finalement à bafouiller. J'suis où là ? Vous êtes qui vous ?
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MessageSujet: Re: Un coup de main peut être ? - PV Zainaba / Winifred   Un coup de main peut être ? - PV Zainaba / Winifred Empty

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