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 She can start one of those chain reactions in my heart. [Lyssia]

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Izei Ingenoc
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MessageSujet: She can start one of those chain reactions in my heart. [Lyssia]   She can start one of those chain reactions in my heart. [Lyssia] EmptyDim 4 Nov - 19:21

Je suis en train de faire cuire un serpent dans l'entrée du Conservatoire. Ça peut sembler surprenant, mais personne ne viendra m'engueuler. J'aimerais beaucoup que ça arrive pourtant. Je l'ai espéré quand j'ai arraché des tableaux noircis par la moisissure pour faire un feu avec. Ils avaient de la valeur avant, ces machins là. Quelqu'un aurait tiqué que je les brûle. Maintenant j'ai juste le silence. Et les squelettes. Les putain de squelettes. Absolument partout. Dans les rues, les maisons. Tout le monde est mort où il a pu. Je déteste marcher dessus sans faire exprès.

Des fois je croise d'autres gens dans Excelsa aussi, mais c'est très rare. Ils sont là pour piller aussi alors on s'évite soigneusement, pour ne pas avoir à nous disputer sur nos trouvailles. Personne n'y vit plus toute l'année. C'est impossible. Certains endroits sont encore très empoisonnés. On les reconnaît parce que ça brille vert dans l'air. C'est assez joli. Ça bouge d'un quartier à un autre, alors on ne peut pas rester au même endroit très longtemps.

Ce qui s'est passé, c'est que des gens sont sortis de l'île du Silence. Je les ai vu, ils sont venus à Excelsa. Je ne sais pas ce qui les a décidé à sortir, je ne leur ai pas demandé, mais ils avaient l'air normaux. Deux bras, deux jambes. Pas comme dans les histoires. En fait, ça ne m'intéressait pas beaucoup. Ils faisaient de la lumière verte avec leur doigt, ils pouvaient allumer les ampoules en les touchant, ce genre de truc (c'était leur magie à eux). Je devais les surveiller discuter avec des diplomates dans une langue bizarre. Vraiment pas intéressant du tout.
Donc ce cirque là a duré quelques mois, et puis des gens de chez nous et des gens de chez eux se sont mis à construire une machine ensemble. J'ai pas vu le résultat, parce que j'ai dû partir faire une mission à l'étranger (voyage horrible, angoissant, nourriture pas bonne, t'imagines le truc). Ils ont démarré la machine pendant que j'étais pas là et tout le monde est mort à Excelsa. La plupart en une seule fois. La Ville a été partiellement détruite dans l'histoire.

J'imagine que l'immense cratère à la place de l'Académie doit y être pour quelque chose. Y a beaucoup de gravats et de trucs écroulés partout, mais ces ruines là détonnent par rapport au reste. Imagine un vraiment gros trou. On dirait que quelqu'un a approché un très très grand chalumeau de la terre et l'a brûlée longtemps. Depuis le bord on voit que la pierre a fondue sous la chaleur à l'intérieur. Et c'est évidemment très très empoisonné, je m'en approche pas sans masque à gaz. Je crois que ça a explosé, plus fort que de la dynamite.

Y en a qui disent à Atlas qu'ils ont vu un petit point lumineux à l'horizon quand c'est arrivé. Ça prouve ce que je dis. Comme une très très grosse flamme quoi. Enfin moi j'étais pas là et du coup je suis encore vivant. Désolé je raconte ça avec l'air d'en avoir rien à foutre, mais c'est qu'il s'est passé beaucoup de choses entre deux. Déjà y a eu les tremblements de terre et les tsunamis après. Les tempêtes de truc vert qui brille c'est quelque chose à voir aussi. Ça dure une semaine ou deux, on voit plus le soleil, la seule lumière c'est des gros éclairs permanents, on tombe malade et les plantes meurent. Sacré truc les tempêtes de nos jours. Puis bon, quand les volcans se sont tous mis en éruption en même temps ça a un peu fichu la pagaille aussi. Les pluies de cendre. Ce genre de trucs.

C'est la merde partout. Le plus loin où je suis allé, c'est Suran. Il y a beaucoup de volcans par là bas alors ils sont presque tous crevés. Peut être qu'à Kemeth c'est la fête, j'en ai aucune idée, j'ai fait demi tour avant. C'est la merde partout, mais au moins Excelsa je connais.
Enfin le début de toute cette histoire c'était il y a... huit ans ? Dix ans ? J'en ai cinquante quatre là. Attends le calcul mental ça m'arrive pas souvent... ouais voilà, ça fait huit ans. Enfin j'ai eu le temps de passer à autre chose. J'étais obligé. On va pas passer des heures sur le fait qu'il y a des squelettes partout. C'est triste mais ça fait longtemps qu'ils sont là. On peut plus rien pour eux. Franchement j'arrête pas d'en pousser du pied ou de marcher dessus, j'ai du mal à avoir le respect des morts après ça.

Donc je suis déjà content d'avoir trouvé un serpent à bouffer. Les rats ça me dégoûte vraiment beaucoup. Il n'y a pas grand chose à manger dans les ruines d'Excelsa, vu que tout a tendance à crever. Les gros animaux, les oiseaux, il faut oublier. Le poisson aussi. Surtout les poissons. Faut pas approcher de la mer. Jamais. Je sais pas ce qui s'est passé là dedans mais tu peux rien en sortir qui ressemble à un animal normal.

Enfin la lumière verte a un effet bizarre sur les choses. C'est un espèce de poison. Nous ça nous fait juste mourir. Mais pour les bestioles qui survivent et qui ont eu le temps de se reproduire, ça donne de drôles de chose. Des rats à deux têtes c'est encore le plus agréable qu'on puisse croiser (et imagine un tas de rats difformes et malades en train de grouiller). Des fois les animaux deviennent plus gros, et dangereux.

D'ailleurs, dans le Conservatoire, ce dont j'ai très peur c'est des chauves-souris. La plupart sont plus grosses qu'un chien (sans les ailes), et carnivores. Elles ne font pas de bruit. A cause du trou dans les toits et de la place qu'il y a là dedans elles s'installent comme elles veulent. Leurs excréments sont empoisonnés.
En fait rien que d'y penser je me sens pas tranquille. Je décide de repartir, je ramasse mon sac. En montant sur un toit pas loin (ce qui est très facile quand on se téléporte), je vois une silhouette au loin, dans les jardins. Probablement un connard. Au moins le monde de maintenant convient parfaitement à un paranoïaque. Que ce soit pour les chauves-souris géantes ou les survivants désespérés, je m'adapte très bien. J'ai déjà l'habitude de mal dormir et de ne pas parler aux inconnus.

Enfin cet inconnu là... enfin je le sens pas, j'ai envie de voir de plus près la tête qu'il a. Peut être qu'il a le pouvoir magique de me pister comme un chien et de me tuer pendant mon sommeil. J'essaye de dormir là où personne ne peut aller, en hauteur par exemple, mais est ce qu'on peut être vraiment sûr ? Je ne me sens pas tranquille quand il y a d'autres êtres humains dans le périmètre, on croise des gros barjots de nos jours. Je t'ai parlé des bestioles anthropophages, mais si je préfère quand même traîner dans la Ville en ruine c'est pas pour rien.

Je me téléporte plus près, un fusil à la main. Plus près. Plus près. Je lève mon arme. Une femme. Cheveux bizarres. La couleur me fait tiquer, elle est pas courante.

- Retourne-toi, montre ton visage.

C'est Lyssia. Oh putain.

Ça fait huit ans que je ne l'ai pas vue, elle ni personne que je connais. Ça me fait un choc, forcément. Comme un fantôme.

- C'est moi, Izei ! Fais pas attention au maquillage. Oh putain...

Oui j'ai un peu l'air bizarre. C'est que... ben les cinq premières années après la catastrophe, je suis resté tout seul. C'était long. J'ai failli crever plusieurs fois. Devenir fou et me suicider aussi. Après ben... j'ai cherché d'autres gens. J'ai pas de difficulté à me faire des « amis » parce que je sais me battre et que je me téléporte. Personne ne peut me faire de mal facilement. Mais bon, comme j'ai besoin de m'intégrer à un groupe pour que quelqu'un monte la garde pendant que je dors ben...
Je suis devenu le sorcier maléfique d'une horde cannibale. D'où le costume.

C'est vraiment arrivé par hasard. J'ai fait plusieurs groupes avant celui là. Il y a eu l'ordre suranien de la fin des temps, les survivants de l'armée d'Atlas, des clans de Sigvard. Tous crevés. Alors maintenant c'est les cannibales violents défoncés et fous furieux. Eux ils tiennent le choc. Là je récupère des affaires pour eux et j'ai un chouette déguisement. Genre peinture sur le visage et trucs en cuir. C'est pas plus con que l'uniforme que je portais avant, en y réfléchissant, alors je m'y suis fait. De toute façon plus personne fabrique des vrais vêtements nul part.

- T'es vivante ! Oh je vais pleurer...


Dernière édition par Izei Ingenoc le Dim 11 Nov - 19:05, édité 1 fois
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Lyssia Oskario
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MessageSujet: Re: She can start one of those chain reactions in my heart. [Lyssia]   She can start one of those chain reactions in my heart. [Lyssia] EmptyMar 6 Nov - 22:24

Il parait que les chats ont neuf vies… C’est ce qu’on m’a raconté il y a très très très longtemps. Je ne suis pas un chat, normalement je ne devrais avoir qu’une seule vie, comme tout le monde, sauf que non. J’aurais bien voulu dire que « j’ai eu la chance d’avoir droit à deux vies », mais la seconde est tellement pourrie que je m’en voudrais de me parjurer aussi tôt dans mon histoire.

Dans ma vie d’avant, j’étais une prieuse. Je m’occupais de la sécurité des citoyens, j’apprenais à me faire mal pour me déplacer sans bouger, j’allais en cours, on m’enseignait les arts du combat, de l’espionnage… bref, plein de trucs super intéressants et presque jamais ennuyeux. J’avais deux personnes très importantes dans ma vie. La première personne s’appelait Otton, c’était le Premier Prieur, un type important. C’est lui qui s’est occupé de moi quand mes parents sont morts. Je l’aimais très très fort et je voulais être digne de tout ce qu’il avait fait pour moi. La seconde, c’était Izei. C’était mon professeur préféré. Je voulais qu’il soit fier de moi, et je ne le voulais pas « juste comme ça » hein, non, pour moi c’était une des choses les plus importantes du monde ! Lui aussi je l’aimais très fort. En fait, après la mort de mes géniteurs, ces deux hommes ont pris leur place sans que je ne m’en rende vraiment compte, et c’était cool. J’avais besoin d’eux, et je voulais qu’ils aient besoin de moi eux aussi.

C’était donc sans que ça surprenne qui que ce soit que j’ai accepté la mission qu’Otton m’a confiée et qui devait m’obliger à rester loin d’eux pendant des mois. Il avait besoin que je le fasse, comment ne pas sauter sur l’occasion à pieds joints ? J’étais triste de les quitter, mais tellement heureuse de lui être utile, que je suis partie le plus vite possible… et ça ne faisait que trois mois que j’étais partie quand j’ai entendu ce qui s’était passé. Enfin non, pas tout… on m’a juste dit qu’un truc bizarre avait détruit ma ville et que plein de gens étaient morts… pour être honnête, je dois avouer que je n’ai pas écouté la suite, j’avais déjà sauté sur un cheval qui ne m’appartenait pas pour me précipiter à Excelsa. Otton et Izei devaient avoir besoin de moi, c’était sûr. Je n’ai même pas envisagé la possibilité qu’ils soient en danger. Les deux hommes les plus forts du monde… supposer qu’il ait pu leur arriver quelque chose, c’était comme les insulter dans leurs dos : inadmissible.

Quand je suis arrivée, j’ai été très très choquée. C’était n’importe quoi. Des gens morts dans tous les sens, presque tout, complètement bousillé… et aucune trace d’Otton. Et ça, ça m’a rendue folle. J’ai entrepris de fouiller tous les décombres moi-même, comme une forcenée. Il fallait que je le trouve. Non, il fallait que je le trouve EN VIE ! Je cherchais nuit et jour. La seule chose qui m’empêchait de retourner chaque pierre de chaque bâtiment, c’était les nuages verts bizarres qui tuaient les gens qui s’en approchaient trop, j’étais obligée de me déplacer tout le temps. Ça duré une bonne semaine… et puis il y a eu « le truc ». Un détail. Un gros détail de plusieurs kilos de caillasse qui m’est tombé sur le coin de la gueule parce que j’étais trop concentrée sur le fait de chercher que sur celui de faire attention. Je me souviens d’un éclair de lumière, d’une douleur violente… et puis plus rien.

Quand j’ai ouvert les yeux, je n’étais plus dans le champ de ruines… quelqu’un m’avait vue me prendre un mur sur la tête, était venu voir et avait remarqué que j’étais vivante. Du coup il m’avait tirée de là et emmenée dans un village un peu plus loin pour que je sois soignée avec les autres blessés du coin, ceux qui n’avaient pas l’air contagieux ou brûlés.

Il m’a fallu plusieurs heures avant de réussir à me redresser sur mon séant, j’avais l’impression que mes muscles avaient fondu, et j’avais beaucoup de mal à remettre mes idées dans l’ordre, c’était beaucoup trop le bordel dans ma tête entre mes idées, mes pensées, mes souvenirs dans tous les sens qui éclaboussaient le reste, et la brume qui rendait le tout un peu trop flou. Je me souviens assez mal des premiers jours après mon réveil, mais il y a quelque chose qui m’a marquée. Le type qui m’amenait à manger, m’a dit que j’avais dormi presque cinq ans. Putain… cinq ans… la plus longue nuit de ma vie. Et même pas reposante en plus, la preuve : pendant un mois, je n’ai fait pratiquement que manger, boire et dormir tellement j’étais crevée. Il m’en a fallu un de plus avant de réussir à parler un peu, mais je ne reconnaissais pas ma voix. On aurait dit celle d’une vieille poissonnière qui a hurlé que son poisson était frais toute sa vie… ma voix normale a mis du temps à revenir, mais elle a quand même finit par me gratifier de sa présente. Mais pas mon cerveau. Il est resté brouillon, bordélique… y’a toujours des moments où j’oublie même qui je suis pendant quelques heures… Pas d’évolution de ce côté-là. Des fois je passe juste la journée à marmonner tout ce dont je me souviens dans un ordre précis pour essayer de reprendre le contrôle de ma tête, mais après trois ans de ce petit manège, je peux maintenant clairement dire que ça n’a pas vraiment d’effet. Ça me calme un peu quand je m’emporte sans comprendre pourquoi… c’est toujours ça.

En tout cas, quand mes jambes ont eu assez de force pour me porter plus de dix minutes sans que je m’écroule, je suis retournée à Excelsa. J’ai regardé aussi loin que mes yeux me le permettaient en essayant d’oublier qu’Otton et Izei étaient probablement des petits morceaux pourris sous les décombres. Et là j’ai trouvé ce que je devais faire pour les rendre fiers de moi-même s’ils étaient morts : je devais ranger la ville.

Voilà… du coup ça fait un peu moins de trois ans que je range Excelsa en crapahutant de quartier en quartier, en évitant les rares gens normaux qui errent, et les gens pas normaux du tout qui veulent vous manger va savoir pourquoi. Ils sont tout brûlés de partout et super énervés. En même temps, j’aurais écopé d’une gueule comme la leur, j’pense que je serais en colère aussi… mais bon, j’ai beau les comprendre un peu, c’est pas assez pour les laisser me bouffer.

Je range les grosses pierres en essayant de refaire certains murs, je ramasse des kilos et des kilos de gravats tous les jours pour aller les mettre en tas aux frontières de la cité… tout ça, ça forge, j’ai beaucoup plus de muscles que dans ma première vie. Mais comme je mange vachement moins, et surtout vachement moins bien qu’à l’époque, on dirait juste que j’ai maigris sur mes muscles d’avant. Les seules vraies différences sont :

- mes cheveux qui sont ternes au lieu de donner envie de les caresser,
- ma peau qui est toute pâle comme si j’étais malade,
- mes yeux qui ont l’air de regarder quelque chose en arrière-plan,
- et la cicatrice qui part de ma tempe droite et qui va s’échouer au milieu de ma joue en contournant mon œil.

A part ça je suis restée plus ou moins pareille qu’avant. Avec quelques années de plus… Ça doit faire dans les huit ans, donc je crois que j’ai environ trente ans maintenant. Mais je suis pas sûre… y’a des jours où je me réveille en croyant que je dois partir en mission… et puis j’ouvre les yeux et je me souviens que c’est déjà fait… et que c’est même à cause de ça que je ne suis pas morte en même temps que les deux hommes les plus importants de ma vie… après je me souviens que je ne dois pas y penser, alors j’arrête, et je ramasse des gravats.

Du coup, ça doit faire environ trois ans que je n’ai parlé avec personne… des fois je parle toute seule. Au début c’était juste pour me souvenir de ce que ça faisait… maintenant c’est devenu une habitude. Presque comme si j’étais deux personnes et que j’avais des conversations avec moi-même. D’ailleurs, c’est pile poil ce que je suis en train de faire là maintenant tout de suite.


- Je devrais arrêter de ramasser des gravats ici pour aujourd’hui… je sais, le nuage se rapproche… mais j’ai envie de continuer… c’est pas une bonne idée… c’est jamais une bonne idée… mais est-ce que j’aime les bonnes idées ? Non… pas vraiment… Alors je continue ? Oui… je continue… Mais est-ce que…

Et là, quelqu’un me parle dans mon dos. Je fais volte-face à toute vitesse en écarquillant les yeux de surprise et de peur parce que j’ai sursauté comme une dingue…
Je lève le crâne et le tibia que j’ai en main (oui, je range aussi les cadavres, ça fait tâche) pour me défendre… et l’homme me dit un truc très bizarre. « C’est moi, Izei ». Ça m’arrête tout net. Je reste là, un crâne et un tibia levés dans sa direction, complètement figée. Si le vent ne faisait pas bouger mes cheveux, on aurait pu croire que le temps s’était subitement arrêté. « C’est moi, Izei »… ça résonne dans ma tête en rebondissant dans tous les sens tellement fort que ça fait mal…


- Izei ? Mais non… Izei est mort, je le sais… mais il a dit que c’était lui… peut-être que je vois des trucs faux, ça serait pas la première fois, non ? Si… c’est vrai… mais il a l’air très réel quand même, non ? Si… très réel…

Du coup, pour être sûre, je lui jette le crâne en pleine tête. Vu sa réaction, il existe pour de vrai… du coup ça veut dire qu’il n’est pas mort… et du coup ça veut dire que je viens de retrouver l’un des hommes les plus importants de ma vie… du coup ça veut dire que je suis très contente, là, tout de suite. Le temps que ce cheminement se fasse, je reste sans bouger à fixer le vide quelque part derrière le visage d’Izei… et puis brusquement, sans prévenir, je lui saute dessus en me pendant à son cou et en le serrant très très fort et en pleurant beaucoup.

- T’es vivant ! T’es vivant ! C’est gentil d’être vivant ! Merci !

J’espère qu’il a réussi à comprendre ce que je disais au milieu de mes larmes et de mes sanglots. C’est important qu’il sache qu’il est gentil d’avoir survécu quand même ! Très très important !
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