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Salwa Hawabazzi
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Salwa Hawabazzi

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Influence : 2855
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Disponibilité : Elevée

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MessageSujet: Locked target   Locked target EmptyDim 9 Sep - 14:50

Marcher au fil des rues d’Excelsa lui avait fait le plus grand bien et lui avait permis le faire le point sur son aventure du jour et sur sa manière d’exercer son métier. Les dernières paroles de Phineas J. Gold résonnaient encore dans son esprit. Elle ne comprenait pas cette arrogance démesurée dont il ne semblait ne pas pouvoir se départir et qui très vite avait transformé leur échange en partie de ping pong dont le seul objectif qu’elle voyait était de donner raison au journaliste du Vox. Visiblement ce n’était qu’à cette condition qu’une conversation avec lui pouvait se poursuivre. Si parfois une pointe d’agacement venait froncer les sourcils de la rouquine alors qu’elle se remémorait leurs façon de voir les choses, c’était bien plus souvent l’amusement et l’ironie qui dessinaient sur son visage des sourires frondeurs.

Il en était même arrivé à lui dénier sa propre profession! La censure officielle était déjà parfois difficile à supporter et imposait un exercice de funambule afin de pouvoir dire ou suggérer les informations mais surtout les analyses les plus personnelles et parfois dérangeantes, mais avec Phineas J Gold à un poste tel que celui-ci, c’était toute la profession qui était en danger. Je ne suis pas d’accord avec vous donc vous n’êtes pas journaliste c’était assez bien résumer les manières de celui qui voulait se faire passer pour un libéral mais qui se conduisait comme un dictateur de la pensée officielle.

“Si ma conclusion est erronée, alors vous n'avez aucun droit de vous appeler "journaliste".”

En plus cela ne voulait rien dire en tout cas certainement pas le sens que lui désirait lui donner. “Si j’ai tort alors vous n’avez aucun droit de vous appeler journaliste”. “Halte à une autre pensée que la mienne!”

Elle ne put retenir un rire, toute seule dans la rue. Des visages qu’elle croisait se tournèrent vers elle, interloqués. Elle s’en amusa et secoua la tête en souriant de la scène qu’elle venait de provoquer et se dit qu’elle était encore d’assez bonne humeur pour prendre tout cela à la légère. D’ailleurs s’il lui déniait le droit d’être journaliste, elle lui déniait ce lui de lui gâcher sa journée.

De toute façon il avait lui semblait-il refusé de l’écouter de parler de la même chose qu’elle. Elle se demandait bien pourquoi. La première de ses hypothèses avait été de se dire qu’elle s’était mal exprimé mais après avoir resitué le point de débat, ce ne pouvait plus être cette raison à invoquer. elle n’osait pas se dire qu’il était stupide. On ne devient pas leader du plus grand journal d’Excelsa en étant stupide. Elle ne voyait plus que la mauvaise foi, mais que faire contre elle? Elle n’en savourait que d’avantage l’énervement qu’elle avait décelé dans sa voix à la fin de leur entrevu. Et ce n’était pas du conditionnel. Elle l’avait vu et vécu alors que l’autre lui parlait du conditionnel qu’il n’avait pas apparemment pas vu dans son article pas plus que le verbe semble qui était supposé jusqu’à nouvel ordre être une autre façon de prendres des précautions sur ce que l’on avance.

Elle arriva presque sans s’en rendre compte devant la porte de son journal et la poussa avec un soupir d’aise. Les techniciens étaient en train de nettoyer les machine pour les rendre opérationnelles pour la prochaine édition. Ca sentait l’encre et le graisse mécanique et le papier dont les rouleaux venait d’être livrés comme un jour sur deux le journal n’ayant pas la place d’en stocker plus.

Elle grimpa les escaliers en trottinant et pénétra dans la salle de rédaction presqu’en dansant, elle se glissa jusqu’au bureau d’Humphrey qui la regardait d’un air éberlué et saisit la lettre qui traînait encore là, la déchira lentement et ostensiblement en souriant, avant de tendre gracieusement la main au dessus de la corbeille à papier telle une diva qu’elle voulait bien assumer d’être. Elle écarta les doigts qui laissèrent choir les débris. Les débits de quoi déjà? Puis elle déposa mutine un baiser sur le bout des sa mais et le souffla vers le rédacteur en chef avant de regagner son propre bureau.

Elle avait tant de chose à faire avant la conférence de rédaction supposée boucler le prochain numéro!

Son chapeau trouva sa place au sommet du perroquet qui trônait dans un angle de la pièce et elle fut bien vite assise derrière sa machine à écrire. Elle avait la fâcheuse habitude de tout remettre en question dès que le vie lui apportait matière à s’interroger et une grande cité telle qu’Excelsa ne tarissait jamais de motif de se questionner. Elle devait donc rapidement prendre contact avec les personnes les mieux placées pour répondre à ses questions quoiqu’en dise son “hôte” de ce matin et commencer par une série de courriers lui sembla la meilleure façon d’attaquer les nouveaux sujet qu’elle se proposait de soumettre à son rédacteur en chef.

Le temps passait toujours trop vite lorsqu’elle se sentait en verve d’écriture et il était déjà tard lorsqu’elle se pencha sur le dernier papier de la journée. Ce-dernier n’avait aucun caractère d’urgence car le sujet qu’elle y abordait n’était pas près de changer...
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Salwa Hawabazzi
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MessageSujet: Re: Locked target   Locked target EmptyVen 14 Sep - 7:16

Quelques jour plus tard, la journaliste avait toujours autant de pain sur la planche. Son enthousiasme sa curiosité et aussi un peu d’ambition ne lui permettait pas de se cantonner à un seul sujet et elle passait des uns aux autres au risque de se perdre un peu. Mais après tout, c’était un peu le lot de tous à la rédaction de la ligne de Myre. Son budget ne pouvait pas lui permettre d’engager d’autres journalistes à plein temps et les pigistes qui donnaient entière satisfaction à Humphrey n’étaient pas légion.Happée par les nécessités du terrain, la rouquine, ne repassait que les strict nécessaire au journal, pour les conférences de rédaction où sa présence était indispensable pour remettre ses papiers à son rédac chef ou finir de d’y apporter les corrections nécessaire, qu’elles soient exigées par ce dernier ou par la censure.

Ce jour là c’était pour présenter son emploi du temps prévisionnel des deux jours à venir qu’elle frappa à la porte d’Humphrey Octaviani. Celui-ci semblait au bout du rouleau mais son enthousiasme pour le métier ne faiblissait pas. Salawa aimait particulièrement cette qualité qui prouvait à tous qu’il n’était pas nécessaire d’avoir l’approbation de l’ensemble de la profession pour garder sa flamme et faire un boulot de qualité. Bien sûr, elle ne le lui disait jamais, sous peine de lui donner des raisons de penser qu’elle avait des sentiments positifs à son égard.

Elle considéra une seconde le quinquagénaire penché sur son travail. En chemise grise et gilet, la moustache toujours impeccablement taillée, il semblait à son âge impénétrable aux désagréments de la chaleur et malgré la montagne de travail qui l’attendait, le bureau de métal gardait un ordonnancement rigoureux. Les piles de papiers se côtoyaient sans se mélanger, et ses outils restaient toujours à portée de main. Sur le plancher aucun feuillet ne trainait mais une corbeille à papier commençait à déborder. Elle approcha du bureau sans mise en scène, le visage déjà fermé par la perspective de la journée. Elle tandis un feuillet dactylographié avec soin.

“Tenez, pour information.”

Il prit le programme de la jeune femme qui ne semblait pas attendre d'autorisation de sa part, tout en la regardant avec intérêt comme il faisait toujours comme pour voir si elle ne lui cachait rien tout en mettant déposant une ultime feuille sur un tas de factures mais cette fois une sorte de pétillement humide éclairait son regard d’une lueur supplémentaire.

“Encore en route pour te faire des ennemis?”

Un sourire énigmatique s’esquissa à peine sur le visage de la journaliste qui attendait la suite. Son patron n’avait jamais de remarques comme ça en passant, il voulait lui dire quelque chose de plus.En effet, il prit un journal replié à contre pli et le lui tendit à la page d’un entrefilet. Reconnaissable entre tous, le Vox devait avoir publié un nouveau scoop. Elle le parcourut rapidement avant de le reposer.

Oui, bon et alors?
_ Alors? Plusieurs choses. Il a écrit infamant pas diffamatoire et donc il admet que tu as raison. Par contre tu sais ce que ça signifie?
_ …
_ Tu lui as déclaré la guerre et le journal va être scruté et épié et passé au crible par le Vox et il ne nous fera pas de cadeau.
_ Tu attendais des cadeau de leur part?”


Humphrey se rejeta en arrière, contre le dossier de son fauteuil de bureau, prêt à éclater de rire si elle en jugeait par le rictus qui lui déformait le visage et les pattes d’oies qui s’étiraient vers ses tempes depuis ses yeux espiègles. De son côté elle ne jugea pas nécessaire de justifier l'exclusion du terme diffamatoire. Elle n'avait fait que retranscrire ce que lui avait dit et décrit le membre de l'équipe du Vox. Cela aurait été un comble qu'en plus il la traite une nouvelle fois de menteuse!

“Non c’est vrai.
_ TUfais ton job le mieux possible pas vrai? JE fais mon job le mieux possible sous peine de me faire taper sur les doigts par mon rédacteur en chef?”


Elle eut un petit sourire ironique qu’il savait fort bien interpréter,, conscient des relations qui les liaient tous les deux.Des relations de respect que l’imprévisibilité de la rouquine venait pimenter et l’expérience du moustachu canaliser. Tout deux savaient qu’ils formaient un duo assez complémentaire

“Ton rédac chef se demande parfois ce qui lui prend de te laisser publier certains papiers…
_ L’amour du travail bien fait sans doute…
_ … mais sur ce coup je te suis à cent pour cent! Je ne suis pas certain que ça va lui redonner un peu d’humilité, mais il faut bien que quelqu’un lui mette le nez dans sa …”


Il avait cette retenue presque coincée qui l'empêchait de proférer des grossièretés même lorsque cela lui démangeait. En retour, la jeune femme lui adressa un sourire complice. C’était toujours bon de sentir qu’on n’était pas seule à partager des idées et que même son patron était solidaire de ce qu’elle avait écrit. Il n’avait pas trop le choix puisqu’il avait autorisé” la publication de l’article,mais il aurait pu le regretter ou lui rejeter la responsabilité de ses allégations, or il n’en était rien et elle lui en était reconnaissante, même si en dehors de son sourire, elle ne le lui manifesterait pas.

“Bon ce n’est pas le tout, mais je n’ai pas que de la relecture des articles des autres à faire moi aujourd’hui. A plus!”

Elle lui adressa un petit signe de la main et tourna les talons tandis que le quinquagénaire retournait à sa tâche ingrate de faire tourner la boutique.
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