[Oisillon] Le Marquis Orlov - Marchand d'armes / royaliste

Orlov est un homme déterminé et retors qui a des goûts nostalgiques pour une époque perdue qu'il n'a lui-même pas connu. Dernier descendant d'une vielle famille noble, il a toujours regretté le temps où l'aristocratie gérait les affaires de la ville et jouissait des privilèges de leur rang.

Pour sa part, il a vécu une bonne partie de sa vie dans la rue, ressassant les histoires transmises dans sa famille, tandis qu'il tentait de survivre au froid, à la faim et à la cruauté de chacun. La sienne était plus grande et c'est armé de celle-ci qu'il s'est fait sa place dans le milieu de la contrebande. Son domaine de prédilection ? Les armes à feu. Ses contacts au sein du Manufacturier et auprès d'Industriels peu scrupuleux lui permet de s’approvisionner et de revendre la marchandise au sein de Domus mais également à l'étranger pour des sommes indécentes.

Perfectionniste, il aime que tout soit comme il l'a souhaité et se comporte chez lui comme un Prince. Habits sur mesure, cuisinier personnel et serviteurs tirés au quatre épingle. Cependant, le délire semble déborder depuis quelques années. Si cela s’arrêtait aux excentricités tel que se faire appeler "Marquis Orlov", cela passerait. Hélas, il oeuvre plutôt dans l'ombre pour un changement radical au sein d'Excelsa: le retour de l'Aristocratie et de la monarchie. Pour ce faire, il essaie depuis des années de faire élire un homme de paille à la tête du conseil des Princes, plus particulièrement le jeune Edwin Fabius qui le considère comme un très bon ami et chez qui il vient souvent prendre conseil. De plus, il cherche des soutiens extérieurs qui chercherait à déstabiliser le pouvoir de la cité-Etat.

Il faut savoir qu'il n'est pas particulièrement patriote, même s'il reconnait qu'Excelsa a ses bons cotés. Son protectionnisme sert forcément ses intérêts mais il n'a aucun problème à utiliser ou embaucher des étrangers pour ses affaires. C'est également un grand passionné d'art. Il s'est même fait faire un portrait par le célèbre Cesare.